Chapitre 9

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Dimanche 14 Septembre 2015

Je laisse Prancer aller où elle veut, à la vitesse qu'elle souhaite. Il faut bien que ma jument profite, elle aussi !
La fraîcheur de la forêt réussie presque à m'endormir !
Nous nous approchons de la route quand soudain un sifflement se fait entendre. Je me redresse et stoppe Prancer. Je vois ces oreilles pointées vers la gauche alors j'observe. Rien, d'abord, seulement des arbres feuillus et des buissons épineux. Je mets ma jolie alezane au pas, puis au trot sur l'étroit chemin menant au lac.
- Pffffuit !
Encore un sifflement ! Mais... Il n'est pas humain... Je m'arrête de nouveau et regarde aux alentours. Des craquements de brindilles, des feuilles qui se froissent sous un poids.
Je descend de cheval (enfin, de jument) et l'attache à une souche de pin.
Je m'avance de quelques mètres puis monte en haut d'un chêne centenaire (oui, je m'y connais un peu en arbres) pour voir au loin. Rien. Toujours rien.
Je me dis que c'était sûrement le vent et que je me fais trop d'idées et descends de mon perchoir.
Je saute sur Prancer et fait lentement demi-tour lorsqu'un cri (ou plutôt un hurlement) perce le silence :
- Yaaaaaaaah !
Je sursaute brusquement et lance ma monture au galop. Je me retourne et j'ai le temps d'apercevoir, l'espace d'une seconde, deux yeux bleu gris qui me fixaient.

Loin des yeux, près du cœur 💘 🐎 [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant