Chapitre 36

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Un énorme sourire apparut sur mon visage. Elle s'est portée volontaire pour m'accueillir chez elle. Je n'en crois pas mes yeux !!

Elle avance vers moi, s'approche des assistants sociaux et leur fait la bise. Elle les a tutoyés ! Elle les connait ? Mais comment ça se fait ?

Elle : " Tu vas venir vivre avec moi pendant un certain temps, ça ne te dérange pas au moins ? "

Moi : " Je préfère mille fois être avec toi qu'avec un inconnu, merci ! "

Madame Ostrenegan ajouta qu'elle la connaissait depuis très longtemps et qu'elles avaient déjà travaillées ensemble plusieurs fois et que donc que je ne risquais rien avec elle. Je la connais moi aussi et je savais que je ne risquais rien ! Je me sens en sécurité avec elle.

Je n'avais qu'une envie, c'est de quitter cet hôpital. J'en avais marre qu'on me regarde avec des yeux remplis de pitié. Car tout le personnel de cet hôpital savait que ma mère avait essayer de me tuer.

Madame Ostrenegan m'indiqua donc la date du rendez-vous avec le juge pour enfant : mercredi 15 août. Le rendez-vous était donc fixer dans une semaine précisément.

Je fis mes dernières "valises" et passa à l'accueil de l'hôpital pour signer les derniers papiers médicaux. Je suis enfin prête à sortir. Je suis poster devant les portes coulissantes de l'hôpital et j'attends, pas longtemps, juste quelques secondes, puis franchis enfin la porte. Je ne sais pas ce qu'il va se passer ensuite, a par que pendant une semaine je vivrais chez M qui s'est portée volontaire mais ensuite ? Que vas t'il se passer ? Que vas dire le juge ?

Une semaine plus tard, au tribunal

Je suis juste devant la porte ou va se jouer mon avenir. Je stresse énormément de revoir ma mère. La connaissant elle va s'énervée et vas s'en prendre à moi... Heureusement pour moi, M est présente. Elle est partie se prendre un café.

J'ai les membres qui tremblent et mon cœur qui s'accélère. Je suis à deux doigts de me faire une crise d'angoisse, je sais car j'en ai souvent fait auparavant. M revient à mes coter et me rassure. Elle me prend dans ses bras juste avant de m'indiquer de m'asseoir avec elle sur un banc. Elle tient ma main et me dit des mots du genre "courage", "Je suis là ", "tout se passera bien", "ne t'inquiète pas" mais j'ai peur quand même. J'aperçois au loin ma mère, elle avance d'un pas déterminée. Pourquoi est-elle sereine alors qu'elle risque la prison pour tentative d'homicide ? Je stresse de plus en plus.

" Veuillez entrer, l'audience va débuter ! "

J'entre dans cette petite salle de tribunal avec mon avocat ainsi que M. Ma mère est derrière moi, elle est elle aussi accompagné d'un avocat. Mon cœur bat de plus en plus. Le juge entre donc dans la salle et tout le monde se lève signe de respect. Je me retourne vers M et la regarde avec un air apeuré. Elle me dit tout bas courage mais je vois dans ses yeux de la peur...

Mon avocat explique au juge qu'il détiendrait une vidéo prouvant l'acte de ma mère. Le juge demanda à la voir. Il prit le cd, l'inséra dans l'ordinateur et démarrera. A la surprise de tout le monde, la vidéo devient toute noire et s'arrêta d'un coup. Mon avocat, confus, assura au juge qu'il avait vu le contenue et que d'autre personne l'avait vue et qu'il pouvait les convoqués à la barre pour témoigner sur l'honneur. Mais le juge ne voulait pas écouter plus et préféra rendre son verdict.

" Puisqu'il n'y a aucune preuve, mademoiselle X retournera vivre avec sa mère et les charges retenues seront enlever sur le champ. Fin de l'audience ! "

A l'annonce de ce verdict, mon cœur cessa de battre quelques secondes. J'allais retournée vivre chez moi ? J'allais retournée vivre chez une personne qui avait essayée de me tuer ? Il appelle cela une justice ?

Des larmes envahirent mes yeux. Je regardai M qui était choquée par le verdict. Je lui lançai un appel au secours mais que pouvait-elle bien faire ? Je baissai donc la tête et laissa couler mes larmes. A la sortie de la salle, je ne pus m'empêcher de partir au toilette pour me réfugiée. Arrivée sur place, je m'enfermais dans une des deux toilettes et m'asseyais par terre. Je ne pus m'empêcher de fondre en larmes. Mes yeux me brûlèrent et le mascara coula. Soudain quelqu'un entre dans les toilettes, je me retenu pour que personne n'entende mes pleures.

M : " C'est moi X, je sais que tu es la, sort s'il te plaît "

J'acquiesce et aperçois mon reflet dans le miroir. J'aperçu une fille avec une mine pitoyable. Le maquillage avait coulé sur son visage et elle avait le visage tout rouge. J'essuya mon visage tandis que M me tendis une lingette démaquillante. Elle ne m'avait jamais vue ainsi. A vrai dire personne ne m'avait jamais vue pleurer. Je n'aimais pas montrée mon coter sombre. J'ai toujours tout cacher sous le maquillage. La tristesse, les joues gonflées, les marques de ceintures, l'auto mutilation. C'était la première fois qu'on me voyais ainsi.

M : " Quoi qu'il se passe, tu m'appelle ! Surtout ne reste pas dans ton coin ! "

Je baissai la tête, je n'avais plus la force de parler... Soudain ma mère entra.

Ma mère : " Tu es là, aller viens on rentre à la maison"

Je la suivis sans rien dire.

L'histoire De L'Ado XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant