La maison des malheureux.

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Ma chambre était au rez-de-chaussé située à coté de la chambre des adultes. Elle comportait un grand lit style baldaquin grandeur Queen. Décorée de peinture bleue poudre avec des collants de petits papillons et de fleurs. J'avais une grande fenêtre qui donnait sur la cour arrière et qui laissait pénétrer la lumière du soleil pendant presque toute la journée. Il y avait une commode énorme qui contenait mon trop plein de vêtements de bébé, et de l'autre côté une maquilleuse encrée d'un miroir imposant mais magnifique. J'avais aussi un grand walk-in où étaient entreposé mon "magasin à jouets". C'était vraiment une chambre de rêve typique des revues de concept déco-maison. Je les aimaient tellement de m'avoir offert une chambre aussi luxueuse! Curieuse comme je suis, je voulais voir celle de mon frère et ma soeur pour voir leurs "chambres rêvées". En voyant l'état de leur chambre je croyait que c'était peut-être des rénovations et qu'elles n'étaient pas encore terminée. À cet instant je ne me pose plus de questions. Plus les jours passait plus je comprenait que ces champs de construction était leurs chambre. J'aurais préférer mourir que de savoir ma fratrie passer autant d'années dans le rejet total et l'innocence d'être de jeunes enfants qui ne demandent que d'être aimer. Précisément, mon frère dormait sur une vieille base de lit en mélanine où on y voyait des clous ressortir d'un peu partout. Ma soeur elle avait le droit au plancher..de béton! Et quand je rentrait dans ma chambre je n'arrivais toujours pas à comprendre ce qu'ils ont pu faire pour être traités comme des vieux torchons qu'ont se presse de mettre à la poubelle au moindre caprice. Dans mon petit coeur de  bébé fille je n'était pas sur de vouloir les aimer, j'avais même peur quelques fois.

Dis..c'est quand le bonheur ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant