Chapitre 11 : Julie Pierre Fuka

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J :

Je regardai Bri et Grim faire leurs valises. Ils partaient dans l'après-midi. Je devais dormis avec eux cette nuit, ne voulant pas affronter mes cauchemars ; enfin ça, c'était le programme... Car Brioche et Grim, venant juste de se mettre ensemble, étaient allé dormir tôt. Je m'étais retrouver toute seule sur le canapé.

- Oh Juju, tu m'écoutes ? me demanda Bri.

- Désolée excuse-moi... Tu disais ?

- On va partir plutôt, on veut se poser pour parler un peu... D tout ça, hésita-t-il. Mais on voulait savoir si cela te gêner ?

- Non, ne vous inquiété pas les loulous, ça ira mais envoie un message quand vous êtes arrivé okay ? souriais-je.

Il me lança son sourire trop mimi avant de saisirent sa valise et celle de son copain et de les amenés en bas. Grim me prit par son bras valide et me tira à sa suite. Arrivé en bas, tout le monde était en bas, prenant Bri dans leurs bras pour leur dire au revoir. Grim me lâcha et fit le tour. Puis fut venus mon tour... Je m'étais promis de ne pas craquer, enfin seulement quand ils seraient partis. Bri me prit dans ses bras et me serra un peu fort. Grim prit sa place, non sans mal. Je reniflais sans cesse pour ne pas pleurer.

- Ne pleure pas ma belle, on va s revoir bientôt et on se téléphonera et, me dit mon meilleur ami.

- Mais... C'est pas pareil, on a vécu tellement de chose ses trois dernier jours que j'ai l'impression de ne pas avoir profité de toi... Tu vas tellement me manquer Greg... gémissais-je.

Il me fit un sourire étrangler avant de me serrer une dernière fois dans ses bras. Il me fit un signe quand la voiture sortit de notre propriété. Je m'autorisai enfin à craquer ; des que la première larme tomba Zera me sauta dessus suivis par Audrey et Fufu. Ils faisaient leurs maximum pour me rassurer mais tout retombait : le stress de Fuka, la sortit d'un de mes cauchemars et notre réconciliation avec Nems me faisaient énormément à supporter. Mes pleurs se calmèrent au bout d'une demi-heure. Bill nous appela alors pour manger. Pâte carbonara... Mon dieu, je crois que mon bide va exploser...

- Julie ! hurla Fufu.

- Quoi ? lui répondis-je.

- On se boit un choco vite fait ? Enfin peut-être pas vite fait, rigola-t-il.

Il me tira vers la cuisine ou nous attendaient Nems, Bboy, Audrey, Pierre et mon frère. Euh... Il se passe quoi, là ?

- Vous me tendez une embuscade maintenant ? Vous avez peur de me parler ou quoi ? m'énervai-je.

- Calme-toi, Julie ! me répondit Azenet sur le même ton. Puis, si tu nous avais parlé directement que se salop allait sortir on n'en serait pas là !

- Oh doucement les frangins... commença Nems.

- Mon dieu, mais Baptiste tu te rends compte de se que tu dis ! COMMENT VEUX TU QUE JE VOUS EN PARLE ALORS QUE LA PREMIERE FOIS VOUS M'AVEZ TOUS TOURNES LE DOS ! SANS EXCEPTION ! Tu me voyais franchement venir te voir et te dire « Salut Aze, tu sais y a mon violeur qui va peut-être libérer ». Dois-je te rappeler que le premier qui m'as tourné le dos, c'était toi et nems ?

- Julie... Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ne nous as-tu pas prévenus ? Veritas puella ! me dit gentiment Nems.

- Je... Je crois que je deviens folle... Je... J'entends sa voix. Comme... Comme si elle étai dans ma tête... Et quand j'ai appris que se salop allait sortir ! Puis y a eu tout ça ! Mon dieu, ces cauchemars... Je sens encore ses mains sur mon corps. Vous savez le pire dans l'histoire ? C'est que tout le monde semble croire qu'il est innocent ! Ils n'ont aucune conscience...

Les Tardos et moi : toute ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant