Le feu et la glace

II - LE DEAL

Depuis mon plus jeune âge, j'ai un don. Celui de me mettre dans des situations embarrassantes. Ma générosité fait en quelques sortes que ces situations se produisent sans cesse. Je levais mes yeux pour fixer cet homme. Ou Mason, Sony.

« Je suis Stella Jane " l'informais-je de mon nom

« Ok, maintenant suis-moi »

Il se retournait, avant d'adresser un coup de pied sur la blessure qu'avais causée la balle plus tôt dans la jambe de Jack. Celui-ci hurlait de douleur. Je m'apprêtais a m'abaisser pour lui demander de ne pas s'agiter, mais il avait déjà les yeux fermes, Mason me pris de force avec lui, je criais a Emily de prendre soin de Jack. Même si j'éprouvais que de la haine, du dégoût et que je lui souhaitais tout le mal, je ne pouvais pas le laisser mourir devant moi.

Je me retrouvais en un instant au côté passager d'une voiture de sport, de marque allemande. Mason était concentré sur la route, et je me permettais de le scruter. Sa mâchoire carre et volontaire donnait un air dur, et soulignait l'expression aristocratique de ses yeux aux iris dorées, sous son blouson on devinait un corps bien entretenue, musclé. Je prenais une forte inspiration, et humait son odeur. Puis je me concentrais a mon tour sur la route, c'était la route que je prenais pour rentrée chez moi.

« Ou vas-t-on ? » je l'interrogeais débordante de curiosité

Il souriait en coin. C'était son arme, selon les pimbêches de mon lycée.

« Chez toi »

« Et ma mère ? Elle est chez moi, écoute je ... »

« Ta mère n'est pas chez toi »

Je fronçais les sourcils, et l'annonce de sa phrase me laissait comprendre qu'il l'avait aussi kidnappée.

« QUOI ? » hurlais-je a travers l'habitacle de la voiture

« Hey, calme toi bébé »

« Qu'as tu oser faire a ma mère ? » je m'énervais

« Je n'ai rien fait » il souriait sarcastiquement « du moins pas encore »

« Que dois-je comprendre ? »

« Que tu vas m'aider »

« Je pensais qu'un gars comme toi, n'avais pas besoin d'une fille comme moi »

« Vendredi, en fin de semaine, j'ai un colis a récupérer, mais la police est trop a mes trousses ces temps-ci alors tu vas y aller, il faut que tu sois plus sexy, plus attirante, mais on s'en chargeras des demain » il avait tout enchaîné

« C'est ici, gare-toi » l'informais-je

Je vis les lumières de chez moi éteintes, mais je ne pouvais pas faire entrée cet homme chez moi. C'était trop dangereux, si un de mes voisins me voyaient, je verrais des agents de polices dans mon salon dans la seconde qui suivent. On parle de Mason, ou connu sous le nom de Sony. J'ai lue quelques articles sur lui, il a été incarcéré pour meurtre, il avait tué l'amant de sa mère. Je me sentis frissonner. Il avait posée une main sur mon épaule.

« Ouvre ce portail »

Je composais le code, qui était tout bêtement ma date d'anniversaire. Et oui, a vrai dire, ma mère avait pas trouver plus original. Le portail s'ouvrait et on s'engageait dans l'allée.

« Qu'elle baraque ! »

Je souriais et ouvrais la porte d'entrée, quand on entrais on tombais immédiatement sur une grande entrée, très spacieuse, un simple tapis de couleur taupe au sol. Il s'avançait dans le séjour, et s'approchait du meuble, des photos de moi et mon père était affichée, dont une de moi le jour de ma promesse que j'avais faite.

« T'es mariée ? »

« Oh, non .. C'était le jour de mon sacrifice, pas de sexe avant le mariage »

Il manquait de s'étouffer, et s'approchait de moi.

« Quoi ? »

« Pas de sexe avant le mariage »

« Comment tu fais ? Je ne peux pas me passée de sexe, plus de deux jours »

Je laissait échapper un rire, et vis qu'il arpentait les escaliers, il ouvrait la porte de ma chambre. C'était ma pièce favorite. La ou j'étais moi-même. Des photos était accrochée au mur, j'avais placée ces photos de façon chronologique, de ma naissance, au dernier anniversaire d'Emily. Mon lit de bal d'aquin était LA chose que je préférais le plus dans ma chambre. Un claquement de porte résonnait dans la maison, puis j'entendais les clés de ma mère qu'elle posait sur le meuble de chêne a l'entrée, c'était son habitude.

« Oh Mon Dieu, c'est ma mère ! Sors ! Va temps ! » je chuchotais

Il s'avançait vers la fenêtre, et disparaissait aussitôt. Je me mis a mon tour derrière la fenêtre, mais je ne vis aucune présence humaine. Je me mis dans mon lit rapidement, et fermais les yeux. Ma mère entrait a son tour, et m'embrassait la joue et d'éteindre la lumière.

Je me levais en discrétion, retirait mes vêtements et mis mon pyjama. Ma tête allait bientôt exploser, je réfléchissait trop, pourquoi les gens disaient des choses aussi immondes sur Mason, mais ce-soir il était si gentille.. Du moins, non. Je repensais a ce coup de feu, et je frissonnais. Je mis du temps a trouvée le sommeil, mais finalement je pris un réel plaisir a dormir.

# Comme Hamlet l'a dit à Ophelia, « Dieu nous a donné un visage et on s'en crée nous même un autre ». La bataille entre ces deux moitiés d'identité... qui l'on est et qui l'on prétend être : c'est ingagnable. #