Chapitre 3

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7 h du matin mon réveil sonne et maman frappe à ma porte.

- Lenny c'est l'heure mon chéri, faut se dépêcher pour l'école.

- Oui maman je me lève.

J'ai envie de faire semblant d'être malade et de rester à la maison. J'ai peur de ce qu'il va se passer aujourd'hui, peur que l'on découvre que c'est moi, que quelqu'un m'ai vu.

Je descend au salon pour prendre un petit déjeuner, papa est déjà parti pour le travail. Maman me prépare mes biscottes avec de la confiture et du lait au chocolat, mes frères sont déjà attablés, de vrai gourmands eux tout le temps les premiers à table. Ils engloutissent leur petit déjeuner à une vitesse grand v puis après vont à la salle de bain chacun leur tour. Moi je prends mon temps et une fois la salle d'eau libre je me douche et me prépare. Maman elle est déjà prête quand elle viens me réveiller. Elle est très belle aujourd'hui, toute façon une maman c'est toujours belle, elle a une robe bleu clair et un maquillage léger de même couleur.

J'enfile mon jean, mon teeshirt et une veste, c'est bientôt l'heure de partir quand tout à coup nous entendons des bruits dehors. Des sirènes de polices, des gens qui hurlent.

- Oh mais c'est quoi ce bordel ? Dit l'un de mes frères.

- C'est surement encore les voisins qui ont du se disputer, répond ma mère.

Je met mon manteau, mes chaussures et ouvre la porte. Maman m'accompagne jusqu'au bus qui a son arrêt juste devant la maison.

Alors là c'est la cohue des gens crient, d'autres courent partout, il y a des policiers, une ambulance.

En blaguant je dis à ma mère:

- Pourquoi tout ce monde, il y a un mort ou quoi!

Maman me regarde mais ça la fait pas du tout rire.

- Lenny, arrête de dire des bêtises voyons.

Elle lève les yeux au ciel.

- Pardon Madame, restez pas au milieu.

Un policier nous bouscule, la rue est un vrai remue ménage ce matin.

Nos voisins sont sur le trottoir en pleurs.

- Non mais c'est pas possible il se passe quoi ici? Demande ma mère complètement perdue.

Les pompiers arrivent avec un brancard on apercoit une forme sous le drap relevé.

- C'est horrible, le petit Franck a été retrouver mort ce matin, dis le voisin à ma mére.

- Comment ça mort? Chez lui?

- Non quelqu'un l'a sauvagement tué au bord du lac.

Je me sens mal d'un coup j'ai la tête qui tourne et envie de vomir.

- Ses parents ont dit qu'il est sorti hier après midi et qu'il est pas rentrer le soir. Il a surement croisé un fou, ça fait peur.

- Oh mon dieu, Lenny est sorti hier aussi faire du rollers ça aurait pu lui arriver, dis ma mère en sanglotant.

Le car scolaire arrive ouf je suis sauvé, maman veut que je reste à la maison mais moi maintenant je veux y aller j'ai pas envie d'entendre toute la journée parler de ce petit cretin, je fais un bisou à ma mère qui semble toute chamboulé.

Dans le bus scolaire évidemment tout le monde parle des événements de la rue. La journée va être longue.

La journée d'école se passe difficilement, tout le monde est triste, pleure. La plupart je suis certain ils font semblant. A peine assis en classe on nous annonce le décès d'un camarade. Nous avons pas plus de 12/13 ans mais nous comprenons les choses. Il faut faire très attention, ne pas parler aux inconnus, rentrer chez soi directement après l'ecole par le plus court chemin, ne pas trainer dans la rue ni devant l'établissement, crier si on nous embête. Tout ce blabla je le connais maman me le répète souvent. On sait jamais sur qui on peux tomber. Le directeur nous cesse de rabâcher durant toute la journée ce que l'on doit faire et ne pas faire. Enfin la sonnerie retentit qui signale la fin des cours ou plutôt aujourd'hui la journée de discussion.

Je rentre à la maison, pour une fois pas de devoirs pour demain, trop cool je vais pouvoir lire ou m'amuser. Quand j'arrive maman m'attend à l'arrêt du bus. La rue est moins bondée que ce matin, je regarde les maisons elles sont complètement fermées rideaux et stores tirés. On dirait que tout le monde à peur. Maman regarde partout à droite puis à gauche. Il y a des banderoles orange avec interdiction de s'avancer.

Une fois arrivés maman me prépare mon goûter, j'aime bien quand elle s'occupe de moi. Elle à l'air anxieuse, inquiète mais elle n'est pas la seule, moi aussi.

Mon père arrive du travail, c'est pas souvent qu'il rentre tôt mais vu les événements il a préférer terminer avant l'heure prévu, comme il est son propre patron il peut se le permettre.

Mes frères arrivent aussi et voilà on reparle de ce qui s'est passer dans la rue, ça m'énerve d'entendre que ça.

Environ deux heures après quelqu'un tambourine à la porte, papa et maman sont effrayés, ils vérifient par le rideau avant d'ouvrir.

- Monsieur, Madame je suis l'officier Stanley, veuillez ouvrir s'il vous plait.

Oh non la police quelqu'un à du me voir, je flippe à mort. Je me cache mais les surveillent.

Mon père ouvre la porte.

- Entrez! Dit il.

L 'officier montre sa carte de police. J'ai jamais vu de policiers d'aussi près. Il est vêtu d'un uniforme bleu ainsi que d'une casquette, à sa taille une ceinture avec un pistolet. Un frisson me parcoure tout le corps.


Ma vie de psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant