Le procès. 2ème partie.

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Je sentais quelqu'un me bousculer gentiment. Puis des bras passèrent sous moi. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Pourtant je le voulais. Au moins pour savoir qui me portait même si j'en avais une petite idée.

Cette personne me déposa sur ce qui ressemblait à un lit puis du partir car je ne sentais plus sa présence.

Une odeur de nourriture vint me chatouiller les narines. Et là comme par magie, mes yeux s'ouvrirent tous seuls. Je me relevais pour découvrir que j'étais bien sur un lit. La pièce, chambre, était petite mais bien agencée ce qui laissait pas mal d'espace pour circuler autour du grand lit.

WHAT !!! Attendez, il n'y a qu'un seul lit ?

Mon cerveau se mit en marche rapidement et fut coupé tout aussi vite.

- Si tu es réveillé le diner est prêt !!

Je me levais et sortis de la chambre. Je cherchais d'où était venue la voix quand j'arrivais dans une grande pièce qui devait être la salle. Elle est très spacieuse et doit être bien claire le jour au vue des baies vitrées qu'elle possède.

- Prends un verre dans le placard. Tu veux du vin ?

Derek était en train de nous servir. Il me montra la bouteille sur le plan de travail.

- Désolé j'ai commencé sans toi. J'espère que tu as faim ?

Il s'installa sur un tabouret, je pris celui d'en face de lui. On mangeait en silence. J'étais bien en fin de compte. C'est vrai que la semaine avait été très longue.

La soirée se passait bien. Pas de téléphone qui sonnait intempestivement. Ni de coursier tant attendu mais qui, au final, se révélait inutile. Une soirée tranquille. Juste la télévision qui coupait le silence.

Derek était installé dans un fauteuil avec un livre tandis que moi je changeais les chaines sans savoir vraiment quoi regarder. J'étais bien dans ce canapé. Avec un feu de cheminée qui crépitait.

- Stiles !! Stiles réveille-toi !!!

- Hummmm

Je sentis des bras me porter. Je me blottis au creux d'une épaule. Les mains resserrèrent sont étreinte. Je sentis que l'on me déposait sur le lit. Une couverture se pose sur moi. Je marmonne un merci puis plus rien.

Je me réveille et m'aperçois que je suis encore habillé. Je descends dans la cuisine où coule le café. Une odeur de pain sort du four. Je cherche du regard Derek mais ne le vois nulle part. Je décide de me mettre dans le canapé le temps que le café soit prêt. Je m'enroule autour de la couette qui est posée non loin de moi. Je suis étonné de voir aussi un oreiller.

Derek aurait-il dormi ici cette nuit ?

Je n'ai pas le temps d'y penser plus que je le vois rentrer les bras chargés de buches.

- Tu aurais dû me réveiller. Je serais venu t'aider !!!

- Tu avais l'air d'être bien que je ne voulais pas te déranger. Dit-il en posant les buches par terre. D'ailleurs tu devrais essuyer les traces de bave de ta joue.

Puis il se mit à rire face à ma tête. Je compris qu'il se moquait de moi que trop tard, ma main était déjà sur ma joue. Je voulus lui mettre un coup de poing sur l'épaule en signe de frustration mais je me pris les pieds dans une buche, si bien que je perdis l'équilibre. Il me rattrapa au vol, avant que je ne chute dans le reste du tas de bois.

La situation était très gênante. Plus pour moi j'en eus l'impression. Il me remit sur mes pieds sans empressement. Je m'excusais puis partis dans la cuisine où sonnait le four. Je sortis le pain qui crépitait pour le déposer sur un plateau accompagné de deux tasses remplies du liquide noir tout chaud lui aussi. J'apportais avec le plus grand soin le petit déjeuner sur la table de la salle.

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