Who am I

V

-D'accord donc à vendredi, dit-elle avec un clin d'œil.

Je retourne ensuite chez moi. Quand j'arrive, il est déjà vingt heure trente. Je m'empresse d'aller prendre ma douche. Je ne peux pas me coucher très tard, car Sylvain m'oblige à éteindre la lumière à vingt-et-une heure trente. Une fois dans la douche, je me surprend à penser à Noël. Le temps des fêtes approche à grand pas. Bientôt, il y aura une ambiance romantique  et gaie dans l'air. Mon esprit, contre moi, divague vers Olivier. Je crois qu'il me plait bien. Je finis de me laver, mais reste sous la douche pour profiter de la chaleur. Sur la porte vitrée de celle-ci, on peut lire dans la buée:
''Porte le sel''. Je n'y comprends rien. Étant sur que ça provient d'Alexender, mais ignorant ce que cela signifie, je décide d'y revenir plus tard.

Je suis dans le salon négociant avec Anouk et Sylvain:

-Est-ce que je peux aller chez Natasha en fin de semaine?

-Mais bien sûr! Quand?

-Vendredi soir à dimanche après-midi, dis-je suppliante.

-Tu ne trouves pas que ça fait beaucoup?

-Oui tu pourrais y aller de samedi à dimanche à la place, propose Sylvain en entrant dans la conversation.

-Non, c'est vraiment important.

Il se regarde pour prendre une décision.

-Non. C'est trop.

Je sort mon argument de béton.

-Je suis vraiment sous le choc à propos de ce qui est arrivé à ma famille et je veux en parler avec elle, ai-je insisté ne pouvant, malgré moi, de faire un sourire en coin.

-D'accord alors.

-Merci!

Je monte dans ma chambre pour régler une autre petite chose.Je me rends à mon garde-robe pour prendre mon jeu de Ouija. Je l'installe et commence.

-Alexender More manifestez-vous, si vous êtes là.

Rien.

-S'il vous plait, j'ai besoin de votre aide.

Rien...

J'attend toujours...

Rien encore...

C'est long...

Je lis, mais je ne range pas le jeu, au cas ou...

Je ne peux pas me concentrer sur ma lecture...

Je me décide enfin à ranger Ouija. Je vais me coucher épuisée. Tout d'un coup, j'entend un son semblable à un grognement. Il se clarifie:

-Le danger te guette, fait attention, me préviens une voix sombre.

-Mais à quoi Alexender, à quoi?

-Fait attention! répète la voix.

-Est-ce toi Alexender! Que dois-je faire? Est-ce que je dois croire Olivier, est-ce qu'il me dit la vérité? J'ai peur! Pourquoi me vie est-elle chamboulé ainsi? ai-je criée en pleurant.

-Vas-tu bien Daphnée?dit Silvain en entrant un air soucieux sur le visage

Super, en plus, ils vont me prendre pour une cinglé et m'envoyer à l'asile.

-Oui, oui, je pratique simplement une pièce de théâtre, ai-je menti.

-OK, mais c'est l'heure de te couché maintenant.

-OK, bonne nuit.

-Bonne nuit!

Je vais me couchée dans mon lit. Quand tout à coup j'entend un bruit. ''Ce n'est que le vent, ce n'est que le vent'' me répète ai-je sans cesse. Je m'endors tant bien que mal après quelques longues heures.

Le jeudi matin, je vais voir Olivier pour savoir comment nous allons nous y rendre. Il me dit qu'il a son permis et qu'il se débrouille assez bien. Il viendra me chercher à quinze heure au parc près de chez moi. J'ai une petite crainte, car je ne le connais pas super bien,mais je crois que je peux avoir confiance en lui.

Le soir même, je me prépare pour aller au centre commercial avec Natasha, car cette histoire nous a beaucoup éloigner. Elle me l'a demandé ce matin. Sa mère ira nous reconduire. Je prends ma douche en vitesse et m'habille. Quelques minutes après avoir fini de me préparer,quelqu'un sonne à la porte. J'ouvre celle-ci et je trouve une lettre sur le porche. Elle me rappelle quelque chose... Elle est identique à celle qui était avec le bouquet de fleures gigantesque. Étrange! Je décide d'aller chercher celle de la dernière fois.Ceci est inscrit:''Je n'ai pas le choix. Fait attention! J'arrive!'' J'ouvre ensuite la plus récente. Il est écrit exactement la même chose. Je l'a mets de côté pour ne pas me laisser distraire par ces histoires durant notre activité. Je vais regarder ça plus tard. Je monte les marches,pour me rendre à ma chambre, avant d'entendre trois petit coup à la porte. Je cours pour aller répondre. Cette fois, c'est Nat.

Je me dépêche d'aller dire au revoir à Anouk et je vais m'asseoir dans l'auto de la maman à Nat. Une fois arriver, madame Boner nous salut et nous dit qu'elle viendra nous chercher à vingt-et-uneheure. Natasha et moi la saluons et nous nous rendons à notre magasin préféré. On fait la même routine que nous avons toujours fait: on fait trois boutique, on va souper et nous finissons par le reste de nos boutique favorites. Après avoir manger nos sushis, je me rends à la salle de bain. Une fois que j'ai fini ce que j'avais à faire, j'essaie d'ouvrir la porte,sans succès. Quelqu'un est adossé contre celle-ci. En regardant par la petite craque, j'aperçois Nat. Elle pleure à chaude larme et chuchote:''Non, non, je ne peux pas.''Celle-ci ouvre brusquement la porte et me mets un couteau sur la gorge. J'ignore où elle l'a pris, mais ce n'est ni le temps, ni l'endroit. Je recule jusqu'à ce que je sois accoté au mur. J'essaie de crier, mais aucun son de sort de ma bouche. Quelqu'un entre juste avant que Natasha m'égorge. Celle-ci ce retourne et cache le couteau derrière son dos. J'en profite pour me sauver. La fille qui à voulu me tuer me bat à la course, mais j'ai une longueur d'avance et avec l'adrénaline, j'ai l'impression de voler dans le centre commercial. Je sors par les portes principales. Elle me suit encore. Ma maison est à cinq kilomètres d'ici. Je ne sais pas comment je vais y arriver. Je vois un groupe de personnes devant moi. Je me faufile entre eux, mais je ne continue pas. Je tourne dans une ruelle à côté en espérant qu'elle ne m'aie pas vu. Je me cache derrière une poubelle. Je vais attendre trente minutes avant de sortir et d'aller prendre l'autobus pour me retourner chez moi. Mes yeux se ferment lentement même si je veux rester éveillée.

-Où suis-je?

Je me rappelle m'être endormi dans une ruelle. Ce sont les flashs et les sirènes des autos de police qui m'ont réveillé. Je me lève et je vais voir ce qui ce passe. Un policier arrive en face de moi. Il me demande mon nom.