Chapitre 16: Sébastien...

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Samedi 23 juillet

J'étais avec mon groupe habituel, c'est-à-dire Ambre et Anays, sauf que Zoé avait déserté et avais voulu rester avec Paul toute la journée, sauf qu'Antoine, Quentin et Lucas s'étaient rajoutés. Nous étions donc tous les six à traîner ensemble, à s'amuser, rire et passer de stage en stage, décors après décors, les personnes qu'ont voulaient voir mixaient qu'à partir de 16h45.
Un moment, Anays voulait absolument voir le musicien en cours et comme elle n'y parvenait pas une personne bien aimable, un jeune homme du nom d'Alexandre Darcy, lui avait proposé de monter sur ses épaules, bien qu'hésitante elle accepta par la suite et fut sur ses épaules dans la foulée. Une réelle complicité s'était créée entre Anays et le châtain, ils s'échangaient des regards et ils devenaient rouge pivoine dès qu'ils essayaient de se parler et bien sûr quand leurs iris marron foncé et vert se croisaient. À vrai dire il avait tout pour lui plaire, un côté un peu brésilien, un corps assez bien sculpté, des cheveux châtain clair en bataille mais organisés, sans compter le fait que Monsieur est un sportif de haut niveau en Allemagne, enfin, un vrai tombeur cet Alex !

Il était un peu plus de 15h30 et nous avions décidé avec le groupe de se diriger vers la scène principale afin d'attendre et de trouver une place pour pouvoir profiter aisément du mix de notre cher Julian. Après avoir passé par la boutique souvenir, puis au pipiroom pour attendre bien 10 à 15 minutes mes acolytes; nous nous avançâmes vers la Mainstage quand une personne me prit le bras violemment et me poussa hors du flux grandissant de festivaliers. Je me retourna et fis face à la personne et en découvris un Sébastien avec un sourire vicieux, ses potes maintenaient mes amis à l'écart, Quentin et Lucas hurlaient en se débattant de l'emprise des compères de Sébastien, qui lui en profita pour me resserrer encore plus mon poignet. La musique assourdissante cachait les plaintes de mes amis et vu l'endroit où nous étions, c'est-à-dire à plusieurs mètres de l'allée principale, il était difficile de nous trouver et donc de nous entendre.

《 Mais lâche-moi !, parvenais-je à crier.

- Non, tu restes vers moi. Je t'ai enfin retrouvé après des mois de recherches !

- Des mois de recherches ? Mais tu veux rire j'espère, la dernière fois que j'ai vu ton visage de psychopathe c'était hier ou avant-hier ! En plus, tu me harcèles en m'envoyant des messages, tu es plus qu'intrusif et tu me gueules dessus juste parce que je ne veux pas discuter avec toi. Je ne te parle même pas de ta personnalité agressive, violente et alcoolique envers tout le monde dont moi ! Donc steplait va pourrir en enfer mais avant, lâche mon bras !

- Absolument pas, j'ai des choses à t'apprendre ! 》

Il tira encore plus violemment sur mon bras droit, ce qui me fit plus mal. J'essayai de me débattre mais rien à faire, il me retenait encore plus le bras, d'ici peu je vais avoir une luxation de l'épaule tellement il me fait mal. Lucas et Quentin étaient incontrôlables, rouges de rage mais ils ne pouvaient rien faire, pas bouger à part observer la triste et horrible scène qui se déroulait devant eux; ceux-ci étant prisonniers aux bras des amis de mon agresseur.

《 Bon maintenant, ça suffit ! Lâche-moi je ne t'ai rien fait ! Et puis qu'est ce que tu me veux au juste ?

- Toi, fit-il avec un sourire pervers.

- Alors ça, hors de question ! Je suis venue pour m'amuser avec mes amis excepté toi ! Et tu veux en plus que- 》

Et je reçu une claque sur la joue gauche. J'étais sonnée mais j'avais entendu les paroles d'une autre personne.

《 Lâche-la ! Ne la touche plus ! Dégage d'elle avant que tu reçoives une droite !, déclara un jeune parlant anglais.

- Parce que tu crois que tu me fais peur avec ta capuche et tes lunettes de soleil ?, renchérit Sébastien en anglais.

- Tu sais pas qui je suis alors ta gueule. Et puis on t'a pas appris à respecter les femmes ? Elles sont pas tes jouets et encore moins tes objets ! Ne t'approche plus d'elle sinon je te garantie que tu es un homme mort. 》

Pendant qu'ils s'expliquaient un jeune homme guère plus âgé que moi me recula de leur champs. Il était assez grand et malheureusement je ne voyais pas son visage: il était caché par une casquette grise et la capuche de son sweet gris ainsi que d'une paire de lunette de soleil. Je me demande pourquoi ils ont mit un sweet alors qu'il doit faire plus de 30°C dehors... Ce jeune homme me disait quelque chose, tout comme son camarade, sur le moment je ne pu pas les distinguer même si leur accent et voix m'étaient très familiers...

《 C'est pas à toi de décider à ma place mec à capuche !

- Calme-toi ! Tu ne me feras jamais la morale ! Jamais elle ne sera ton objet, c'est clair ! Les sentiments des femmes ne sont pas des jouets que l'on peut manip- 》

Il n'eut même le temps de finir sa phrase que mon agresseur lui donna un coup de point dans la gencive. "Mon sauveur" renchérit avec deux points dans la mâchoire et le nez.
Deux, trois gouttes de sang plus tard, le jeune homme au sweet gris bondissa pour séparer les deux hommes. Leurs paires de lunette s'éjectèrent de leurs visages, leurs capuches s'enlevèrent également.

Une fois séparés et l'autorité arrivée pour renvoyer du festival Sébastien et ses acolytes pour cause de violence et de possession de produits illicites, les deux jeunes se retournèrent vers moi, je leur dis merci, les regardais et les aperçu, eux et leurs yeux bleus. Ces yeux impossibles à oublier que je reconnaîtrai entre mille. Eux, les néerlandais venus de "nul part" et maintenant connus de par le monde, eux, ces BFAM, avec qui j'avais eu déjà l'occasion de parler... Mais envolés deux secondes plus tard je ne sais où...

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Bonsoir mes petites pizzas !

J'espère que tout va bien de votre côté 🤗

Ce chapitre est cependant plus petit que d'habitude, il n'atteint même pas les 1000 mots... Enfin bref, je ne vois pas trop quoi vous dire mis à part le fait que ce chapitre contient un morceau du prologue.

La musique en média est l'hymne officiel de Tomorrowland composé par Hans Zimmer, écoutez-là elle extrêmement relaxante et purement addictive 😂😍😍

Sur ce, gros bisous ! 🙈❤

Just do it | Martin GarrixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant