13.5 Des questions...

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PDV Manon.

Après le repas, tout le monde étaient en effervescence. On dirait que mon idée leur a donné un coup de fouet. Seulement, quelque chose me taraudait. Balthy avait été appelé pour les aider à découvrir la raison de leurs présences. Maintenant que c'est fait, je me demande si Balthy est encore demandé. En plus Em se débrouille de mieux en mieux au combat. Dean pourrait reprendre le relais. En fait je crois qu'elle savait déjà se battre -enfin quand elle avait encore ses souvenirs. Donc, pour l'instant, on ne sert à rien. Je dois avouer que c'est un peu frustrant. Je me lève de la table et pars à la recherche de mon ange qui avait disparu de ma vue depuis dix bonnes minutes. Je le trouve assis dans un coin de la bibliothèque, le regard dans le vide. J'en déduis qu'il pense à la même chose que moi. Je me poste à côté de lui et me laisse glisser par terre. Je regarde dans la même direction que lui. Nous restons silencieux quelques minutes.

-Ça y est, ta mission est finie ?

Il hoche la tête. Je me colle à lui.

-Mais tu veux rester.

Nouveau hochement de tête.

-Pourquoi ?

Il soupire.

-Je les aime bien ces quatre filles.

Je me crispe un peu. Vieux réflexe. N'empêche qu'il a senti. Il ricane.

-Tu es jalouse.

Je lui donne une petite tape sur l'épaule et pose ma tête dessus après.

-Si tu veux rester je ne te contredirais pas. Moi aussi je les aime bien. Et j'aime bien cette ambiance. Ça faisait longtemps que je n'avais pas travaillé en groupe.

-Alors on reste ?

-Oui.

-J'ai eu peur pendant un instant que tu n'acceptes pas.

-Ça ne va pas !? Je ne vais pas te laisser tout seul ! Nous sommes une équipe ! La Balthanoune !

Il rigole.

-La quoi ?

-Balthazar plus Manoune. Balthanoune.

-T'as de drôles d'idées parfois. Tu ferais la paire avec Dean.

Je rigole. Le silence s'installe à nouveau.

-Je peux te poser une question ?

-Tu viens de le faire. Mais tu peux recommencer.

Je lève les yeux au ciel.

-Idiot. Pourquoi tu as accepté de les aider au départ ? Tu m'as dit que ça avait un rapport avec Cas.

-Oui... je pensais que ce serait une bonne occasion d'enterrer la hache de guerre... Et puis, toute cette histoire est tellement...

-Tellement waouh.

-C'est le mot.

Silence. Je me sers contre lui.

-Tans que c'est bon pour toi, c'est bon pour moi. On trouvera le fin mot de l'histoire. Par contre, tu seras gentil de ne pas trop t'amouracher des autres.

Balthazar explose de rire. Il m'embrasse le sommet du crâne.

-Ne t'en fais pas pour ça. C'est toi mon prince charmant. On devrait aller les rejoindre, sinon ils vont se poser des questions.

-Mais y'a pas de questions à se poser, mon ange, je souris. Il se lève d'un coup. Comme j'étais toujours appuyé contre lui, je tombe à la renverse.

-Hey !

Il m'aide à me relever en rigolant.

-Allez, on y va.

Entre rêves et cauchemarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant