Love or hate ?

thirty

10h48.

Je venais de me réveiller... Dans ma chambre. Je regardai autour de moi avant de voir Taylor assis sur le rebord de la fenêtre, en train de me fixer. Il sourit faiblement.

-Ca va ? Demanda-t-il.

-Euh... Je crois que oui...

Il y eut un petit blanc. Je baissai les yeux et pu remarquer que mes vêtements de la veille avaient été troqué par un de mes pyjamas. J'avais peur de savoir ce qu'on avait fait. Très peur.

Trop peur.

-Tu m'as changé ? M'écriai-je, légèrement choquée.

-Ouais.

Je passai mon visage dans mes mains.

-Qu'est ce qui s'est passé hier ?

-Tu étais ivre, je t'ai ramené chez toi.

-Et... On a fait des trucs gênants ?

-Non.

Je soufflai de soulagement avant de me lever. J'avais un mal de tête atroce, mais réussit quand même à me diriger vers lui. Il me souriait, mais ce sourire semblait faux, forcé. Je n'y prêtai pas vraiment attention puis posai mes lèvres sur les siennes. Peu de temps après, il tourna la tête, ce qui me fit froncer les sourcils.

-Il y a un problème Taylor ?

-...

-Tay ?

Il expira bruyamment avant de contracter la machoire.

-Tu l'aimes toujours.

-Quoi ?

-C'est pas possible entre nous Jasmine, il n'y a rien de fondé, juste une putain d'attirance. Et ca me rend fou de savoir qu'il n'y a rien de plus. Ca s'est passé trop vite.

-Attend, on va y aller doucement parce que je viens de me réveiller et je ne comprend rien du tout. Pourquoi tu dis tout ca ?

-Parce que c'est ce que je ressens, et c'est ce que tu ressens au fond de toi.

-Mais...

-Hier tu as littéralement pleuré dans mes bras Jasmine, tu m'as dit qu'il te manquait, qu'il n'y avait personne d'autre dans ta tête, et qu'il n'y aura personne d'autre. Tu m'as ouvert ton cœur, comme si j'étais ton confident. Et j'ai vu que je n'y avais pas ma place.

-Taylor je...

-Je ne t'en veux pas, t'inquiète pas.

-Je t'apprécies beaucoup, et je t'assure que je n'ai jamais eu l'intention de t'utiliser ou...

-Tu voulais l'oublier, tu voulais passer à autre chose, je comprends. C'est normal, j'aurais fait pareil c'est sure.

Je pris mon visage dans mes mains. Je me trouvais degueulasse, d'avoir voulu ca inconsciemment. Je pensais que je l'appreciais vraiment, mais au fond je me suis forcée à l'apprécier pour oublier Neymar.

-J'en ai marre putain ! Marre qu'il me pourrisse toujours la vie. Marre qu'il m...

-Va le voir.

-Tay...

-Ne t'en fait pas pour moi, ca me passera. Tu l'aimes toujours, et lui il est fou de toi, ca se voit.

-Comment ca ?

-Je l'ai vu hier, me lancer des regards pires que meurtriers. Il ne nous a pas lâcher des yeux, et était toujours à peine 5 mètres de nous.

-Attend... Il était la hier ?