Je me dirige comme tout les matins, vers le café où je travaille. Le froid règne, en ce rude matin d'hiver. Par chance je n'ai pas oublié de prendre l'écharpe que ma mère avait tricoté. J'arrive au café, mais mon patron n'a sans aucun doute pas fait l'ouverture. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, c'est ce dernier qui m'appelle. Je décroche.
- Allô ?
- Ouais ?
- J'ai oublié de te dire, que ce serai à toi d'ouvrir le Péché et que tu travaillera tout seul au café cette semaine.
- La prochaine fois préviens moi grand-père. D'accord ?
- Oui Éric. Bon je te laisse bisous !
- Ouais c'est ça.J'ouvre le café comme prévu et la journée passe assez rapidement je dois l'admettre. Les clients défilent toute la journée. Enfin, c'est bientôt l'heure de la fermeture. La porte d'entrée du café s'ouvre, ce qui fait retentir la petite cloche à l'entrée. Un homme vêtu d'un perfecto et d'un jeans noir entre dans la pièce.
-Bonsoir !
L'homme ne répond pas, mais il s'approche de moi d'un pas assuré.
-Le vieux est là ?
- Non je suis désolé, mais il n'est pas ici.
- Jamais là, quand on a besoin de lui !Sur ces derniers mots, il se dirige vers la porte d'entrée. Sans même me laisser le temps de lui dire au-revoir, il claque la porte. Quel personne impolie ! Je regarde autour de moi et je vois que j'ai oublié de débarrasser la table d'un client. Je nettoie rapidement cette dernière table, avant de fermer le péché. En partant, je longe la rue dans laquelle se trouve le café de mon grand-père. Cette rue, est la plus active et la plus fleurie de New York. Il y a comme une sensation de lourdeur sur mes épaules, comme si on me suivait. Ça a commencé dès que je suis sortie du péché.
Je regarde dernière moi, rien. Je décide donc de continuer ma route. J'arrive chez moi, la chaleur de la cheminée réchauffe mon corp tout entier et chasse cette horrible sensation qui pesait sur mes épaules. Exténué, je décide d'aller me coucher. Je tombe sur mon lit, et m'endors sans même me déshabiller.
Aujourd'hui, il a peu de monde au Péché.
Dehors, je vois Madame Dubois une amie de mon grand-père et habituée du café. C'est elle qui entre.
-Bonjour mon petit Éric !
-Bonjour Madame Dubois.
-Ton grand-père est-il ici ?
-Non, je suis désolé mais il reviendra la semaine prochaine.
-D'accord. Éric ?
-Oui madame ?
-Peux-tu me préparer un café comme le fait ton grand-père s'il te plait, tu serais mignon ?
-Vous voulez dire celui dans la boîte noire en haut à droite ?
-Oui.
-Il arrive tout de suite.