La louve romaine partie 5.

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Juste à côté de la porte il y avait un berceau et Aliénor faillit trébucher dessus. Ils étaient dans une petite pièce qui contenait une petite table de bois, une commode de bois blanc et un grand placard. Le sol du fond était tapissé de couvertures multicolores. Un petit garçon et une jeune fille jouaient près de la commode avec des bouts de bois. Ils étaient vêtus de tissus blancs. Le garçon était torse nu et la fille avait accrochés les tissus pour en faire une tunique. Ils ne ressemblaient pas à leur grande sœur mais avaient pourtant quelque chose de familier. Tulla sortit des verres qu'elle remplit d'eau et les offrit à ses invités. Octavius en but une gorgée et expliqua le programme.
-Je ne peux pas laisser mes frères et ma sœur.
-Mais...
-Peut être... Coupa Aliénor. On pourrait les faire garder par mon ancienne maîtresse.
-Ton ancienne...? Tu veux dire...?
-Bin oui. J'étais une esclave jusqu'à ce début d'après-midi.
-Tu es une esclave ?
-J'étais. Alors ?
-C'est faisable je pense. Seulement est elle gentille, sévère ? Comment est elle ?
-Ma maîtresse est quelqu'un de bien. Elle était gentille avec moi et à toujours rêvée d'enfants.
-Bon d'accord. Laissez moi un peu de temps.
Elle se retourna et partit préparer ses affaires. Octavius et Aliénor sortirent et se retrouvèrent entourés d'herbes hautes et d'arbres. Pourtant, Aliénor était sûre qu'ils étaient entrés par ce côté.
-La magie de la Louve commence à se dissiper. Murmura Octavius.
Aliénor l'observa, surprise par le ton de sa voix. Elle ouvrit la bouche pour parler mais un cri remplaça sa voix.
-Pourquoi faut il que je termine une statue de trois mètres de haut quand la nature reprend ses droits ? Ma Vénus s'est faite écrasée sous deux grands chênes ! Vociféra Salone.
Il tapa du pied et les rejoignit en courant. Il s'était lavé et ses cheveux blonds colaient à son front humide. Ses ongles était noir de poussière. Il jeta un regard curieux sur la cabane de Tulla puis se tourna vers eux.
-On ferait mieux d'y aller ou on va prendre racine.
-On attend Tulla. Dit Octavius. Tu n'as rien emporté ?
-Si, je suis pas bête quand même.
-Ah bon ? Murmura Aliénor.
Ce garçon avait le don de l'agacer rien qu'à sa présence. Il l'ignora et poursuivis :
-J'ai trouvé, ou plutôt inventé, un moyen qui facilite le transport des affaires.
Il claqua des doigts et rien ne se passa. Le garçon se retourna et agita les bras devant lui.
-Le mécanisme doit être bloqué.
Octavius sourit, amusé jusqu'à ce que Salone agrippe quelque chose dans l'air et appuis. Aussitôt l'air crépita et explosa. Ils tombèrent tous dans l'herbe, Salone sur Aliénor et Octavius sur Salone.
-Le mécanisme devait être bloqué en fait. Remarqua Octavius.
-Je peux plus respirer. Vous m'écrasez là ! Hurla Aliénor en tapant du poing sur le sol. Salone se laissa glisser sur le côté et rampa à quatre pattes jusqu'à la cabane. Tulla les attendaient, la main droite tenant un panier et l'autre berçant un bébé. Ses frère et sœur l'entouraient, l'air effrayés.
-Bonjour.
Salone leva la tête sur le beau visage de Tulla. Elle l'observait d'un air sévère.
-Aide moi donc au lieu de fabriquer des machine qui ne marchent jamais comme il faut.
Elle lui tendit le panier et le berceau. Octavius aida Salone à porter le berceau et ils avancèrent en direction de la maison de la maîtresse. Elle resta à l'arrière avec Tulla qui portait le bébé.

Quelques petits extraits de petites histoires...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant