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« Et tu me sors ça maintenant, tu veux que je m'évanouis ou quoi? »

- Est-ce-que tu pourrais ranger tes chaussures près de l'entrée et pas en plein milieu, je te jure on dirait que t'as été élevé au bled.
- Hey, monsieur le gosse de riche il ferait mieux de ce taire c'est pas moi qui ai eu l'idée d'interdire les chaussures à la maison.
- C'est tout simplement pour ne pas salir. Continue Drew dans sa lancé.
- Aller, oui, bah c'est chiant.
- Ce qui est chiant ? C'est de devoir laver par terre après être passer derrière toi.
- T'as qu'à te payer une femme de ménage alors si t'es pas content. Ou un homme peut être que tu préfères ça.
- Tu me saouls.
- Eh bien, toi aussi.

Ce n'est qu'une passade comme une autre. Il y en a eu des pires, oui bien pires. Mais on est toujours la. On s'aime toujours, et on se lâche pas.

On a déménager dans cette fameuse maison, celle qui était ma préféré, 2 mois après en avoir parler. Nous avons chercher un travail, le travail qui allait construire notre vie entière. Forte heureusement nous ne travaillons pas dans la même boite, ce serait invivable. Mais nous sommes concourant. La mienne est plutôt spécialisé en art sur demande, un client quelconque souhaite un dessin reproduit ensuite par ordinateur pour finalement le mettre sur son mur ? Je m'en occupe. Drew lui, c'est un peu la même chose mais ils n'acceptent que les entreprises dans le besoin et jamais les gens ordinaires qui souhaiterai re décorer leurs maisons, d'où la concurrence. Mais cela ne m'affecte pas, il aime son travail, j'aime le mien et je suis heureux pour lui comme pour moi.

Maintenant nous sommes fin juin, ce qui veut dire que dans 3 mois environ ça fera 1 ans que nous vivons ensemble avec le chat.

Je suis heureux avec lui, bien que parfois, comme aujourd'hui, on s'embrouille pour un rien pour au final, ce réconcilier en un rien de temps.. Mais parfois, on a beau essayé de comprendre l'autre d'une manière ou d'une autre et ça ne marche pas, alors on reste en désaccord et passons par la phase on oublie tout.

Je me suis alors levé du canapé pour mettre mes chaussures près de la porte, aligné avec celle de Drew. J'en ai profité pour enfiler mes pantoufles et je me suis rapproché de Drew qui était assis sur une chaise de la table à manger, un fond de whisky à la main, le point fixe sur le mur.

- Dure journée ? Demandais-je en fixant le même point que lui.
- Hm. Encore un client qui nous demande des croquis alors que son entreprise n'est même pas sur d'exister plus tard. Souffle t-il.
- J'ai eu pire aujourd'hui, nous venions de terminer de A à Z jusqu'au conditionnement une demande d'une cliente, une femme âgée et puis au moment où on essaye de la joindre pour le payement et la récupération de sa demande, on apprend qu'elle est décédé. Le résultat d'une grosse perte d'argent.
- Vraiment ? Ce tourne Drew vers moi.
- Ouais, c'est triste mais un peu chiant quoi.
- Je comprend, tu sais pas si tu dois rire ou pleurer.
- Ah, oui ça tu l'as dit, dis-je en riant légèrement.

Drew ce lève et ce dirige vers notre petit bar qui nous a été offert par notre bande d'amis.

- Un verre ?
- Volontiers.

Alors il me sert ma boisson habituelle du soir, un pastis jaune.

Nous nous arrêtons toujours à deux verres max en semaine. La c'est vendredi, il nous arrive de déborder mais c'est bien rare, la fatigue est là donc nous ne buvons parfois rien.

- Je m'excuse pour tout à l'heure, c'est la pression qui me rend comme ça.
- C'est rien, mais tu as raison, il faut que je fasse un peu plus attention.
- Surtout quand je rentre après toi et que je manque de trébucher sur tes chaussures, sourit-il bêtement.
- Je filmerais une fois pour voir si tu tombes ou pas.
- Bien sûr, je pense pas qu'on est l'âge de faire ce genre de vidéo.
- Hey on a même pas dépassée les 25 ans, ris-je.
- Eh alors, on en est pas loin.

On aime un cœur, pas un corps.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant