L'histoire de notre vie.

chapitre 8

"Je suis triste. Cela m'a changé. Cela a fait de moi une personne plus dure, une méchante personne. Et je suis seul." -Hx

Quand je me réveil quelque heures plus tard, je trouve un bout de papier déchirer où dessus il y a écrit des mots tellement dur, que j'entend une voix qui me la répète sans cesse dans ma tête.

"La roue tourne Harry, tu payeras toute ta vie. -Anonyme"

J'ai des sueurs froides, et des milliers de frissons qui parcourent mon échine. Mais qu'est ce que c'est que ce truc? Comment et pourquoi?

Je n'ai strictement rien entendu, j'ai entendu personne entrer dans ma chambre. J'ai fait de mal à personne, pourquoi je reçois ce mot? Qui peut bien m'en vouloir? J'en ai aucune idée, putain. Ce mot m'est bien adressé en plus, il y a écrit mon prénom, mon prénom. Ça doit être quelqu'un qui me joue des tours, un imbécile qui s'amuse.

Puis je relis le mot et je me constate que non ce n'est pas une plaisanterie quelqu'un me veut bel et bien du mal. Mes doigts tremblent, ma tête me fait mal. Je retourne le papier dans tout les sens pour voir si il y a un indice qui pourrai m'aider à trouver la personne qui aurait écrit ça, mais rien. Il n'y a rien d'autre sur ce papier a part ces fichus mots.

La voix ne cesse de raisonner dans ma tête.

"La roue tourne Harry, tu payeras toute ta vie. -Anonyme"

Je plis le papier en quatre, quand j'entend quelqu'un frapper à la porte. Je range en vitesse le papier dans ma table basse et je dis à la personne de rentrer. À ma grande surprise, c'est ce grand jeune homme au yeux marron, ce grand garçon qui est l'un de mes meilleurs amis, Joshua.

Un sourire se glisse sur mon visage, je suis content de le voir ici. Jamais je n'aurai penser le voir ici. Plusieurs fois je suis venu a l'hôpital et il n'est jamais, je dis bien au grand jamais venu. Quand je le vois, la voix cesse de me répeter cette fichue phrase. Ma respiration redevient normale. Mes mains ne tremblent plus. Comme si il m'avait jeté un joli sort, un jolie sort qui stop toutes les méchantes douleurs. Mais non Joshua n'est pas magicien. C'est juste le fait d'avoir de la visite, où de la présence de mon meilleur-ami, qui me fait me sentir bien. Je me sens bien, tellement bien que j'en oubli le pourquoi du comment je suis ici, allongé dans ce lit d'hôpital. Depuis hier soir, c'est la première fois que je me sens bien, et surtout que je souris. 

Joshua, en me voyant sourire, souris a son tour. Vous savez Josh, c'est l'ami que j'ai depuis mes 9 ans, il pense connaître ma vie. Mais il connait que ma vie que je montre au lycée, en journée. Vous savez le mec qui rigole alors qu'il n'en a aucune envie. Le mec qui quand il est invité à une fête refuse, et comme excuse dis qu'il est malade, ou qu'il a des repas de famille; mais non il reste juste chez lui tout seul dans sa solitude. Personne ne connait cette face de ma vie. Elle est tellement sombre, et tellement bien gardé que je ne risquerai pour rien au monde de la dévoilée. Même Josh, mon meilleur-ami, n'en connais nul l'éxistance.

C'est mon monde, rien que le mien, et je ne laisserai personne y pénétrer. 

" Tu n'as pas l'air malade, dit moi. " Joshua lance ces quelques mots, et ce met a rigoler. 

Son rire entraine le mien. Quand je commence à rigoler, mes cotes me font mal. Je me tord de douleur. Joshua arrête de rigoler et s'approche de moi. 

" Enfaite j'ai rien dit. Qu'est ce que tu as? Tu veux que j'appelle une infirmière? Un docteur? " 

" Non, c'est bon t'inquiètes pas. Juste attrape moi les médicaments qui sont posés sur la table derrière toi, s'il te plait. " 

Je lui lance un sourire, il s'éxecute aussitôt. J'ai mal, j'ai besoin d'une infirmière, mais je ne veux pas. Elle va encore m'injecter de nombreuses doses de morphine. Ce qui va me plonger dans un sommeil tellement profond, que je ne me rendrais même pas compte si quelqu'un venait à rentrer dans ma chambre. Et je ne veux pas, je veux garder l'oeil ouvert, pour voir si cet anonyme oserait remettre les pieds dans ma chambre ce soir. Donc non pas d'infirmière pour moi aujourd'hui.