Nancy Bobofit (re)rencontre Percy (Annabeth mentionnée)

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Argh.. Bonjour à tout le monde, je suis Nancy Bobofit, la plus populaire des filles du lycée... Mais bon, comme d'habitude il faut que quelque chose arrive dans ma vie. On ne peut pas être parfaite de partout ! 

Mes parents ont décidé de retourner vivre à Manhattan et donc je dois changer de lycée ! *Gros soupir* J'étais si populaire, avant ! Mais bon je devrais pouvoir me débrouiller pour gagner le poste de reine du lycée en un rien de temps, avec ma perfection incarnée !

Le lycée où je vais maintenant est le lycée Goode. Un grand bâtiment de pierre marron... Il est si répulsif et indigne de moi ! Ca me donne des frissons.

Enfin, j'arrivai au secrétariat où j'étais décidée à faire bonne impression. Visiblement la secrétaire s'en moquait, elle me donna mon emploi du temps et m'appela un élève pour me guider dans le lycée, comme si j'étais une élève normale et pas la si importante Nancy Bobofit. 

L'élève qui était censé me guider était Pete Rogers. C'était un intello sans intérêt qui bavait à cause de ma beauté suprême.

Enfin arrivée dans la première classe, celle d'histoire, plutôt que d'écouter le professeur (de toute façon avec mon intelligence suprême j'arriverai à avoir mon bac sans apprendre rien) je regardai les garçons de la classe susceptibles d'attirer mon attention. Argh, ces garçons étaient tous moches, avec des boutons de partout ; dégoûtant. Seul quelques élèves étaient dignes de moi de toute façon, qui étais-je pour me faire des idées?

L'un des garçons pourtant était très beau. Il avait les cheveux noirs, en bataille, et des yeux clairs dont je ne distinguais pas la couleur, étant trop loin. Je laissai échapper un soupir ; il était fait pour moi! Je vis le regard du professeur d'histoire à cet instant, et je me mis à écouter cette fois-ci. Qu'est-ce qu'on avait à faire des classes sociales pendant le Moyen-Âge de toute façon ? C'était beaucoup moins important que les gars!

Je laissai échapper un soupir, encore plus grand que le précédent et commençai à prendre des notes.

One, two, line break ! One, two, line break !

C'était enfin la fin de la journée. Je commençais à en avoir marre de tous les gars qui me demandaient de sortir avec eux... Mon cœur était réservé pour Percy...

Percy, pour vous les lecteurs (qui êtes si bêtes comparés à moi en passant !) c'est le gars que j'avais repéré en histoire... Je l'aime ! Il est si mignon avec ses yeux vert océan et ses petites mimiques ! Toutes les filles sont tombées amoureuses de lui mais il dit qu'il a une petite amie... Je suis sûre qu'il pensait à moi !

Enfin, je vais lui demander s'il veut sortir avec moi et je suis sûre qu'il acceptera!

Il arriva alors et je me hâtai de me mettre en travers de son chemin.

Je lui demandai alors :

« Percy, j'ai vu ce que tu disais aux filles qui t'ont demandé de sortir avec elles... Tu pensais à moi n'est-ce pas ? Argh, bien sûr que tu pensais à moi... commençai-je avec un sourire.

- Même pas la peine d'essayer, Bobofit, j'ai déjà assez de misères dans ma vie, pas besoin de te rajouter à la liste, répliqua-t-il avec colère.

- On se connaît ? » demandai-je, avant de réaliser l'absurdité de ma question.

Ce gars, le gars dont j'étais tombée amoureuse, était le gars que j'embêtais en sixième. Le gars dont je me moquais tout le temps. Le dernier de la classe, le rebelle, celui que personne n'aimait.

Percy Jackson.

Je devais m'excuser, à tout prix, pour avoir ne serait-ce qu'une minuscule chance de pouvoir être avec lui.

« Percy... Je suis désolée... Je ne savais pas ce que je faisais avant...S'il-te-plaît, accepte mes excuses !

-Je les accepte, assura-t-il, mais jamais je n'oublierai cette fois, quand Mr Brunner m'a dit que me faire exclure était mon destin, où tu as ri. Je ne l'oublierai pas. Les remarques comme ça, ça peut détruire une vie toute entière. Tu ne le sais peut être pas, mais après ça, je me suis senti démuni.

En plus, imagine la douleur que j'ai ressenti, quand j'ai été enlevé, quand j'ai cru que je ne reverrai plus jamais personne. Tu ne ressentiras jamais ça, Nancy. Jamais. Ou, tu ne tiendrais pas face au chagrin. Tu renoncerais à tout espoir. Un adage dit qu'il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Pour les personnes, c'est pareil. Il ne faut pas juger quelqu'un par son apparence. Et je connais assez de ta personnalité, Nancy pour savoir que je ne m'entendrai jamais avec toi. Tu étais énervante avec Grover et moi, et pour moi tu le seras toutjours.

Au revoir à toi, et j'espère que tu trouveras quelqu'un qui pourra t'aider à revenir dans la bonne voie. »

Et après ça, il partit. Il rejoignit une fille blonde, avec des boucles blondes comme celles de Cendrillon, qui attendait près d'une Maserati. Percy embrassa cette fille – sa petite amie – en plein sur la bouche, et ils partirent... Me laissant le cœur brisé.

20 ans plus tard

Ce jour-là était le jour des anciens du lycée... J'étais mariée à un homme formidable, Arthur Trenton. J'appréhendais que Percy soit là. Mais en même temps, je voulais le remercier ; ses mots m'avaient ouvert les yeux. Grâce à lui, j'avais vraiment changé.

J'avançai dans les couloirs du lycée qui n'avait eu que quelques rénovations – mais rien de majeur. Je trouvai la salle où tous ceux qui avaient accepté de venir étaient... Et parmi eux se trouvait Percy. Il était accompagné de la même fille aux cheveux blonds que 20 ans avant, et de quelques enfants : la plus grande des filles me scruptait avec des yeux gris comme ceux de sa mère... DE SA MERE.

Percy avait des enfants... Et une vraie vie, remplie, comme je l'appris après que nous eûmes discuté. Il avait tout pour lui... Une belle vie, remplie de bonheur...


Ce fut là que je compris la vraie valeur du proverbe : « Après la pluie, le beau temps ».


*FIIIIN*

*FIIIIN*

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Les demi-dieux ou legs et les mortels... Pas un très bon mélange.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant