Chapitre 45

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Je suis en route pour aller chez moi lorsque mon téléphone se met à vibrer. Je le sors de ma poche et regarde le contact qui s'affiche. C'est Stacy qui m'appelle. Je décroche.

Stacy : " Ma puce, j'ai quelque chose à te dire, il faut que tu te dépêche de rentrer chez toi ! "

Moi : " Comment tu sais que je ne suis pas chez moi ? "

Stacy : " Je suis devant ta porte c'est pour ça ! Où es-tu ? "

Moi : " J'arrive dans 5 minutes attend moi je me dépêche ! "

Je raccrochai et me dépêcha de rentrer chez moi. Arrivée dans mon hall Stacy me saute dans les bras. Oui ça fait trop longtemps que l'on ne sait pas vue elle et moi. Je rentre chez moi et pose les courses dans ma chambre. J'invite Stacy à rentrer. Elle se pose sur le canapé et me regarde avec un air triste. Que se passe-t-il, lui demandais-je. Elle m'expliqua qu'elle était passée voir Brian à l'hôpital et qu'arrivée là-bas, elle avait surpris une conversation téléphonique. C'était Brian qui était au téléphone avec une certaine Alicia. Elle m'expliqua qu'elle avait écouté ce qu'il lui disait et qu'il lui avait dit, juste avant de raccrocher " Moi aussi. Bisous " comme s'il avait répondu à un je t'aime. À l'annonce de cette phrase je ne pouvais m'empêcher d'avoir mal. Avoir mal au cœur plus précisément. J'avais l'impression que mon cœur se brisait en mille morceaux. Mais puisque Stacy était là, je ne pouvais, enfin je ne devais pas pleurer. Je ne suis pas ce genre de fille à pleurer devant les gens. Non moi je suis celle qui rigole et qui souris à longueur de journée. Elle me regarda et ajouta une phrase du genre si tu veux pleurer, pleures, je ne te jugerais pas, au contraire sa serai même normal. Je lui répondis que je m'en foutais de lui alors que ce n'est pas le cas. J'ajoutais un " Je dois faire à manger, ma mère va pas tarder " alors que je savais très bien qu'elle n'allait pas rentrer ce soir. C'était histoire qu'elle rentre chez elle, pour que je puisse exploser. Je n'aimais pas qu'on me voit dans un sale état, je préférais partir et pleurer dans mon coin. C'était cent fois mieux pour moi. Pourtant les autres filles, les autres personnes, aimaient pleurer et être réconforter. Moi non, je n'étais pas comme cela.

Une fois partie, je me mis à sortir toute les larmes de mon corps. Tout le mal ressortait de moi. Je pleurais pour différentes raisons. Brian, l'homme que j'aimais plus que tout, me trompais avec une certaine Alicia ; Ma situation ; Ma famille ; les coups... Je décidai donc de d'aller parler, face à face à Brian. Je voulais des explications !

J'essuyais donc mes larmes, et me rendis, déterminer, jusqu'à l'hôpital où se trouvait Brian. Arrivée sur place, je fonce dans sa chambre. Je suis remontée comme jamais. J'ai envie de l'éclater, de l'étrangler, de le gifler. Je déboule dans sa chambre tel une hystérique. Heureusement pour moi ses parents sont partis.

-Moi : " Comment tu as pu me faire ça ?! Moi qui comptais sur toi ! Moi qui t'es confiée ma vie ! Tu es vraiment qu'un salaud ! "

-Brian : " Attend mais de quoi tu parles ? Qu'est-ce qu'il se passe ? "

-Moi : " Je suis au courant pour Alicia ! Pour ta pouffiasse qui te sert d'amante ! "

-Brian : " Attend je vais t'expliquer. "

-Moi : « Tu ne nie pas ? Sa veux dire qu'une chose, c'est vrai. "

La colère commençait à disparaître et à faire de la place à la tristesse.

-Moi : " Comment à tu pu me faire ceci. "

Je partis en courant de sa chambre, les larmes au coin des yeux. Brian me suivait et je décidai donc de monter les escaliers pour le semé. Les escaliers me conduisirent sur le toit de l'hôpital.

Je m'arrêtai une petite seconde. Je m'assis et me mis à réfléchir. Je n'ai plus rien qui me retiens dans ce monde alors pourquoi rester ? Je m'approche donc du rebord de l'immeuble. Je verse mes dernières larmes, et m'approche de plus en plus du rebord. Je déplie mes bras et ferme les yeux. Je suis prête à sauter. Rien ni personne ne pourra m'en empêcher. Je vais sauter. Adieux.

L'histoire De L'Ado XOù les histoires vivent. Découvrez maintenant