Chapitre IV. Vérité ou mensonge ?

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                              Je voyais des flashs de mon passé. Je me revois avec mon père, sautant dans les bras de cette femme et rigolant. Se souvenir, il me rappelait celui que j'avais avec... Attendez ! Je vis mon voisin passer devant moi, frappant la femme qui m'avait prit au ventre et me faisant tomber. Je commençais à pleurer alors que ma mère me prenait contre elle et aidait cette femme à se relever. Je revis mon père crier sur le voisin, l'insultant d'incapable. Puis le flash se transforma en mon pire cauchemar. Je voyais de nouveau mon père entrer dans le bâtiment où il avait travaillé, rigolant avec la femme que j'avais vus quelques minutes auparavant. Elle paraissait tout aussi heureuse que sur la photo. Puis, alors qu'elle parlait, je la vis se diriger vers la sortit du bâtiment après s'être excusée. Une nouvelle crise prenait possession de mon corps alors que je devenais de plus en plus inquiète. C'est à ce moment là que je sentis une pression sur mon bras alors que la voix de la même femme que dans la réalité me disait d'une voix douce et rassurante :

《Elle - Tout va bien ma belle, tu es toujours dans l'infirmerie de ton lycée, rappelle tant. Ce n'est qu'un cauchemar mais tu peux le surpasser ma douce. Dis moi ce que tu vois, racontes moi tes pensées, tes souvenirs, tes cauchemars. Tu ne risques plus rien ici... Surpasse ta peur, laisse moi t'aider. Tu ne risques rien. Racontes moi...》

C'est ce que je fis. Au lieu de voir mon père dans les flammes, je vis la femme sortir et se diriger vers les camions où elle avait entendu du bruit. Derrière elle vit alors un homme qui allumait un feu, juste à la réserve de gaz. Elle cria alors d'une voix forte de façon à ce qu'on l'entende :

《Femme - Au feu ! Au feu ! Au feu ! Sortez tous de la caserne ! Il y a le feu ! 》

Puis je vis l'homme l'attraper par le bras et la poignarder, lui arrachant un cris de surprise et de douleur. Puis plus rien, elle s'écroula sur le sol, morte. Cet homme, je sus enfin dire qui c'était... Cet homme était... M. Parcett... Je rouvris les yeux, me rappelant que ce n'était qu'un cauchemar. En face de moi se trouvait la femme qui, tenant ma main dans la sienne, me regardait longuement, comme si elle pouvait savoir ce que j'avais vus. Mais maintenant que j'y pense ça expliquerait beaucoup de chose... y compris le fait que notre voisin est su exactement ce qu'avait eu mon père. Mais une question restait dans ma tête, et pas la moindre, pourquoi je faisais un cauchemar de quelque chose que je n'avais jamais vu... ni assisté d'ailleurs ?! Et pourquoi n'arrivais je pas à me rappeler de cette femme que j'avais pourtant tant aimé dans mon enfance ?

Comme si elle avait lu en moi, la femme me répondit d'une voix douce comme si elle avait peur de me faire me briser :

《Elle - Son nom était Catrine mais tu l'appelais Cathy de se que je sais. Même si nous nous étions disputé quand elle est morte, je sais tout de même qu'elle t' adorait, toi comme ta famille. L'homme par contre qui a fait le feu, ton voisin, il s'appelle pour de vrai Ronaldo Sandwergo... C'est ton oncle. Il en voulait beaucoup à ton  père de tout ce qu'il avait fondé et en apprenant qu'il était avec ta mère, il en a eu assez. C'est surtout à cause de ça que ton père est mort. Moi c'est Valentine, j'étais la soeur cadette de Catherine. J'étais jalouse d'elle car elle avait tout ce que je voulais. Et ce que je vais te dire maintenant, aussi absurde que ça semble, est la pur vérité.Les cauchemars que tu as, ce sont ceux de ma soeur. Pour être précis, c'est ses souvenirs. En mourant, la seule chose qu'elle a souhaité c'est t'expliquer pourquoi et surtout comment elle était morte. Elle avait peur que Ronaldo te fasse du mal. Tu comprends ou pas ?

Moi - Comment  puis je savoir que c'est la vérité?  Cette histoire est complètement folle ! Je... je suis fatigué de toute cette histoire... Je veux rentrer chez moi....

Elle - Je t'en pris, c'est la vérité. Tu dois me croire ou ma soeur entreposer jamais en paix. Je t'en supplis Luna....Crois moi... Pour elle...

Moi, à bout - J'EN AI ASSEZ ! Je veux rentrer chez moi, être auprès de ma famille ! LAISSEZ MOI BON SANG !

Elle - Lu...》

Je sautais de mon lit et partit en courant chez moi, bien décidé à en finir de cette histoire.)

Mais j'avais beau douter, une chose en moi me faisait dire que c'était vrai. Mais comment en être sûre? Mé disait elle la verite ou un mensonge ? Comment faire la différence alors que cette histoire est complètement folle ? Je croyais en avoir fini mais ça venait à peine de commencer.


La fille aux fantômes [fini]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant