Chapitre 3

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  Quand on arrive, je me rends compte que le gars à côté de moi descend au même endroit. Remarque futile puisqu'il y a peu de chances pour que je le recroise un jour.

  Je hèle mes amis pour qu'ils se bougent, histoire d'avoir le car. On se dirige rapidement vers un car qui nous mènera à destination. Cette fois-ci c'est Mélodie qui se met seule, je me retrouve donc à côté de Constance. Celle-ci sort un casse-croûte en prétendant avoir faim, comme toujours. En même temps, il est 14 heures passées et on n'a pas encore mangé. Mon ventre gargouille, je le force à taire sa faim, et tout en offrant de quoi tenir aux autres. Tous sont heureux que j'ai pensé à ça. Quand on arrive, je sors une carte du village de mon sac et on se dirige lentement vers l'appartement que j'ai loué.

  La propriétaire nous ouvre. C'est une dame âgée, au cheveux blancs court. Elle nous sourit et nous fait entrer, on pose nos sacs sur le sol tandis qu'elle nous fait rapidement visiter la maison avant de nous amener à la salle à manger où elle nous a gentiment préparé un copieux repas. Je la regarde en souriant, j'adore déjà cette grand-mère improvisée. Et je sens que Constance pense pareil. Tout le monde se met donc à table, chacun louant les talents de cuisinière de notre logeuse. Bon sang, ce qu'elle cuisine bien ! À la fin du repas, on lâche tous un soupir d'aise.
"Merci beaucoup madame Blanc...
- Juliette. me dit-elle
- merci beaucoup Juliette. je me reprend
- Je serai dans l'appartement à côté, si vous avez besoin de quelque chose..."

  Je ne peux m'empêcher de sourire à cette dame avec le coeur sur la main. Elle me remet les clés avant de regagner son propre appartement. Il y a une chambre avec un lit double, où les garçons s'installent et un dortoir pour cinq. Je me jette sur un des lits pendant que les autres choisissent leur lit, ce qui est très important pour nous.

  Peu après, pendant que tout le monde se repose, je pars acheter de quoi remplir le frigo, accompagnée de Constance. On passe d'abord à la boulangerie, puis au supermarché, pour acheter ce qu'il faut pour ce soir. Demain, on ira au marché. Quand on rentre, ils sont tous déjà en maillot de bain, prêts à aller à la plage. Constance et moi, on se dépêche de se changer et courons pour rattraper les autres qui ne nous ont pas attendues. La plage principale est bondée, mais nous trouvons tout de même un endroit pour poser nos serviettes. Je force mes amis à mettre de la crème solaire.

  Mélodie, Alizee et moi, on part explorer les rocher qui sont sur la gauche de la plage. On garde donc nos sandales, histoire de ne pas se faire mal. On marche pendant 10minutes au moins avant de tomber sur une petite crique. Au fond, il y a une plage, assez large et complètement vide. Alizee propose aussitôt qu'on pique-nique à cet endroit demain, j'acquièse. Sur le chemin du retour, Mélodie remarque que le marée à monté et qu'ils faudra faire attention à ça pour ne pas se retrouver coincé. Au passage, on aperçoit une grotte dans la falaise qui nous surplombe. Un chemin très étroit y mène. Je me promet d'aller y voir de plus près un de ces jours. En attendant, on accélère le pas car la marée monte à une allure folle. Les vagues devenues plus grosses à cause du vent qui souffle et de la tempête qui se prépare, s'écrasent lourdement à nos pied. La mer gronde et la pluie commence à tomber drue. Au moment où on rejoind la plage, les nuages ammoncellés au dessus de nos têtes virent au noir. On s'empresse de rassurer les autres qui ont l'air de s'être fait un sang d'encre en ne nous voyant pas revenir. On court sous la pluie battante pour arriver à l'immeuble sans se retrouver trempé. Mais c'est peine perdue, quand on arrive à l'appartement on est tous dégoulinants d'eau.

Vacances à l'IrlandaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant