Chapitre 1

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             1/CÉCILIA

     Elle est seule dans sa chambre. Ses volets fermés, sa porte close. Elle écoute de la musique : « Il est où le bonheur » de Christophe Maé. 

     Sa chambre n'est pas grande: un lit, un meuble télévision avec l'imagerie qui va avec, une armoire et une table de chevet. Seule sur le lit, elle essaie de s'endormir mais rien à faire le sommeil ne vient pas.

       En recouvrant les yeux, elle remarque que la porte est entrouverte.
« Je l'avais pourtant bien fermée, étrange...» se questionne-t-elle entre deux pensées. Elle se lève. Le contact entre ses pieds et le sol lui semble plutôt froid. Ses pas lourd encore endolorie résonne sur le carrelage.

       S'assurant de bien fermer sa porte en veillant à bien verrouiller le loquet, elle repars se coucher.

       Ses paupières lourdes sont sur le point de se refermer, quand elle entend un bruit métallique tinter au sol. Son cœur se met a s'accélérer. Elle l'entend même résonner dans sa tête.

    Ouvrant ses yeux, elle découvre avec stupéfaction que la clé de la porte est tombée. Regardant sa serrure, celle-ci semble se déverrouiller lentement. Un bruit lent s'entend avant que sa porte se déverrouille.

    Avec stupéfaction, Cécilia se met en position assise sur son lit, fixant la porte, plus précisément la poignée. Celle-ci commence à bouger. Avec un léger grincement, la porte vient de s'ouvrir.

       Elle lève progressivement sa couette, se préparant au pire. «Calme, reste calme » pense elle. Après plusieurs secondes qui lui semblent interminables, personne ne se présente.

       Elle se lève, éteins la musique. Tout est calme, pas un bruit, le calme total.

     S'approchant de la porte entrouverte, elle sors sa tête à l'extérieur et allumé la lumière pour se rassurer qu'il n'y ai personne, c'est le cas. Elle décide de faire un petit tour de ronde. Le carrelage semblent plus chaud dans le couloir.

    Arriver vers la salle à manger, se situant à la fin du couloir, sa chaîne Hi-Fi se rallume avec la chanson de Christophe Maé, volume à pleine puissance. Toute la maison est au rythme de la chanson.

     Cécilia ne peux pas croire se qui se passe. Elle ne peux vraiment pas, c'est surréaliste ! Il doit y avoir quelqu'un chez elle ! Elle reste pétrifiée durant quelques secondes en écoutant la chanson avant qu'elle ne bouge et décide d'appeler la police. 

     Mais elle se rend compte que son téléphone est resté dans sa chambre. « Y retourner est de la folie, il le faut au moins de quoi le défendre » se dit-elle. Cécilia décide alors d'aller chercher un couteau dans la cuisine, pour se préparer au pire, mais surtout à se défendre. 

    Arriver dans la cuisine, elle allume la lumière. Pendant une fraction de seconde, il lui semble voir un visage à la fenêtre, un visage familier mais pas humain. «C'est mon imagination » marmonne t-elle.

    Cécilia regarde autour d'elle, elle se sens observer, elle sens des yeux la fixer. Ses poils fins s'hérissent sur sa peau. Une sensation, comme un poids s'empare d'elle. Se saisissant du couteau le plus proche, cette sensation semblent disparaître petit à petit. La présence d'un couteau en main semble la rassurer.

     Prenant son courage à deux mains, elle décide d'aller chercher son téléphone et surtout, d'affronter la personne qui devrait être présente. 

     Arriver à deux mètres de la porte de sa chambre, la musique s'arrête, tout comme Cécilia. Elle a l'impression que son cœur vient de s'arrêter. Il doit bien y avoir quelqu'un. Des pas se font entendre, précisément au fond de la chambre.

     Après quelques secondes dans bouger, elle décide de rentrer. Elle pousse violemment la porte du pied. La poignée heurte avec brutalité le mur. Cécilia bondit, et failli se couper. Mise à part cette peur, il n'y a pourtant personne.

     Comment est-ce possible ? Qui s'amuse avec elle ? Dans le doute, Cécilia se dit qu'il s'est peut-être caché sous son lit. Elle y regarde, rien non plus. Est ce réelle ? Pour en être sûre, elle se pince. Une petite douleur lui confirme qu'elle ne rêve pas, que ça l'est bien. Est ce son imagination qui lui joue des tours ? Elle ne le sait pas, elle ne sait plus, elle ne comprend pas. 

     Son idée principale lui revient. Elle doit téléphoner à la police. Son téléphone est sur sa table de chevet, situer en face d'elle. Elle s'en saisit, alla pour composer le numéro lorsque son téléphone affiche un écran noir. Il à du s'éteindre. Prête à le rallumer, une voix masculine et grave sort du téléphone:

-Il est où le bonheur ? Il est derrière toi !

Une nuit de terreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant