Prologue

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-Mademoiselle Colle?

-Présente.

-Pourriez-vous vous assoir de façon décente mademoiselle? Débita le professeur, délaissent sa liste de prénoms pour me réprimander.

Je me redressai paresseusement, le regardent dans les yeux avec cet air de défi que j'aime bien prendre. Dès qu'il se retourna, je repris ma position initiale.

C'est la première journée et j'en ai déjà assez. Je ne suis pas le genre de fille qui s'attire des ennuie, au contraire. Pourtant depuis quelques temps je sais que tant que j'ai de bonne notes, les professeurs ne me font pas chier.

C'est long.... mais de quoi il parle? Si j'écoute est-ce que le temps va passer plus rapidement?

Je me décide donc à portée attention au court quand on cogne à la porte. Super, moi qui m'étais décidée à écouter ce que ce vieux fou avait à dire!

-Excusez-moi Monsieur...? Lança le professeur, cherchant le nom de l'intrus sur sa liste.

- Harris, James Harris. Lança-t-il.

Je détournai la tête afin de voir un garçon aux cheveux brun. Il les portent à la décoiffer et ses yeux sont d'un bleu simple. Il renvoya une mèche bouclée vers l'arrière montrant la collection de bracelet qu'il portait au poignet droit.

-Allez vous assoir là bas. Dit l'enseignent en désignant la place libre à côter de moi après avoir consulté son plan de classe une vingtième fois.

Il s'installa rapidement et dès que le cours recommença, il tenta le tout pour le tout.

-Dit donc, tu te brosse les cheveux à l'occasion l'épouvantail?

C'est à moi qu'il parle?

-Eh Casanova, va voir là bas si j'y suis . Lui lançais-je amèrement.

-C'est qu'elle mord la petite. Me dit-il en rigolant. Je déconne, moi c'est James.

-Je ne donnerais même pas ce nom là à mon chien.

-Ouuh quel caractère!

Je me concentre sur le cours. Je n'ai pas de temps a perdre avec des imbéciles dans son genre.

L'heure du déjeuner est arrivé et je m'installe dans mon coins près de la fenêtre avec un roman. En plus d'être le coins le plus reculé de la cafétéria, c'est aussi le seul où personne ne viens car les joueurs d'échec y dînent.

Je mange donc tranquillement tout en lisant quand un groupe de garçons arriva.

-Tu bouges. Me lança le garçon du cours de mathématiques.

-T'es qui au juste? Dis-je afin de le dérouter.

-On avait math ensemble.

-Je crois pas, une tête aussi moche que la tienne j'aurais pas pu oublier. Lui crachais-je avec mon sourire le plus faux.

Enfait, il est vraiment beau.Ses yeux bleu, ses cheveux brun mi-long ,sa mâchoire si bien définie et sa carrure est à tomber.Mais il m'agace  à croire qu'il peut me faire dégager.

Toute sa bande se mets à rire avant de partir.

Vers la fin de la journée, j'arrive dans ma chambre à l'internat juste à coter du lycée. Quelques minutes plus tard, j'entend un énorme bouquand dans l'autre chambre. Après une dizaine de minutes, je vais cogner et quand la porte s'ouvre sur James torse nue j'ai complètement pêter les plombs.

-Encore toi putain c'est pas possible! En Géo,en math,en français et dans l'internat aussi! T'es une malédiction !Hurlais-je.

-Salut à toi aussi. Me dit-il avec un sourire.

-Pourrais tu baisser le volume de ta stéréo s'il te plaît? J'essai de travailler.

-SAM! VIENS BAISSER TA MUSIQUE, LA VOISINE AIME PAS TROP TON ROCK DOUTEUX

La musique diminue et un mec identique à James arrive dans le cadre de porte en ronchonnent.

-Mais il est très bien mon rock.

Au moins lui il prend la peine de s'habiller!

-Dieu du ciel, qu'ais-je fais pour vivre cet enfer!

-Pas cool chérie, nous sommes très gentil tu sauras. Me dit le jumeau au chandail.

-Je m'en fiche, tant que ta stéréo n'est pas trop forte, que vous ne faites pas trop de boucan et que j'arrive à me concentrer, on ne se reverra plus jamais. Dis-je plus amère encore.

-C'est bon avec moi dit James avec un sourire de gagnant.

-Oh allez franchement, si jamais t'a besoin d'œuf un bon matin tu regrettera de ne pas faire amis,amis avec nous. Dit Sam.

-J'irais faire amis,amis avec la supérette du coins c'est gentil. Dis-je avant de partir.

En entrant, je m'affale sur mon divan, avec un début de crise de panique. Je déteste parler aux gens. Avoir une conversation me rend toujours très nerveuse puisque je suis toujours sur la défensive et celle-ci n'a pas fait exception. Je m'étire donc pour prendre le petit flacon dans la pochette avant de mon sac et me pris un cachet avant de m'étendre de nouveau sur le dos, les yeux au plafond.

Et si elle me retrouvais? Si ce James était aussi cruelle que lui. Si les professeurs agissaient comme les anciens. Si je reprenais du poids et qu'on me détestait de nouveau?

Tant de questions auquelles je n'aurais pas réponse ce soir puisque les mathématiques m'appelle.

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