Chapitre 4.

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Nous sommes prêts à croire n'importe quoi plutôt que d'affronter la vérité.



Il se rapproche de moi, nos front et nos torses se frolent, nos bouches a quelques centimètres, nos souffle se mélangent, et il me dit séchemment.

"Vas te faire foutre, Harry."

Il me dit juste c'est 5 mots, et me claque la porte au nez, sans que je suis puisse comprendre quoi que ce soit. Je ne peut pas, je ne peut plus voir ce garçon. Pas après tout ce que j'ai vécu avec les Tomlinsons dans mon passé.

-Retour au présent-

"Harry, je te jure que j'y suis pour rien, j'aurai jamais pu faire ça."

"JE SAIS TOUT LOUIS, JE VAIS TE TUER!"

"Harry, je t'en supplie pose ce que tu as dans la main, s'il te plait, j'y suis pour rien."

Comment ose t'il me mentir, comment après tout ce temps peut t'il encore me mentir. Il m'a eu. Il a volé la vie de ma soeur, mais en faisant sa il a aussi perdu sa vie. Sa vie était déjà nul, mais là je vais lui faire vivre un enfer, il crevera devant mes yeux. Je vais le rendre fou, le rendre malade, le traumatisé, lui volé sa vie comme il a pu volé celle de ma soeur. Il a connu le méchant Harry, et bien maintenant il va connaitre l'épouventable Harry. Il a voulu jouer, on a jouer, il a perdu, j'ai gagné. Tout est simple. Louis Tomlinson est un homme mort.

-3 mois plus tôt-

Cela fait un mois que j'ai repris l'université, un mois que j'embête les Tomlinson. Un mois qu'ils me haïssent. Un mois que je prend du plaisir a les humiliés. Un mois que ma soeur fréquente Anna, malgré mon interdiction. Un mois qu'elle a pris ses distances avec moi. Un mois que Louis Tomlinson m'a déclencher la guerre. Un mois et je suis déjà en train de gagner cette guerre. Je me vange, je fais ça par simple vangeance. Cette pute ne m'aurais pas fait ce qu'elle a fait, je ne serais pas en train de leurs faire vivre une vie de merde à cette heure ci. Un mois que j'ai pas de nouvelles de Clara, enfin.

Une belle journée s'annonce. Malgré le froid. Je me réveille en douceur. J'ai fais un rêve assez étrange. Un rêve? Je dirais plutôt un cauchemar en fin de compte. Un cauchemar Louis et moi, étions dans une espèce de fête et que moi Harry Styles, je lui faisait des avances, moi Harry Styles qui l'embrassa. Passons, je descend me prendre un café, je demande a ma petite soeur si elle veut que je l'amène au lycée, elle me répond négativement. C'est comme ci elle me mettais une claque à chaque fois qu'elle me répousse. Depuis le soir où je l'ai trouver chez les Tomlinson, elle a changée et elle n'est plus la même avec moi. Elle me dit qu'elle ne sort plus avec ces gens là, mais je ne la crois pas. Voir ma soeur s'éloignée de moi à cause des ces personnes, ça me donne encore plus de haine, plus de facilité a leur faire du mal. Car en trainant avec ma soeur, il me la prenne petit à petit. Aujourd'hui je décide de préparer un mauvais coup à Louis.

Aujourd'hui 6 octobre 2013, ma victime sera Louis. Aujourd'hui Louis sera mon souffre douleur.

J'arrive au lycée, je rejoins Josh sur le parking. Il y avait déjà foule de monde. Mais aucune trace des Tomlinson, aucune trace de leur présence dans cette université.

"Hey Josh"

J'enlace Joshua, je m'entend vraiment bien avec lui. C'est l'un de mes meilleurs-amis. Des fois il peut être très compréhensible, comme il peut ne pas l'être du tout.

"Hey Harry, tu vas bien?"

"Ouais, ca va tranquille et toi?"

"Ouais, ça va, aufaite tu viens ce soir a l'entrainement de foot, ça fait 2 semaines que t'es pas venu aux entrainement qu'est ce que tu fou?"

Je ne veux pas parler de ça, si j'ai loupé les entrainements c'est pour une bonne raison. La raison c'est que j'avais pas envie de voir certaines têtes qui m'ont gâchés la vie l'année dernière. Mais ça personne le comprend.

"Oui bah désolé, j'avais autre choses à faire."

"Qu'est ce que t'as Harry en ce moment, tu es énormement sur les nerfs?"

"Rien, je n'ai rien."

Et je m'en vais aussitôt, je ne veux pas parler avec lui plus longtemps. Je n'ai pas envie de parler. Envie de parler à aucune personne sauf ma soeur. Je décide de l'appeler. Ca sonne, j'attend, ça continue de sonner, et elle raccroche. Punaise elle abuse. Je lui envoie un message.

De Harry:

S'il te plaît, Camille. Répond j'ai envie de parler, a ma petite soeur, l'unique, je dis bien l'unique personne qui sais trouvé les mots pour me calmer dans ces cas là, car toi seule sais ce que j'ai vécue, s'il te plait Camille, rappel-moi. Bisous. x -H

J'attend désespérément que mon téléphone sonne. Je suis censé rentrer en cours dans 7 minutes. Mais je ne pense pas que je vais aller en cours, du moins ce matin. J'ai besoin de me vider la tête. De m'aérer l'esprit. J'envoie un message a mon pour lui signalé de mon abscence matinale. Ma soeur ne m'a toujours pas appelé, ni envoyé de message, j'abandonne. J'attend 2 minutes dans le hall, les coudes sur les genous, les mains posés de part et d'autre de ma tête, le regard vers le sol. Je réfléchis a ce que je pourrais faire je n'ai pas envie de marcher, ni de par... J'ai trouvé.

Je pars à toute vitesse à ma voiture. Je bouscule tout les gens mais je m'en fiche. Je marche droit devant moi, comme si le bonheur ce trouvais au bout de ma route. J'accélère. Je cours. Je prend ma voiture, j'allume le contact, la radio s'allume, je l'éteins brusquement. Je ne fais pas attention aux panneaux, et aux règles de sécurité. Je n'attache pas ma ceinture. Mon seul but et de faire ce à quoi je pense le plus vite possible.

Au bout de 10 longues minutes, j'arrive devant chez moi. Je cours a l'intérieur, je monte au deuxième étages en vitesse. Le second étage m'est spécialement réserver. Le troisième est à ma soeur, et le premier est seulement reservé à mes parents.

Arriver en haut des escaliers, je reprend ma respiration, pose une main sur mon coeur, et une autre sur mes côtes, comme si mon coeur allait sortir de ma poitrine. Je rentre dans ma chambre. Je prend bien soin de fermer la porte a clef derrière moi. Je reste bloqué quelques secondes, à savoir si je le fait ou non. Puis j'avance. Je m'arrête. Je ferme les yeux, je sens une perle salée rouler sur ma joue. J'ouvre les yeux et continu ma route.

J'arrive devant ma table de chevet. Je tends ma main vers la poignet, mais je reste bloqué un fois de plus a quelques centimétres de la poignet. Je referme les yeux. Je souffle un grand coup, comme si je pouvais expulser toute la tristesse, le stress, la peine que j'ai en moi. Et je me lance j'ouvre le tiroir, et là je vois, je vois ce que je cherchais. J'hésite, est ce que je fais ça. Si je le fais je vais avoir mal. Si je le fais je vais m'en vouloir d'avoir repris ces mauvaises habitudes. Je le regarde une dernière et fois et prend l'objet dans mes mains...

L'histoire de notre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant