Je m'arrête devant ma maison, ou plutôt, ce qu'il en reste. Je pousse la porte les yeux fermés, je ne veux pas affronter la réalité mais je sais que le seul moyen d'avancé dans cette situation c'est d'affronter ça. J'ouvre le yeux et j'étouffe un cri de surprise. La cuisine et le salon sont complétement détruits. La cuisine, d'origine si blanche, est couvert de suie noir et les carreaux du mur sont brisés. Tout les placards sont ouverts et tout le contenu à été éjectée par terre. Je marche sur les morceaux de vaisselle complétement démolit. Je sors de la cuisine et me dirige vers le living room. La télé est par terre mais c'est le dernier de mes soucis. Les ressorts du canapé sont sorti des gros coussins, un peu comme dans les dessins animés. Je me frappe mentalement pour avoir fait une comparaison aussi idiote dans les circonstances actuelle.Je marche jusqu'à la baie vitrée qui est une des rares chose intacte. Je la prend et la tire sur le côté, elle se décroche et je recule le plus vite possible. Je trébuche et tombe par terre. La baie vitrée ce brise à mes pieds. Je me recroqueville encore plus et me bouche les oreilles. Je me relève et regarde les morceaux de la baie vitrée que je viens de casser. Ce n'est si grave, vu le bazar ici, ça passera inaperçu.
Je décide de monter à l'étage même si je voudrais quitter cet endroit le plus vite possible. Les escaliers sont dans un état déplorable. Je me coince plusieurs fois le pieds entre les lamelles de bois. Une fois arriver je rentre dans ce qui étais ma chambre. Je pousse la porte. Mon armoire, mon lit, ma commode, ma bibliothèque... tout à été détruit. Je m'assieds sur mon matelas déplumé en regardant la pièce, voir si quelque chose avait été épargnée. Je distingue quelque chose entre les débris qui attire mon attention. C'est un cadre rouge avec une photo de mes parents, ma petite sœur et moi. Sans que je le décide des larmes roule sur mes joues. Puis, prise d'une haine soudaine, j'attrape n'importe quel débris et les jette contre les murs. Je fond en larmes et pleure près d'un dizaine de minutes. Pourquoi je suis la seule épargnée ? Pourquoi cette bombe, à cet endroit précis ? Pourquoi pas devant la maison de quelqu'un d'autre ? Deux famille ont été réduit à néant à cause de... Je ne sais même pas ce que cette chose foutait là ! Ma famille y est passer et celle de la maison d'en face aussi, mon seul vrai ami est sûrement mort à l'heure qui est ! Je pleure parce que je ne sais pas comment évacuer toute ces émotions. Je me surprends à passer la porte de la chambre de ma petite sœur. Sa peluche est encore entière. C'est un éléphant rose pâle qu'elle appelait Bubulle. Je le prends dans mes bras et le serre contre moi. J'enjambe les débris jusqu'à la salle de bain. J'actionne le robinet et, à mon plus grand étonnement, l'eau froide s'écoule. Je me penche pour boire et je me regarde dans le miroir brisé. Je suis plus pâle qu'un mort et j'ai des énorme cernes violettes sous les yeux.
-Adixia...
Cette voix grave je la connais. Je me retourne et reste figée. Je touche sa joue et je regarde ces yeux noirs pour m'assurer qu'il est bien là devant moi. Il prend ma main et je colle mon front au sien.
-Dieu merci tu es vivant... dis-je en chuchotant.
Il s'assied contre le mur et m'attire contre lui. Nous restons là une vingtaine de minutes, peut-être plus. Je voudrais penser à rien et rester dans ses bras protecteurs. C'est la première fois que je me sens aussi bien depuis une semaine.
Je me souviens quand on m'a annoncer que mes proches n'ont pas survécu. Je m'étais réveillée dans une chambre entièrement blanche avec des fils collé contre mon bras. Une infirmière était entrée et m'avait expliquer la situation de ça voix douce en me regardant me décomposer à chacune de ces paroles. Elle m'avait pris la main pour me réconforter, je suppose. Mais ça n'a pas suffit, les larmes menaçaient de tomber mais je les ai versé une fois seule dans cette horrible chambre.
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Coïncidence
Teen FictionUne bombe à ravager sa famille, c'est la seule survivante. Elle n'a personne chez qui aller, elle est obligé de vivre dans l'internat de sa ville. Sa malchance fait qu'elle finie dans la chambre d'un garçon. Ce n'est pas un garçon de très bonne fréq...