Chapitre 3: Un instant de folie

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19h

《 Allez les jeunes, je vous laisse à vos activités. On se retrouve ici dans une heure vingt, Katerine et moi allons faire un dessert pendant ce temps. Mousse au chocolat ça vous va ?

- Ouii, répondons-nous avec joie, ce qui, pour mon cas est rare.

- Bah Nina tu manges des desserts maintenant ?

- Bah oui Antoine mais disons que c'est assez exceptionnel. Mes seuls desserts se résument au fondant au chocolat, tarte aux pommes ou cerises et/ou mousse au chocolat à la rigueur, donc ouais c'est assez rare que j'en mange Toine Toine.

- Et les sucreries ?

- Mais tu sais très bien qu'elle déteste toutes les friandises, lui répond Alice.

- Oui mais je ne savais plus...

- Bon, on va voir le camping ?, demande Lucas.

- Ouais si tu veux, dis-je. De toute façon faut qu'on bouge, on a une heure vingt pour faire ce que l'on veut. D'ailleurs il faut que je finisse ma valise.

- Toujours pas ?, s'exclament le petit monde.

- Non toujours pas. Il faut que je mette mes chaussures, mes affaires de dernières minutes et bien sûr un ou deux maillots de bain.

- Es-tu au courant qu'on part même pas une semaine ?

- Oui joli papa. Mais tu sais très bien que je suis comme ça, les 3/4 c'est des "au cas où" et le reste c'est des affaires que je mettrai forcément et puis les maillots c'est parce que chaque mansion se compose d'un jacuzzi voire d'une piscine.

- Oui mais bon, tu es là pour t'amuser pas nager ou te prélasser. Enfin...

- On y va ?, dis-je.

- Yep. 》

Tout le petit monde me suivit à l'étage et je surpris une conversation du moins intéressante...

《 Alors comment tu vas Zoé ?

- Écoute je vais bien Paul.

- Quoi de neuf depuis les vacances ?

- Euh tu sais rien de spécial...

- Tu vas passer ta deuxième année de license, non ?

- Ouais, en fait je sais pas si tu sais mais je suis en psycho, dit-elle gênée.

- Oui je le savais, t'inquiète chérie !

- Ah... bah... je... je savais pas...

- Et c'est quand vous deux ?, s'exclame Lucas.

- Comment ça, c'est quand nous deux ?, disent Zoé et Paul.

- Non rien laissez tomber ! 》

Ouh je pense que c'est pour bientôt ces deux là ! Il faut que je parle à Paul d'ici la fin de semaine.
Nous arrivâmes au milieu du couloir et je leur ouvris l'avant-dernière porte à gauche pour les faire entrer dans mon univers, ma chambre. Celle-ci avait des murs aux couleurs épurées et accueillantes. La couleur gris minéral ornait mes pans de murs, mon lit, lui, était blanc tout comme le bureau, exceptionnellement absent. Les linges de maison étaient crème et taupe et ils contrastaient avec le gris clair du tapis. Un bout de lit crème, des étagères avec des livres et un fauteuil boudoire beige clair composaient aussi ma chambre. Malheureusement, le fauteuil et le bout de lit étaient dans la chambre d'amis, la place nous aurait manqué sinon. Devant le lit de taille Queen Size (160×200), se trouvait une porte coulissante longue d'un mètre, dès qu'on la franchissait on rentrait dans le dressing orné d'un pouf central taupe et d'un tapis crème. La chambre était en parfaite adéquation avec le dressing, il ne manquait plus que la salle de bain ; située à proximité de ma chambre, juste en face. Ses couleurs étaient sobres, elle était intelligemment pensée et très justement organisée, le blanc cassé et les nuances de gris régnaient dans la pièce. Un meuble double vasque contemporain y était posé, la douche à l'italienne faisait aussi partie du décors. Cette salle de bain était utilisée par mon frère, Mark et moi-même. Une deuxième salle de bain faisait partie de ce premier et dernier étage, elle était privative puisqu'elle était accolée à la chambre d'amis. "Mes parents" occupaient la chambre parentale au début du couloir, la première à gauche. Les toilettes simples étaient indépendants aux salles de bain et juxtaposés à la Pièce Multimédia. Ce premier étage était donc composé de quatre chambres dont deux parentales (chambre d'amis au fond à droite et chambre des parents), une salle de bain, un toilette et une pièce ouverte située avant la descente de l'escalier. Cette pièce contenait un canapé, une petite bibliothèque, une table basse en verre et une télévision, c'est la seule de la maison. Mes parents, ou plutôt ma mère et mon beau-père, avaient opté pour une seule boîte noire : le salon était plus chaleureux sans cette technologie ; la pièce avait donc eu le privilège de recevoir l'écran mural installé au-dessus de l'escalier à encorbellement et avait pour surnom "La Pièce Multimédia".

Just do it | Martin GarrixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant