L'épée des rois

Chapitre 5 : Le Roi d'Ensperdan

Le palais d'Ensperdan se trouvait au centre de la ville.

A l'intérieur tout était d'or et de marbre poli. La colonne soutenait une coupole de verre par laquelle le soleil laissait passer ses raillons. Ce qui éclairait la grande salle. Au bout de la salle se trouvait le trône du roi. Kodoku s'avança. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand il aperçut le roi. Le roi devait avoir un ou huit ans de moins que lui !

Le roi d'Ensperdan : On m'a dit que vous aviez une lettre importante à me remettre. Mais d'abord veuillez me dire qui vous êtes.

Saber entra au moment où Kodoku commença à ce présenté.

Kodoku : Je suis Kodoku la second générale de l'armé du Roi Gane. Souverain de l'île d'Hiban.

Saber : (bouche bée) Second Général ! Tu me l'avais bien caché ça ! Après être un maître de la magie élémentaire tu es général ! Tu as d'autres choses à m'apprendre !?

Le roi d'Ensperdan : Saber chaque chose en son temps. Donc général Kodoku que me veut le roi Gane pour m'envoyer l'un de ses meilleurs éléments ?

Kodoku lui tendit la lettre. Après l'avoir lu le roi resta un moment à réfléchir.

Le roi d'Ensperdan : Ainsi donc Gane voudrait récupérer ce que mon père lui a demandé. Il voudrait récupérer le 2eme fragment de « l'épée des rois ». Eh bien soit. Qu'on l'on apporte au général ce qu'il est venu chercher !

Un garde arriva en portant un coffret et le tendit à Kodoku.

Le roi d'Ensperdan : Si ce n'est pas indiscret que veut faire votre roi avec cette épée ?

Kodoku : Il veut la reforger car notre oracle a une vision sombre qui disait qu'on allait en avoir besoin.

Le roi d'Ensperdan : Vous n'êtes pas sans savoir que lorsque qu'elle sera reforgée, les rois devront se réunir pour élire le souverain suprême qui sera en droit de porter cette épée.

Kodoku : Je le sais que trop bien majesté.

Le roi d'Ensperdan : Qu'annonçait la vision de votre oracle.

Kodoku : Le retour d'une menace.

Le roi d'Ensperdan : Quand vous en saurez plus envoyez-moi une missive.

Kodoku : Oui seigneur. Je dois maintenant reprendre ma route pour mon île.

Le roi d'Ensperdan : Je vais vous faire raccompagner jusqu'à chez vous. Mais il commence à se faire tard. Je vous propose de rester dormir ici cette nuit.

Kodoku : Je préfère dormir dans une auberge. Merci de l'invitation.

Sur ce il fit demi-tour et sortit du palais, le coffret à la main.

Le roi d'Ensperdan : Qu'il en soit ainsi. Mes soldat vous attendront à la sortie de la ville.

Kodoku sortit du palais et il se mit en quête d'une auberge. Il en trouva une pas trop cher et demanda une chambre. Il partit se coucher.

Le lendemain en arrivant à la sortie de la ville, il trouva Saber et Yumi en train de l'attendre.

Kodoku : Que faites-vous ici ?

Saber : C'est à nous que le roi a demandé de t'accompagner jusqu'à ton île.

Kodoku : Mais Yumi n'est pas une guerrière mais juste une forgeronne.

Yumi : Détrompe-toi, je sais magner l'épée, la lance et l'arc comme personne.

Kodoku : C'est ce que nous verrons. Assez bavardé on a une longue route à faire.

Ils se mirent en marche et s'arrêtèrent le soir pour manger.

Kodoku : Yumi c'est le moment de prouver tes dires.

Yumi : Hein !?

Kodoku : C'est le moment de me prouver de me prouver que tu manies l'épée comme personne.

Yumi : Maintenant ?

Kodoku : Maintenant.

Yumi : Et qui sera mon adversaire ?

Kodoku : Moi.

Yumi : D'accord.

Elle sortit sont épée de son sac et la dégaina. Kodoku se leva et dégaina son katana, puis il se mit en garde. Yumi fit de même. Ils restèrent à se regarder pendant plusieurs minutes puis, Yumi fit le premier assaut, elle lui décocha un coup d'estoc.

Kodoku le para et lui asséna une banderole* Yumi l'esquiva. Elle tenta une feinte avec son épée et en même temps décocha un coup de pied droit dans le visage de Kodoku. Kodoku évita le coup de pied et faucha la jambe de Yumi resté au sol. Yumi tomba sur le dos et Kodoku s'empressa de lui poser la pointe de son katana sur le cou.

*Banderole : coup de tranchant porté transversalement sur la poitrine adverse.

Kodoku : Tes coups sont vifs et précis mais ils sont trop prévoyants. Par contre pour la feinte c'était bien joué mais tu as levé ton pied avant de bouger ton épée. Donc, au lieu de servir de leurre elle n'a servi à rien. Ce qui m'a permi de focaliser mon intention sur ton pied et d'éviter le coup pour ainsi me permettre de faucher ta jambe porteuse et de te faire tomber. Mais sinon c'était pas mal. Tu as encore beaucoup de chose à apprendre mais ton agilité est un grand atout.