Bae Be Mine ® Fr

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Alison : Maëlle ! Maëlle ! Descend on doit discuter.

Je soupire.

Je descendis suivi d'Hugo qui devait aller boire. Je trouva sa mère assise au milieu du salon, une feuille à la main et un billet.
Qu'est c'qui se passait ?

Alison : assis toi faut j'te parle.

Je m'asseya et la regarda inquiète. Derrière elle, j'aperçevais Hugo qui se servait un verre de Coca.

Alison : Il te reste 2 semaines Maëlle. Pour le contrat. Après t'aura plus ta chance.

Je vis Hugo qui nous fixait en apportant son verre à sa bouche.

Alison : Une année au États-Unis c'est une chance. En plus pour faire du mannequinat. Un métier difficile. Les États-Unis t'ouvriront des portes immenses.
Moins que la France certe mais immense. Tu pourras gagner ta vie. Alors tu le signe ce contrat.

Hugo me regardait en fronçant les sourcils.. Il déposa son verre et s'approcha de nous.

Hugo : Quel contrat ? C'est quoi cette histoire ?

Maëlle : Rien t'inquiète.

Alison : C'Est le temps de le lui dire Maëlle.

Je soupira.

Hugo : Me dire quoi ?

Moi : Je vais partir un ans au États-Unis. Enfin j'ai juste à signer ce contrat. C'est pour le mannequinat.

Hugo : Et tu comptais m'en parler quand ?

Maëlle : Je sais pas. Je m'imaginais pas te l'annoncer en plus c'était pas encore sûre.

Hugo : Tu t'fous d'ma gueule enfaite. Hier encore on fessait nos projets ensembles pour plus tard. Et toi tu viens comme une fleur avec ton contrat.

Moi : Je pensais pas accepter Hugo.

Hugo : Et là t'accepte  pas ?

Moi : Écoute Hugo, c'est une chance.

Hugo : Chance de quoi !
Un coup tu m'dit que tu déteste être mannequins...

Moi : J'ai jamais dit ça.

Hugo : Peut-être mais tu l'as insinué.

Moi : Tu sais quoi je vais réfléchir.

Hugo : T'as pas à réfléchir, si tu m'aimais vraiment t'aurais déjà eu ta réponse.

Moi : Hugo arrête.

Hugo : Si tu pars Maëlle, si tu pars. Je t'attendrais pas toute ma vie. Pars et oublie moi. J'ai ai marre, tu changeras jamais vraiment. Égoïste comme toujours.

Moi : Hugo arrête.

Je voulais pleurer.

Il me lança à peine un regard et partis.
C'était fini. J'avais joué et me voilà prise à mon propre jeu.
Alison me réconfortait en me prenant dans ses bras.

Alison : C'est pour ton avenir Maelle. Fais le meilleur des choix.

**************

Une fois arriver chez moi, je m'était effondré sur mon lit. Un pot de glace à la main, à pleurer sur le sort d'un certain Jack mort dans un naufrage. C'était cliché, oui et pourtant c'était vrai.
J'étais là sur mon lit, une tonne de mouchoirs utiliser autour de moi, une grosse couette, un pot de glace et mon pyjama de la flemme sur moi.
J'étais un vrai phoque à reniflé.
J'avais l'impression que ma vie était fichue. Que mon existence était fichue. Fini, brûler, bouffer par un chien affamé et surtout anéanti.

Et tout ça pour un mec! Un mec qui me rendait folle. Je me détestais, d'être comme j'étais.
Je m'imaginais déjà dans notre appart à Paris ou Dubaï, moi mannequin, lui photographe, journaliste.
Beh purée, j'en étais bien loin.
Qu'est c'que j'était conne à rêver, à rêver d'une vie parfaitement parfaite.
La vie n'est parfois pas comme on le souhaite...
Redescend sur Terre Maëlle. T'es en train de tout brûler autour de toi. Tu fais des choix qui font soiffrir ceux que tu aimes, pour finir par toi.

********

Salima : Dit toi que y'a des gens dans des situations plus pires, mama.

Moi : Je sais déjà ça Salima.

Salima: Au pire signe le pas ce contrat.

Adem : Mais grave. Brûle le aussi.

Moi : Mais qui l'as fait entrer dans la ligne lui.

Salima : Moi.

Jade : Dégage Adem.

Salima : Arrête il a raison. Signe le pas ce contrat.

Jade : OK, mais je sais pas. Pense un peu à son avenir. Elle sait toujours pas ce qu'elle veux faire. C'est une chance.

Adem : Ouais et perdre ses amis ça aussi c'est une chance.
J'suis vraiment content pour toi mama, mais là dit toi qu'en partant tu perdras Hugo et peut-être les filles. Salima elle peut pas vivre sans toi sa moitié. 

Salima : Ta gueule.

Adem : Moi je serrais là pour te soutenir. Mais tu perdras une soeur et surtout une jeunesse. Tu serras tellement à fond sur ton poids, tes shootings et compagnie que tu profiter pas même pas. T'es jeune et encore un peu naïve. Tu vois pas l'envers du décor.

Jade : C'est bon monsieur philosophe 2.0 des quartier à terminé. Vas y mama, fais le. Moi j'aurai déjà signé à ta place.

Adem : Mais ta gueule putin.

Salima : Au pire écoute ton coeur.

Moi : J'vous rappelle après. Je vous aime.

Je raccrocha et me mit a penser tout le reste de la journée à la décision que j'allais prendre...