Près de la rivière des roses, sous le ciel bleu et l'herbe verte, tu laissais courir ton esprit, au gré de tes envies, pendant des heures,
Et des heures,
Tu tournoyais. Tu laissais ton corps éblouir de ta joie, de ta joie de vivre. A chaque fois que je voyais tes yeux, ces perles brillantes, je m'illuminais. Tu m'illuminais.
Ton sourire, ton âme remplie d'innocence, me fascinait. Et je te suivais, émerveillé, près du paradis que toi seule avait trouvée, près de la rivière des roses.
Le temps passait. Le ciel se changeait. L'Hiver s'installa, et régnait, glaçait les routes, les visages, les cœurs, mais pas toi. Ton sourire resplendissait, ton cœur persistait. Tu courais,gaiement, malgré le froid agresseur, près de la rivière des roses.
Mon admiration pour toi se renforçait. Je devais peut-être t'aimer. Et j'ignorais ce que tu avais réellement.
Vint un temps où les roses et les feuilles jaunissaient, s'envolaient dans l'air, puis se déchiraient. Où l'eau de la rivière, mélancolique et calme, coulait. Où le ciel tardif virait à l'orangé, et éclairait ton visage désormais fébrile.
Tu ne courais plus, non, tu marchais, simplement, près de la Rivière. Ton sourire, lui, n'était plus aussi visible qu'autrefois. Mais je m'en fichais. Ton cœur restait le même, chaud et plein d'innocence et je t'aimais. Ta flamme brûlait toujours, le reste ne dépendait plus de toi. Maintenant je le savais. Je m'accrochais avec toi, je serrais ta main, je ressentais ta chaleur,
Jusqu'au dernier jour.
Je t'ai admiré. Je t'ai aimé. Je t'ai pleuré.
Et aujourd'hui, dans la nuit sombre et froide, sous le clair de lune et l'herbe noire,
Je marche près de la rivière des roses.
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Feuilles volantes ~
PoetryCe n'est pas une histoire, mais plutôt un recueil. J'y écris ce qui peut me passer par la tête, des textes, des poèmes, suivant l'air du temps (ou non x) ), et ce de façon assez aléatoire je pense. M'enfin bref, des feuilles volantes quoi.