Chapitre 2 : Le retour du Roi

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-Nous sommes bientôt arrivé Votre Sainteté !

Le chauffeur conduisait vite. La Mercedes passait de rues en routes a une vitesse fulminante. A l'arrière se trouvait un homme habillé d'une robe noir avec un M reliés d'or sur la poitrine. Il avait un chapeau et une cape , elles aussi noirs. En guise de parure, un collier et un bracelet en or l'affublait. Il regardait par la fenêtre teintée les rues de Paris défilées. Quand soudain la voiture s'arrêta. Un portier ouvrit la porte de l'auto et laissa le mystérieux personnage sortir. Devant lui se tenait l'homme du parc, habillé d'un caban gris.

-Bonjour Sire ! déclara l'homme en s'agenouillant.

-Bonjour... Damoclès ! murmura t-il en inspirant de grands bols d'air à chaque syllabes.

Au Sud de l'endroit où ils se trouvaient, il y avait une route. Et au Nord, il y avait un escalier qui menait à un édifice de colonnes de pierres. Au dessus du bâtiment une coupole a l'envers de taille gigantesque avec une pique au bout formait un magnifique musée.

-Venez Votre Grâce, éluda Damoclès tout en marchant vers le monument. Mes hommes n'ont eu aucun mal à rapatrié son corps.

-... très... bien...

Les lampadaires traduisaient une sombre lumière blanche sur les pavés parisiens. Deux ombres avançaient vers le bâtiment. Devant l'entrée principal, deux hommes en noirs avec une cape noirs et une écharpe autour de leurs bouches protégeaient l'accès. Dès qu'ils virent les deux hommes s'approchés, ils ouvrirent la lourde porte pour les laissés pénétrés puis ils la refermèrent et reprirent leurs apparences de statues.

A l'intérieur, s'étendaient des tableaux, des fresques, et tout autres peintures. Des colonnes de marbres stabilisaient le plafond. Et au dessus la coupole gothique laissait filtré de fin rayon de lumière. Quand leurs pieds marchèrent sur le marbre, une douce chanson se fit entendre.

-Suivez moi Votre Majesté ! Le corps est par ici s'exclama, l'homme du parc.

En guise de réponse, une grande inspiration d'air lui répondit. Ils marchaient vers le centre du bâtiment.

Il y avait un lit. Et dans ce lit, un corps. Le corps d'une femme. Elle était blonde et portait une somptueuse robe blanche. Quand l'homme de la Mercedes la vit, il eut un choque. Sa respiration s'accéléra, son cœur battit plus vite que la normal, il trembla.

-Ma... ma... douce ! réussi-t-il a murmuré.

Il s'approcha de la défunte. Toucha ces longs cheveux d'or et palpa son magnifique visage.

-Laissez... nous Damoclès !

Quand il fut enfin seul avec la femme. Il l'observa, de la tête aux pieds. Et murmura :

-Ma... chère... Rose !

Nous ... avons... traversé tellement d'épreuves tous les... deux ! Te souviens... tu des araignées de Bolivie ? Ou encore des... sorcières... d'Irlande...? Nous... nous étions jurés de... ! l'homme toussa.

Tu...ne peux pas savoir la tristesse que j'ai ressentit quand tu es partit... ! Mais maintenant... c'est... finit... tu vois, je refais surface et cette fois ci plus personne ne pourra m'arrêtez ! Voit tu, le Ministère des Vampires... ne m'arrêtera plus... jamais. Je reviens d'entre les morts Rose ! Et toi, tu y vas ! ricana-t-il d'un rire glacial.

C'est fort... dommage. Je me faisais une joie de t'avoir dans mon camp mais j'ai repensé a tout ce que tu m'a fais subir... et je... me... suis dit avec... regret que tu devais mourrir. Tu es si belle... c'est triste.

Jules Darkos Au Pays Des VampiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant