Dernier chapitre.

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Dimanche, 26 avril.

J'ai passé la journée chez Kagara. On a slalomé entre les baisers et les câlins. Il me serrait fort contre lui. Je sentais la chaleur de son corps, les battements de son coeur.
Le paradis.
Je vis un rêve.
Inlassablement.

Lundi, 27 avril

Les cours, noirs, ennuyeux.
Le soir, une touches de couleurs sur cette journée ennuyeuse, quand je vois les yeux de Kagara qui fixent les miens et son sourire se formant à la suite.
Cette chaleur.
Ce sentiment d'être important pour quelqu'un qui l'est aussi pour sois.
Cette magie.
Un enchantement . Voilà, tu m'as enchanté Kagara.

Mardi, 28 avril

Il faisait froid le soir, sur le trajet.
Kagara m'a prêté son sweet.
Quelle douceur, ce sweet est bien plus confortable car c'est le sien.
Il a son odeur.
Un nuage de douceur.
Je ne savais pas qu'on pouvait autant aimer.
Merci.

Mercredi, 29 avril.

J'ai encore passé l'après midi chez lui.
Merveilleux.
Je n'arrête plus de sourire.

Jeudi, 30 avril.

La routine. Cours , trajet avec Kagara.
Je crois que Yui et Katryna se doutent de quelque chose, elles ont un regard empli d'une malice étrange.
Mais quelle importance ?
Je vis un rêve.
Rire, sourire.
Paradis.
Je l'aime tellement.

Vendredi, 1 mai.

Il m'a acheté du muguet !!
Quel ange !! Les plus belles fleurs du marché en plus.
Je suis folle de lui. C'est incroyable !

Samedi, 2 mai

Je suis allée chez Kagara.
Je raconte.
On discutait, riait comme d'habitude. Le paradis était toujours actif dans mon coeur.
Il a plongé son regard dans le mien. Et s'est penché vers moi comme il le fait quand il m'embrasse. Il m'a chuchoté à l'oreille, dans un souffle de voix. Une seconde de parole.
"Tu es si naïve que ça ?"
Un choc de glace dans le coeur. Une chaleur détruite. Un vase que l'on brise. J'ai souris, et laissais filer un rire nerveux.
" Tu n'es pas drôle Kagara ! "
Il a lui aussi sourit et a gardé son regard dans le mien. Son regard incompréhensible. Je voyais pourtant de la sincérité. Que c'est-il passé ? Je vois mal ? Je me suis trompée ? Non. Je cauchemarde, c'est tout.
"Et aussi, tu embrasses mal."
Je me suis redressée péniblement en tremblant, encore sonnée par la froideur de sa voix. Cette voix qui me réchauffait le coeur avant. J'ai reculé en le fixant, cherchant une lueur de pardon, quelque chose...
Il sourit comme si il avait réussi son objectif et son regard était empli d'une lueur qui m'effraya presque. Un goût affreusement amer et des larmes me montèrent. Non.
Non.
Kagara.
Je suis rentrée.
C'est impossible.
Mes larmes coulent depuis des heures.
Kagara.
Je ne veux plus écrire.
Où est mon paradis maintenant ?

Fin~

Cher Journal...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant