Chapitre V

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Un bon vieux bain de sang, c'est mon désir le plus urgent!
Ces humains sont tellement énervants. Toujours à inventé des histoires à la mords-moi le nœud !
La balle de volley-ball que je tiens entre les mains me démange, ce n'est pas de ma faute si cette fille ne sait pas encaisser un lancé.
Je n'ai pas pu lui casser une côte comme elle le prétend, mais si elle continue son chiqué ça peut s'arranger sans souci.
Et pour couronner le tout je me retrouve sur le banc de touche, si c'est ça l'expérience que mon père veut que je vive non merci ! Je n'y vois aucun enrichissement personnel.

L'idée de m'enfuir de ce zoo sans plus tarder me séduit définitivement quand quelqu'un vient s'asseoir à mes côtés. Je tourne vivement la tête prête à envoyer bouler l'intrus, mais la jeune fille me lance un sourire éclatant.



- C'est un beau lancé que tu nous as fait là ! S'exclame-t-elle toujours en souriant.
- Si tu as quoi que ce soit à me reprocher abstiens-toi, je n'ai pas envie de frapper quelqu'un d'autres. Grognais-je agacé.

Contrairement à ce que je pensais elle ne s'éloigne pas, mais éclate de rire. Je dois dire que je ne m'attendais pas à cette réaction.

- Qu'est-ce qui te fait rire ?
- Doucement ! Je ne comptais pas te reprocher ton lancé surtout sur Amber, tu mérites plutôt une médaille !

Je suis doublement surprise.

- Je dois en déduire que tu n'aimes pas cette fille ?
- Non pas vraiment, c'est l'ex de mon frère et elle lui en a fait baver.

J'acquiesce à cela, personnellement cette fille serait déjà dans ma salle de torture, a chacune ses méthodes

- En passant, je m'appelle Laurie et toi ?
- Anna
- Enchantée Anna


Si elle le dit...




oOo





Edward m'a prévenu de leurs absences pour la soirée, je décide donc de ranger mon matériel dans l'atelier.
Je sors de la maison et suis le petit chemin de terre situé à l'arrière de la villa sur 500m environ.
En observant la petite bâtisse je me dis que ma mère devrait vraiment ouvrir son entreprise d'architecture/décoration, c'est réellement son domaine.

J'enclenche la poignée du petit loft d'artiste et me dirige vers l'immense tableau situé au fond de la pièce tout en sortant la clef autour de mon cou.
Je fais glisser l'œuvre sur la gauche et déverrouille la porte qui est cachée dernière celui-ci.
En descendant l'escalier je me promets mentalement de rappeler Sergeï, ça doit sûrement être important.

Le scan rétinien passé je rentre dans la salle des armes, la décoration ici est beaucoup plus « stricte » qu'en haut, mais ça me plaît. Ici je ne dois pas m'amuser, mais m'entraîner, pensée stratégie et surtout, trouvée un moyen de LES avoirs, ces démons de mon passé qui se cachent divinement bien.

Mon sac de sport est toujours sur le plan de travail où je l'y ai laissé avant de chercher ce Sam, j'ouvre celui-ci et en sorti mes armes, ces armes ci spéciales qu'une balle bien visée suffit à tuer un vampire et autres créatures, enfin, faut-il déjà qu'elle atterrisse dans leurs crânes, rien que les touché brûlent leurs peaux. Une balle entre les deux yeux c'est ce qui attend les rats qui m'ont tout enlevé.

En pensant à eux une rage incontrôlable monte en moi et je sens le sol de l'armurerie trembler, j'attrape mon calibre 9 et entreprends un nettoyage complet dans le but de me calmer, c'est mon yoga moi.



oOo




Après quelques heures à prendre soin de mes meilleures alliées, mon ventre me rappelle à l'ordre, je meurs littéralement de faim. Je sors de l'atelier et cour jusqu'au frigo me régalant à l'avance du petit plat que ma mère m'a sûrement laissé dedans.

J'ouvre celui-ci et pense tout d'abord à une blague vaseuse d'Emmett. Je sors le Tupperware et examine celui de plus près, du quinoa, du chou frisé, pleins de légumes crus en tous genres et un œuf dur. C'est... santé.
Il faut vraiment qu'Esmée arrête d'aller sur Pinterest !

Je regarde l'heure sur l'horloge murale de la cuisine et sors mon smartphone à la recherche d'une pizza, mais apparemment Forks est au delà de leur secteur de livraison.
Je ronchonne tout en attrapant sac et clefs. Je n'avais pas du tout envie de sortir, mais j'ai trop faim et les plats végétariens très peu pour moi.

Une fois dans la voiture j'allume le GPS afin qu'il me mène à l'épicerie de nuit la plus proche, celle-ci se trouve aux abords de la réserve Quileute. Je soupire et enclenche la marche arrière.

Je me gare sur le petit parking presque désert et sors rapidement de ma voiture. Je parcours les rayons en quête de junk food, pizza, chips, soda, glace... tout y passe, je profite clairement de ma liberté culinaire de ce soir.

Mon butin dans le petit panier, je me dirige vers la caisse qui est présentement vide. Ils ont confiance ces Indiens, eh bien peut-être que le vol à l'étalage est rare ici. Je parcours les rayons dans l'espoir de trouver un vendeur.



- Anna !

Je retrouve nez-à-nez avec la fille du gymnase.

- Laura ?
- Presque, Laurie. Tu me suis je vais t'encaisser.



Je m'exécute et déballe mes articles sur le petit plan de travail en espérant secrètement qu'elle ne me tiendra pas la jambe, mes pizzas m'appellent.



- Je suis surprise de te voir ici. Raté.
- Ma famille est sortie et le frigo est vide. Déclarais-je.
- Mon grand-père est malade, du coup mon frère et moi tenons le magasin après les cours.

J'hoche la tête en espérant qu'elle aille plus vite.

- D'ailleurs je ne te l'ai pas présenté, bouge pas il est dans la réserve ! S'exclame-t-elle
- Non attend... Dis-je en essayant de la retenir.



C'est peine perdu elle est déjà dans la dite réserve.
Elle en ressort avec un garçon les bras chargés de cartons, qu'il dépose au sol et se retourne. Je savais qu'une réserve indienne est petite mais a ce point ! L'abruti de ce matin (et des écureuils) me fait face, je me détourne de lui en marmonnant un « bonsoir » et demande à Laurie de m'encaisser chose qu'elle fît tout en rangeant mes articles dans un sac en papier la mine un peu froissée.
Je la remercie et sors du magasin. Je pose les sacs sur les sièges arrières et claque la portière.



- Ça t'étoufferait d'être sympa ?

Je me retourne

- Pourquoi dit tu cela ?
- Ma sœur, elle essaie d'être gentille avec toi de t'intégrer, car au cas où tu ne l'aurais pas remarqué c'est une réserve indienne ici et les étrangers ne sont pas très bien vu.
- Je ne lui aie rien demandé à ce que je sache. Contrais-je.
- Là n'est pas la question, emmerde Laurie et tu auras de quoi te plaindre princesse.



Et sur ces mots il me tourne le dos. Les indigènes du coin sont tendus à ce que je vois ! Je grimpe vite au volant de ma voiture parce que c'est bien beau tout ça, mais j'ai toujours faim moi !


oOo




Edward s'est enfuis en Alaska chez les Denalis il ne pouvait plus la supporter, il allait craquer selon lui, tout ça a cause de cette Isabella Swan.




oOo





Il fait beau aujourd'hui, mes frères et sœurs ne sont donc pas au lycée.
Par contre Rose a besoin de son cahier de philosophie pour le remplir et vu que celui-ci est dans son casier, je suis la seule qui puisse le récupérer aujourd'hui.
C'est pour cela que je suis en ce moment même l'attraction principale sur le parking du lycée de Forks. Ce qui , pour tout vous dire, me déplaît fortement !

Mes lunettes de soleil sur le nez, je me dirige vers l'entrée et déambule dans les différents couloirs, aidé du plan griffonné par ma sœur.
Devant son casier, je débloque celui-ci grâce au code et prends l'objet de ma venue.
Une main me tapote le dos, je me retourne et vois une jeune fille frêle à la peau pâle et aux cheveux aubruns.



- Oui ? Demandais-je
- Euh... en fait, je voulais... Bafouillais-elle
- Oui ?
- Je m'appelle Bella et...

Je n'entends pas la suite et me crispe immédiatement. Alors c'est elle...

- Qu'est-ce que tu me veux ?! Grognais-je en la fusillant du regard

Elle recule d'un pas, surprise, mais n'abandonne pas.

- Excuse moi de te déranger mais, tu es bien la sœur d'Edward Cullen ?
- Et ? Contrais-je.
- Je voulais juste savoir s'il va bien. Ça fait plusieurs jours qu'il est absent et...
- Un conseil Swan, reste loin de ma famille et surtout d'Edward ! La menaçais-je au creux de l'oreille.



Je lui tournis le dos sans plus m'attardé. Cette Bella m'a suffisamment énervé !

Sur le parking, j'entends mon smartphone sonné dans ma voiture, je cours, mais rate l'appel. Sergueï, je devais le rappeler...
Chose que je fît.


- Kasakov.
- C'est Anna
- Ton téléphone ne doit pas te servir qu'a joué à des jeux stupides fillette ! Dit-il de sa voix sévère et de son fort accent russe.
- Mais je ne...
- Dostatochno !! Je ne t'ai pas appelé pour parler de tes futilités.
- J'écoute. Dis-je attentive.



Tu pars en mission Anastasia

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 29, 2016 ⏰

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