Ami ?

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Lundi, 13 avril

Cette journée était longue. Tellement longue et ennuyeuse. Certes, il y a Katryna et Yui mais... Je suis vraiment ailleurs ces derniers temps. Son regard hante mes rêves, mes pensées. Il est tellement envahissant alors que l'ont ne se parle jamais. Je ne comprends rien.
Ce soir je ne l'ai pas vue. Du coup, je n'ai pas grand chose à raconter.
En me relisant je me rends compte que je parle comme si j'étais totalement obsédé par lui.
Le problème c'est que je pense que c'est possible.

Mardi, 14 avril.

Le temps est long. Je m'ennuie. Katryna et Yui s'inquiètent. Mais je n'ai aucune envie d'avouer que je suis presque folle d'un "inconnu". Elles vont se moquer de moi qui disait que les garçons ne m'intéressaient pas le moins du monde. Je préfère garder ça secret pour l'instant.
Ce soir par contre je l'ai vue fermer le portail de chez lui, il ma sourit. J'ai du certainement rougir. Il m'a dis joyeusement bonjour, de manière bien plus amical. Nous ne sommes plus de simples étrangers. Nous sommes des connaissances. J'ai souris d'une sincérité qui m'a moi même étonné, je ne suis pas de nature souriante. Il ma fait un signe de la main avant de rentrer. J'étais au summum du bonheur.

Mercredi, 15 avril.

Cette après-midi, j'ai eu une poussé de courage hallucinante.
Kagara était dehors, il jouait au football avec son petit frère, qui doit avoir dans les 8ans. Il a la chance d'avoir les même yeux de son frère. Le regard doux et sincère d'un enfant. La seule différence c'est que dans celui de Kagara il y a aussi une pointe de sérieux, d'assurance... De confiance. Une lueur qui donne envie de lui faire entièrement confiance.
Je suis sortie, le ballon, suite à un tirs imprécis du petit, a atterrit dans mon jardin. Je l'ai ramassé et lui ai rendu, dans les mains.
Ensuite, on a rit, je me suis découvert une passion nouvelle et éphémère pour le foot. On a joué. C'était merveilleux. Puis son frère après avoir prit trop de buts s'est énervé et est rentré à l'intérieur en nous insultant de tricheur.
On s'est donc assit dans l'herbe, on a discuté, on a rit, on a pas vue le temps passer.
Ses rires sont tellement doux à entendre que je voudrais les enregistrer pour les écouter tout le temps.
Il m'a fait une proposition. J'ai encore le moment où il me la demandé dans la mémoire. Quand il s'est tourné vers moi et qu'il a dit en me fixant les yeux presque pétillant d'une lueur de joie de vivre mirifique: "On devrait se voir plus souvent tu ne crois pas ? ça te dirait qu'on se rende visite le samedi ? Tout les samedis ? On rigole bien ensemble, et puis on est voisin quand même ."
J'ai sentis une chaleur sur mes joues, j'ai du tellement rougir. J'ai du être ridicule. Mais j'ai hoché la tête, avec un petit rire joyeux.
Quel journée. C'était magique. J'ai encore la sensation qu'une plume me caresse le coeur en entendant son rires dans ma tête.

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