IT'S ME | LARRY (SMS)

CHAPITRE 71

Harry

Non. Non. Non. Je ne peux pas le laisser partir. Pas après tout ce que j'ai vécu pour essayer de le récupérer, pas après tout nos moments de joie, pas après tout nos efforts. Je ne peux pas le laisser partir, pas encore une fois.

Je l'aime, je sais que je l'aime, et je sais qu'il m'aime aussi, mais il ne peut pas se contrôler sous la colère et moi non plus.

Je veux le rattraper, l'embrasser après deux semaines d'absence. Je veux m'excuser, je veux lui dire à quel point je l'aime, je veux lui dire que Max n'est rien par rapport à lui. Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas. Et pourtant... Je ne fais rien pour qu'il ne parte pas.

Le temps est comme ralenti, comme si Dieu me donnait une dernière chance. Mais je ne fais rien. Je ne me lève pas, je reste figé, sur ma chaise, le regard de tout le monde posé sur moi. Des larmes coulent le long de mes joues.

Est-ce que c'est finit ?

Est-ce que Louis est réellement parti ? Est-ce qu'il me quitte définitivement ? Est-ce qu'on s'est disputés à cause de Max ?

J'ai envie d'hurler. Qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi je dois tout gâcher ?!

Une main, qui se pose sur mon épaule, me fait sursauter.
Je tourne la tête, en espérant revoir mon copain, mais ce n'est pas du tout lui. Je ne sais pas qui c'est. Je n'ai pas envie de savoir. Je veux le retrouver.

"Ça v-va aller.." bégaie la fille.

Et là, tout s'écroule réellement. Sa phrase ma rappelé à quel point j'ai merdé.

Elle me prend dans ses bras, et elle a beau être une parfaite inconnue, je me blottis contre elle. Sur le coup, je pense que c'est une Fan. Sûrement une Larry Shipper...

Larry...

Louis...
Il est partit... Je veux savoir s'il m'a quitté.

Mes pleurs s'arrêtent. Je me lève brusquement, dépose un baiser furtif sur la joue de la brune, puis je pars en courant. Il ne doit pas être parti bien loin, pas vrai ? Le parking est à cinq minutes à pied.

J'ai le temps.

Je cours le plus vite possible. Mes joues se gèlent à cause du froid et de l'humidité. Je ne le vois toujours pas.

Et c'est lorsque je tourne la rue que mon cœur succombe.

Il est là, il n'est pas partit. Il n'est pas partit comme la dernière fois, je le revois, après deux semaines d'absence. Cela peut paraître court pour vous, mais pour moi, c'était une éternité.

"LOUIS !" Je hurle.

Il s'apprêtait à entrer dans sa voiture, mais son regard se relève vers moi. Il a l'air déboussolé, mais plus en colère que triste.

Il me regarde, comme si, il me suppliait de le retenir, et de l'autre, il voulait me tuer.

"Ne pars pas."

"Je peux quand même retourner chez moi et foutre tes affaires dehors ? Tu pourras emménager chez Max comme ça." sourit-il sarcastiquement.

Des frissons parcourent l'entière partie de mon corps. Je déteste quand il me parle sur ce ton.

"Non, non, non." Je m'approche vers lui. "C'est toi que j'aime."

"Ah bon ? Parce que y a cinq minutes, tu défendais ton meilleur ami. On aurait dit que tu l'aimais."

Je mords violemment ma lèvre inférieure pour ne pas pleurer.

Si je le perds.. C'est fini.

"C'est toi que j'aime. J'-J'ai envie de vivre avec toi. Je veux terminer ma vie avec toi. Je t'aime Louis.. Tu peux pas savoir à quel point je m'en veux, je suis tellement désolé. Max n'est rien pour moi... Rien ! Tu entends ? Il n'est rien du tout."

Louis soupire. J'ai l'impression qu'il ne peut pas m'en vouloir. Ce n'est pas le moment d'y penser, mais j'ai l'impression que Max m'a mentit.

"Alors qui est-ce que tu crois ?" dit-il en claquant la portière et en avançant vers moi. "Moi, ou lui ?"

"Toi." Je réponds instantanément. "Je ne crois que toi."

Son regard est insistant, puis il continue. "La sœur de Max, Maria, m'a dit qu'il allait te manipuler. Max t'aime, Harry. Et il a tout manigancé, pour qu'on se dispute. Il te veut..." souffle-t-il.

Je suis bouche-bée. Je ne m'y attendais pas du tout, et je sais que Louis serait incapable de me mentir, surtout sur ce sujet. Je n'en reviens pas. Il m'a menti. Depuis le début. Mon meilleur ami, m'a mentit...

"Tu te demandes si je t'en veux, hein ?" demande-t-il sans tellement poser de question. "Pas trop. Je t'en veux juste d'avoir été naïf. Mais ça ne change pas de d'habitude."

Je souris bêtement. Mes larmes se sont complètement enveloppées.

"C'est toi qui est naïf... Je t'ai trahi..."

"Crois-moi.. C'est rien." avoue-t-il tristement.

Louis, assez proche de moi, me prend dans ses bras. Mais je ne peux pas m'empêcher de réfléchir. Pourquoi "crois-moi, c'est rien ?" vu vite fait, c'est une phrase tout à fait banale, mais on aurait dit qu'il cachait quelque chose.

Bref, Je n'ai pas envie de m'éterniser la dessus, surtout que ce n'est pas la seule réponse que je cherche. J'embrasse passionnément Louis.

Deux semaines que je ne l'ai pas embrassé... Et là, goûter ses lèvres, a nouveau, en plein milieu de la rue, c'est un pur bonheur.

"Cette fois, on arrête. D'accord ?"

"De se disputer ?" Je questionne.

"Oui."

"C'est d'accord. On arrête. Je t'aime."

"Je t'aime aussi."

C'est beaucoup trop beau pour être vrai... J'ai réussi.. Je suis venu à temps... Il n'est pas parti.

Oui, c'est beaucoup trop beau pour être vrai. Une histoire d'amour à l'eau de rose n'est pas une vraie histoire d'amour.

*
J'avoue j'ai fait ma grosse tepu en écrivant cette petite phrase en italique ! Je vous le dit : Ne me faites jamais confiance. Je suis la pire sadique de toute la Terre. Donc, Continuez de vous accrocher. :-)