Ma Meilleure Ennemie ~ Camren (En Pause)

Chapitre 6

NDA:  Musique à écouter en lisant le chapitre si vous le voulez 😉 Bonne lecture !
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P.D.V Lauren

J'ai regretté à l'instant même ou j'ai répondu à Camila mais je sais que c'est mieux comme ça. De toute manière ça allait arriver un jour ou l'autre, on ne peut pas se détester pendant 1 an et du jour au lendemain devenir les meilleures amies du monde. Je penses avoir fait le bon choix, je l'ai fait pour Camila. Elle sera plus heureuse sans moi, je n'apporte que des problèmes je ne peux rien lui apporter de bien je suis le mal incarné, je ne devrais même pas être sur cette terre et être en vie. C'est ce que l'on m'a répété pendant des années et je me rends compte qu'ils n'avaient pas tord, me faire frapper et humilier c'est tout ce que je méritais quand j'étais au lycée mais ma mère à tout découvert et m'a obliger à tout arrêter.

*Flashback*
1an plus tôt

Aujourd'hui c'est la rentrée et je suis stressée comme chaques années depuis la 3ème. Je me fais humilier, frapper et insulter par les populaires. Pourquoi ? Ça je ne sais pas, il m'ont pris pour cible je suis leur souffre douleur et je ne peux rien y changer. Une fois, un pion m'a retrouvé en sang avec le nez cassé, je n'en pouvais plus de me taire j'avais trop de haine en moi, je lui ai tout raconté et je n'aurais jamais dû. Le lendemain même, je me suis fait agressée en rentrant chez moi par Austin et sa bande me rappelant bien au passage que j'étais une erreur humaine et que je n'avais plus intérêt à parler de ce qu'ils me faisaient subir si je voulais rester en vie. J'avais difficilement continuer la route pour rentrer chez moi ayant la tête qui tournée et des vertiges à n'en plus finir, j'avais sûrement dû avoir l'arcade et la lèvre ouverte.

Je cachais comme je pouvais les bleus et toutes les autres traces de blessures à ma famille. Ils n'étaient au courant de rien et ils ne le seront jamais, j'ai tellement honte. J'ai une sœur Taylor qui a 13 ans et un frère Chris qui a lui 15 ans, je suis la plus vieille je dois montrer l'exemple et ce n'ai certainement pas une sœur dépressive qui se fait tabasser qu'ils on envie d'avoir alors je me tais. Quant à ma mère, plusieurs fois j'ai failli tout lui avouer, je n'en pouvais plus mais j'avais trop peur des représailles. Une fois, elle a eu quelques doutes en voyant les nombreux bleus présent sur mon corps mais j'ai toujours réussi à trouver une excuse à peu près crédible pour ne pas éveiller ses soupçons. Mon père lui est parti quand j'avais 5 ans et nous n'avons aucunes nouvelles de lui depuis.

La seule personne qui me fait tenir et qui me donne l'envie de ne plus mettre fin à mes jours c'est Normani. C'est la seule qui a toujours était là pour moi quand j'étais au plus mal , je ne la remercierais jamais assez. La première fois que nous nous sommes rencontrées n'est pas des plus joyeuse. Je lui avais parlé deux ou trois fois en début d'année mais rien de plus alors je ne m'attendais pas à ce qu'elle vienne me voir pour m'apporter les cours que j'avais manqué vu que d'habitude personne ne le faisais.

Ne sachant pas qu'elle allait venir, j'étais dans ma salle de bain, assise sur le rebord de ma baignoire me regardant avec dégoût dans le miroir devant moi. Ma lame dans les mains, je regardais une dernière fois mon apparence et entama ma libération. J'apportais la lame à mon bras et dessina des traits qui commençais à prendre une couleur rouge suivi de près par le sang qui coulait le long de mon poignet. J'avais l'habitude de la sensation que cela procurait mais cette fois ci elle était différente des autres, je ne ressentais aucunes douleurs, juste une sensation de bien-être s'emparait petit à petit de moi me faisant oublier tout mes soucis.