Chapitre dix

2.2K 157 49
                                    

Je me retournais vers Namjoon qui maintenant laissais glisser ses doigts de ma nuque vers mes hanches. Ainsi il me tira contre lui faisant rencontrer nos hanches si complémentaires lorsqu'on y pense.

"N-Namjoon... T-Tu as vu ce flash?"
"Oui... Dès demain, ou même dès ce soir je serai libre de t'appartenir Suga..."
"M-Mais qu'est ce que tu racontes?"

Il glissa doucement ses doigts sur mon manteau faisant rencontrer ses phalanges froides avec la peau de mes hanches légèrement refroidie par le temps. Pourtant à peine m'a t'il touché que je me mettais à frissonner de bonheur tout en plongeant mon regard inquiet dans le sien. Il avait l'air détendu, en pleine possession de ses capacité et j'étais sur qu'il n'avait plus un gramme d'alcool dans le sang. Alors tous ses actes étaient forcément sérieux, effectifs et réfléchis! Je me mît à sourire inconsciemment me disant que ce grand idiot avait un nouveau plan pour nous sortir de cette situation si compliquée. Mais bien vite mon sourire retomba alors que mes yeux glissaient vers le bas pour fixer par la suite la couche de neige blanche au sol.

"Tu aimes les pays chauds?"
"Euh peut-être je n'ai jamais quitté la Corée alors je ne saurais faire un choix. Mais Namjoon explique moi la situation enfin!"
"Tu comprendras vite!"

Ses doigts se glissèrent hors de mon manteau avant qu'un de ses mains s'accole à l'une des miennes. Et c'est tout en me regardant dans les yeux qu'il serra mes doigts fin entre les siens murmurant un "je t'aime" que j'avais surtout lu sur ses lèvres plutôt qu'entendu. Immédiatement mes joues s'étaient mise à brûler n'étant plus habitué à l'entendre prononcer ce genre de mots à mon égard. Je m'étais de suite senti des plus mal réalisant que je lui avais adressé des mots d'une dureté supérieure à ce que j'aurais jamais cru pouvoir prononcer.

Il se mît à me tirer à sa e alors que la nuit commençait à nous envelopper. Le ciel était grisâtre mais tirait tout de même vers un noir d'encre tandis que des milliers de petits cristaux blancs brouillaient cette couleur exceptionnelle.
Namjoon tira un peu plus fort et accéléra le pas alors que de plus en plus de neige se posait dans nos cheveux et sur nos corps. Il marchait si vite que ses épaules se déplaçaient rapidement de haut en bas alors que parfois il secouait ses cheveux de sa main libre pour retirer les flocons glacés. Personnellement je les gardais logés dans ma chevelure noir aimant ce contact gelé mais aussi le contraste que créait ma chevelure noire avec les petits cristaux blancs.

Sans vraiment comprendre comment je me rendais compte qu'il me tirait jusque ce gigantesque bâtiment que j'ai si connu. Cet immeuble rempli d'appartement plus riches les uns que les autres dont un qui était un petit sanctuaire pour moi et Namjoon. Oui vous l'aurez deviné il me guidais jusqu'à son appartement tandis que je tremblais comme une feuille me disant que j'étais forcément maudit. Car oui après tout maintenant il avait refait sa vie et j'étais persuadé que sa femme était dans l'appartement et je n'étais clairement pas prêt à la voir au risque que je ne lui crève les yeux.

Je dirigeais mon regard vers Namjoon tout en serrant ses longs doigts dans ma main droite. Il était perplexe et je pouvais l'affirmer en voyant ses sourcils froncés et sa moue contrarié qu'il s'était imprimée sur le visage. Je me collais donc plus contre son corps lui murmurant de m'expliquer ce qu'il comptait faire. Il ne me répondit pas et continua son chemin dans les escaliers et jusque sa grande porte en bois. Les volutes de métal qui l'ornaient étaient toujours en place mais avaient quelque peu perdu de leur éclat.
Il déverrouilla la porte et à peine avait-il passé le pas de la porte que j'entendis une voix féminine hurler des mots incompréhensibles depuis le salon. Namjoon y répondit seulement par un soupire agacé avant de me traîner jusqu'au salon tandis que je me débattais quelques peu. Or il avait toujours eu plus de forces et voilà qu'il me tirait jusqu'au canapé où il m'avait tant tripoter avec un regard déterminé. Du coin de l'œil je pu apercevoir une jeune femme habillée d'une riche robe rouge  fendue au niveau de la cuisse. DE suite je la reconnaissais. Elle n'avait pas changé depuis le mariage mis à part que son regard était dur à l'instant où elle me vit pénétrer "leur" cocon. Oui leur est entre guillemets car cet appartement m'avait accueillit bien avant elle.

Au Fil Des Mots [Sugamon] TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant