The foreigner

Chapitre 1

                Prendre ses marques

Cela faisait donc maintenant deux  jours que je vivais à Edinbourg. Je reprenais ou plutôt je commençais le travail demain. Alors que j'avais passer mes premiers à aménager, je décidais de profiter du troisième pour découvrir un peu la ville, repérer ou  j'étudiais . Mais pas que, voir les parcs, trouver les boutiques parce que comme pas mal de gens j'aimais bien( voir beaucoup;) le shopping. Oui je sais que vous êtes déçu de mon affligeante banalité mais bon. Donc après avoir repéré quelques petits magasins plutôt sympathiques je tombais sur un parc.
Je m'assis sur banc entouré d'arbre me dissimulant à la vue de la rue et de ses passants. Je pense que ça allait vite devenir mon endroit préféré car je ne suis pas très (voir pas du tout!) social et préfère la compagnie relaxante de dame nature. C'est vrai quoi elle au moins n'est jamais venu vous embêter avec une phrase d'accroche pitoyable du style " vous êtes trop charmante mademoiselle !". Non mais  je n'est jamais compris ce genre d'individu. Alors oui je sais tout le monde n'est pas comme ça mais je préfère rester tranquille. J'attrape mon sac et en sort un livre que je commence à lire,non sans blague ( nda : ici le gras correspond à la "conscience" d'Eliana). La nuit commence à tomber quand je sors le nez de mon livre, je regarde l'heure, 20 heures , ça passe vite quand on pas de vie sociale... Oh ça va je connais personne . Enfin bon sur cette échange plein de tendresse avec moi je rentre . Une foie chez moi je file direct sous la douche,mon petit moment de réconfort. Alors que l'eau chaude caresse ma peau, mes pensées partirent vers le déroulement de ses derniers mois.

FLASH BACK:

"En es tu sur ?"
Moi:" Oui j'y ai murement réfléchi et puis c'est une super occasion!"
Ever:" T'es pas mure, t'es un bébé"
Moi:" euh ta gueule pour voir"
Maman:" ça suffit, Ever laisse ta soeur et moi discuter entre adulte. Donc c'est ce que tu veux?"
Moi:"oui avoir l'occasion de passer un diplôme dans un autre pays ça se présente pas tous les jours"
Maman:" Mais tu viens à peine d'avoir 18 ans et en plus se sera plus dure dans une langue étrangère"
Moi:" C'est pas grave"

FIN DU FLASH BACK

Et deux semaines plus tard j'avais un billet d'avion pour Edinbourg. J'étais heureuse quand ma mère m'avait dit oui car j'allais enfin pouvoir recommencer de zéro. Car le lycée c'était vraiment pas top. Je ne me suis pas fait harceler,non, mais j'étais seul malgré mon bon vouloir et mes efforts j'étais seul. Et partir me sembler un bon moyen de recommencer, de m' aérer. Car même si je ne me "sociabiliser" pas, je n'aurai pas le regard pesant de mes proches sur cette situation. Car le problème ce n'est pas que je le vivais mal mais que ça inspirait la pitié et le malaise  des gens et ça j'en avais horreur ! Je fermais le robinet puis sortie de la douche, je me mit en pyjama et partit me préparer quelque chose à manger, des pâtes. Je n'étais pas de ses gens qui manger super équilibré et qui faisait attention en permanence. Une fois mon assiette rempli je partie manger devant la télé,petit plaisir qui était plus que proscrit quand je vivais en famille.
La télé étant en anglais et moi n'ayant pas envie de me casser la tête je décidais de mettre un film ou plutôt un dessin-animé. On est jamais trop vieux pour regarder un Disney non ? Pour ce soir ce sera zootopie, je suis fan des aventures du petit lapin. Le film se termine et je file au lit, ce serait bête d'arriver en cours fatigué.