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Dans le chapitre précédent:
• Je me sentais partir, je sentais mes yeux se fermaient petit a petit, les dernières forces qui me restaient me quittèrent peu à peu. Soudain j’aperçus vaguement un homme se battre avec mon agresseur. Ses coups étaient précis, il était entraîné mais mon agresseur ne se laissait pas faire, il était doué il fallait l'avouer. L'homme qui venait d'arriver balaya mon agresseur qui se retrouva au sol tandis que je me sentais partir de plus en plus. Soudain mes yeux se fermèrent et je sombrai. •

(Suite)

J'ouvris les yeux. Je reconnus une chambre d’hôpital, j'étais allongée sur un lit et une machine était branchée à côté de moi. La chambre était peinte en blanc, le sol était gris et de la fenêtre on pouvait voir le parking. Je détaillait cet endroit en essayant de me souvenir ce qu'il c'était passer. Tout a coup, je me souvenais. Des flash-back apparut dans mon esprit. Je me rappelais des coups violent de mon agresseur que j'avais subi, la haine qu'il avait en lui, la phrase ou il avait fait allusion à mon père. Je me souvins aussi d'un homme qui s'était battu avec mon agresseur et qui m'avait probablement sauvé la vie.

Ma mâchoire me faisait un mal de chien, je posai une main dessus et sentis un énorme pansement, elle était gonflée, je devais ressembler à un hamster. Mon agresseur n'avait pas loupé ses coups. Je me demande ce qu'il aurait fait si cet homme ne m'avait pas sauvé la vie, il aurait s'en doute continuer de me frapper jusqu’à mon dernier souffle. En tout cas c'est ce que j'avais compris dans son regard.

Une infirmière entra dans la chambre et s’approcha de mon lit. Elle me regarda avec des yeux insistants comme si elle voulait s'assurer qu'elle ne rêvait pas et que j’étais bel et bien réveillé. Elle me sourit et dit :

- Alors comment ça va mademoiselle ? Le réveil n'a pas été trop difficile ?

- Euh non ça va merci.

- J'imagine que vous devez probablement vous demander qu'est ce qu'il c'est passer et ce que vous avez ?

- Pour être honnête, oui.

-Vous vous êtes fait agresser par un malade qui c'est échapper d'un asile…

Mais cette phrase sonnait vraiment faux, de plus quand elle a dit ça elle avait baisser les yeux et elle avait joué avec ses cheveux. Comme si elle était nerveuse, nerveuse de me cacher quelque chose.

-Heureusement, vous avez seulement deux cotes fêlées et la mâchoire gonflée mais elle n'est pas cassée, continua-t-elle. Vous devrez donc rester à l’hôpital seulement cette nuit et vous reposer le temps que vos cotes soient à nouveau comme neuves, je vous donnerai aussi des médicaments contre la douleur. Sur ce, je vais vous laisser vous reposer.

Et elle partit de la chambre sans rajouter autre chose. Tout cela était bizarre, vraiment bizarre. Si c'était réellement un malade qui m'avait agressé comment se fessait-il qu'il m'avait parlé de mon père et de sa mort qui plus est. Il avait littéralement dit qu'il aurait aimé le tuer et que ce n'était pas lui qui avait eu « la chance » de le faire. Mais tout cela était complètement fou car mon père était mort dans un accident de moto. Ou bien, en disant qu'il n'avait pas eu «  la chance » de tuer mon père, mon agresseur faisait peut-être référence à son accident.

Ma mère entra dans la chambre. Elle me demanda si j'allais mieux et si mes blessures me faisaient mal. Elle essaya aussi de me rassurer sur mon agresseur mais je voyais bien qu'à travers ses mots elle essayait de se rassurer elle aussi. On parla de tout et de rien, elle essayait de me faire penser à autre chose que mon agression.

-Au fait Emily, après ton rétablissement nous déménagerons, dit-elle.

-Pourquoi ? On est bien ici non ?

EMILY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant