Chapitre 5

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11 Septembre

Le temps que je parvienne à la voiture, j'étais trempé jusqu'au os. La tempête avait menacé toute la semaine.
Le peu de radio que j'ai capté -la poubelle n'en revenais que 3- émettaient un bulletin d'alerte météo. Les nuages étaient d'un noir d'encre, un avertissement a ne pas prendre à la légère, en pleinne saison. Je m'en moquait, cependant. Il fallait que je m'aère la tête et que je tâche de comprendre ce qui se passait, même si je n'avais pas la moindre idée de l'endroit ou j'allais.

Rien que pour quitter le parking, j'ai été contrainte d'allumer les phares.
Je n'y voyais pas à plus d'un mètre. Pas une journée pour conduire. Les éclairs zébraient le ciel sombre. Je les ai comptés, comme Ethan m'avais appris, des années au paravent - un, deux,trois le tonnerre à grondé, un signe que l'orage était proche- trois kilomètres d'après le calcul d'Ethan.

Je me suis arrêté au feu devant le lycée, un des cinqs seuls de la ville. Je ne savais pas quoi faire. La pluie tambourinait sur la Poubelle, la radio ne cracher que des grésillements. Soudain, j'ai perçu quelque chose, tournant le volume à fond, la Musique à retentitm dans les hauts-parleurs crapoteux.

Le titre qui avait disparu de mon iPod, passa a la radio. Cette mélodie que personne d'autre que moi ne semblait entendre. L'air qu'avais joué Damien à l'alto. La chanson qui me rendait folle.
Le feu était passé au vert, et la Poubelle à bondi en avant. J'avançais à l'aveuglette. Nouveaux éclair. Un, deux. Ça se rapprochait. Les essuie-glaces ne m'étais d'aucune utilité.

Éclair. Un.

Le tonnerre à roulé sur le toit de la voiture, la pluie s'est mise à l'horizontal. Et le pare-brise comme si il s'apprêtait à céder à tout instant.
Ce qui, vu l'état de la caisse, n'étais pas improbable.
Je ne chassais pas la tempête. C'est elle qui me chassait, et elle m'avais trouvé. J'avais de plus en plus de mal de maintenir les roues sur la chaussée humide, et la Poubelle à dérapé, zigzaguant follement sur les deux voies de la Nationale.

La visité était nulle. J'ai enfoncé la pédale de frein, la voiturette à effectuer plusieurs tête à queue dans l'obscurité. Pendant une toute petite seconde, les phares ont clignoté. Et des yeux verts énormes m'ont toisé, au beau milieu de la route. D'abord, j'ai cru a un cerf.

Je me trompais.

Il y avait quelqu'un dehors !

Je me suis accroché de toute mes forces au volant. Mon corps à été projeté contre la portière.
Une main tendue. J'ai fermé les yeux, anticipant le choc.
Rien.
La Poubelle s'est arrêté dans un soubresaut, à moins d'un mètre de la silhouette.
Les phares formaient un cercles de lumière pâle dans l'averse et se reflétait sur une de ces capes de pluie bon marché qu'on trouve à 20 dollars dans les drugstores. Un homme. Lentement, il a retirer sa capuche, exposant ses traits aux gouttes.
Prunelles vertes, cheveux noirs.
Damien.
J'avais le souffle coupé. Je savais que ses yeux n'était pas ceux qu'il avait à l'instant. D'habitude, il était d'un marron foncé, tellement foncé que l'on aurait pu les confondre avec du noir.
Il paraissaient différents, différents de tous les yeux que je n'avais jamais croisé. Immences et d'un vert artificiel, d'un vert électrique, comme celui des éclairs qui déchiraient le ciel.
Debout, sous la pluie, il était presque inhumain. Son loup avait pris place.

Je suis descendu de la Poubelle sans couper le contact , laissant la portière ouverte. Ni lui ni moi n'avons prononcé un mot, plantés au milieu de la Nationale, sous un déluge comme on n'en connaissait que lors d'un ouragan ou d'une tempête de force 12.

Un grognement ce fit entendre, ce n'était autre que lui.

En une fraction de seconde, je me retrouva sur le capot de la Poubelle. La main de Damien autour de mon coût.

- Pourquoi m'évite tu !? Cria-t'il

-Damien... Je...

- Sais-tu que nous sommes liés?! Cria, encore une fois, Damien, tous en augmentant sa pression sur mon cout. M'obligent a respirer difficilement. Troublant ma vue.

-Je...Da...

Puis plus rien. Trou noir.

Le Journal D'une LouveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant