EMILY

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Dans le chapitre précédent:
• L'inconnu entre dans le bâtiment et me dit de le suivre, l'intérieur est très spécial, de vieux matelas on était installé par terre de la musique envahi la pièce qui a l'odeur de la cigarette. Des gens sont assis sur les matelas, ils ont des styles très spéciaux. Une fille a les cheveux bleus entourée d'un bandana, elle porte une salopette et des doc martens. Il sont environ 6, l'alcool coule à flot, deux filles sont entrain de dansé et de fumer en même temps. C'est une petite soirée mais je sens qu'elle va être inoubliable, j'ai juste envie de me lâchée quitte à faire n'importe quoi, cette nuit je veux juste vivre. •

(Suite):
J'ai les yeux qui brillent et un sourire sur les lèvres en voyant la joie de ces gens. Ils sont bizarres, particuliers, différents mais heureux. Ils ont un grain de folie qui ne quitte plus leurs yeux et un sourire qui ne disparaît jamais, ils sont joyeux et insouciants. J'aimerai tellement avoir leur capacité à vivre sans penser, sans réfléchir au moindres de mes actes. Une barrière c'est installée entre mon coeur et mon cerveau, c'est plus fort que moi, elle m'empêche de vivre avec insouciance, elle me force à garder les pieds sur terre alors que je voudrais rejoindre les étoiles. Mon esprit est contrôlé par l'obsession de rester une personne sage, gentille, une petite fille presque parfaite aux yeux de ses parents en somme.

J'attrape une bière et danse avec tout le monde, surtout avec mon inconnu. Ont fument, ont s'amusent et ont rigolent pour un rien ce qui nous permet d'oublier la réalité pendant quelques secondes, quelques minutes. Après de nombreuses danses intenses je me dirige vers la caisse a alcool et attends une conversation entre deux filles.

- Tu pars déjà ? dis l'une.

- Oui, mon père m'a appelé, il veut que je rentre, il m'énerve il est toujours sur mon dos!

Les larmes me montent au yeux.

- T'inquiète je te comprends le mien est pareil !

Je sors en courant et en pleurant de la chapelle. Ces filles ne se rendes pas compte de la chance qu'elles ont d'avoir un père. Je donnerai tout pour avoir mon père a mes cotés, pour qu'il me cri de rentrer chez moi.

Il fait déjà nuit noire. Je prends une direction au hasard mais j'entends des pas derrière moi, je me retourne et vois mon inconnu qui me suit. Il arrive a ma hauteur et nous commençons a marcher ensemble sans un mot. Je l'ai vu sur son visage il a remarquer les larmes sur mes joues mais j'apprécie le fait qui ne pose pas de questions. Après quelques minutes je décide de briser le silence.

- Je ne sais pas pourquoi j'aime la nuit, c'est comme ça, ça m'apaise.

- J'ai toujours trouvé que les gens étaient plus beau au clair de lune, car ne peut pas distinguer leur physique, on est obligé de voir plus loin que ça, dans le fond de leur être, dans leur coeur.

- Et que vois tu en moi ?

- Je me demande si tu es une bête féroce ou bien une sainte. Mais ce don je suis sur c'est que tu es profondément triste, une cicatrice indélébile a pris place sur ton coeur. Et je pense que tu te voiles la face, donner l'image d'une personne exemplaire ne te rendra pas plus heureuse, tu dois arrêter d'avoir peur du regard des gens. Cesse d'y penser. Laisse toi aller, va ou le vent t'emportera et surtout, ne te retourne pas.

- Tu as raison, a propos de tout ce que tu as dit. Mais je suis pas sur d'arriver a ne plus être triste et a me laisser aller.

- Pour ce qui est de la tristesse tu peut apprendre a vivre avec, jusqu'à présent tu as bien réussi et pour le fait de te laisser aller, je trouve que pour le moment tu te débrouilles bien. Regardes toi tu marches avec un inconnu dans une forêt en pleine nuit en étant a moitié bourré.

- Hahahaha, c'est vrai j'avoue, tu as raison. Merci !

- Merci pourquoi ?

- Pour tout.

Il me regarde puis me souris. Nous continuons a marcher en silence pendant de longues minutes, mais ce n'était plus un silence pesant, plutôt apaisant, reposant. Nous arrivons dans une sorte de plaine, la route n'est pas loin.

- Il faudrait peut être que je te ramène ! Dit-il

- Euh oui c'est vrai qu'il se fait tard, ma mère va être inquiète. Tu as une voiture ?

- Non j'ai bien mieux.

Nous marchons encore un petit peu jusqu'à arriver au bord de la route. Devant nous on aperçoit une moto magnifique, encore plus belle que celle de Pedro.

- Et voila le « bien mieux » dont je t'ai parler, elle te plaît ?

- Waouh elle est magnifique !

- Tu as déjà fait de la moto au moins ?

- Euhhh oui mais une seule fois.

- Eh bien c'est déjà ça, la première fois tu es monté avec ton père ?

- Je n'ai pas de père ! Dis je en montant sur la moto pour partir au plus vite.

- Je suis désolé...

- Et si tu veut savoir la première fois que je suis montée sur un de ces engin c'était avec un connard !

- Très bien alors allons y !

Il monte sur la moto et démarre a toute vitesse. Je m'accroche a son torse de toutes mes forces. Le vent me gifle le visage et la vitesse ne donne une sensation d'adrénaline. Soudain je me rend compte que j'ai passée toute la soirée avec un total inconnu après mettre perdue dans les bois et que je suis sur une moto avec lui sans même savoir son nom. Je suis totalement inconsciente et ça fait du bien de lâcher prise. Je ferme les yeux et pose ma tête contre son dos et attendant que la ballade s'arrête. Tout a coup la moto se stoppe j'ouvre les yeux et descend, je suis devant chez moi et ce qui me fais le plus peur c'est que je remarque ne lui avoir jamais dit mon adresse. Il remarque mon étonnement et dit :

- Ça dois être l'instinct

- Euhh ouais sûrement, merci pour cette soirée et pour m'avoir ramener j'espère qu'on se reverra !

- Si on doit se revoir c'est parce que l'univers l'aura décider alors ne forçons pas les choses et laissons le faire.

Sur ces derniers mots il démarre a toute vitesse et disparaît dans le brouillard de l'aube qui se lève. Je trouve que ce garçon fait peur, il est très intriguant mais je ne sais pas pourquoi je me sens bien avec lui et je veut apprendre a le connaître. Alors univers si tu m'entend exauce mon souhait.