PDV Rosie
Croyant au début, que cette nouvelle n'était qu'une blague grossière de la part de mon père, je ne pus qu'esquisser un léger sourire.
- « Je vous demande pardon ? » Demandais-je, attendant des explications.
- « Tu m'a très bien entendu. Jeune fille, Valérie est décédée. Son cœur a lâché hier soir. Maintenant, tu fais tes valises sans discuter. Tu as intérêt à être prête dans une demi-heure. Compris ? »
Le choc fut assez intense, après cette révélation. Il est vrai que ma tante est mourante, et ce depuis un mois. Mais les médecins avaient révélé qu'elle pouvait tenir encore environs trois mois.
Or, elle est morte, deux mois à l'avance.
Elle est partie beaucoup trop tôt.
Mes larmes menaçaient de couler. Pourtant je faisais du mieux que je pouvais pour les retenir. Je ne pouvais pas pleurer maintenant. Pas devant lui.
Il était hors de question.
- « Très bien, mais nous avons un petit problème. » Répondis-je après un moment de silence.
- « Quoi donc ?»
- « Mon travail. Je ne peux quitter mon travail maintenant. Surtout qu'on est bien occupé ces derniers temps, et je ne pen- »
- « Ne t'en fais pas pour cela. Avant de venir, je suis passé voir l'entreprise ou tu travailles actuellement. J'ai expliqué à Mr. Rivers, ton patron, notre situation assez délicate, et il a accepté de te donner quelques jours de libre. »
- « Mais- »
Mon père me regarda alors de ses yeux noirs terrifiant, comme pour me donner un avertissement. Les mêmes yeux qui, auparavant, avaient transformé ma vie en un cauchemar. Les mêmes yeux qui me terrorisaient. Les mêmes yeux qui me glaçaient le sang.
Je fus donc coupée dans mon élan, et me détachai de cette volonté de m'exprimer. Je finis par hocher la tête, rentrer dans ma chambre, avant de fermer la porte à clé.
A ce moment-là, je ne peux retenir mes larmes. La tension était beaucoup trop forte pour que je puisse m'arrêter. Le simple fait de penser que ma tante n'est plus de ce monde m'anéantissait.
Je finis par me laisser aller contre la porte, en pleurant.
Fichu cancer.
Rien de cela ne se serait passé si cette maudite maladie n'avait fait surface dans notre famille. Rien. Et dire qu'il n'y a pas de remède contre cela...
- « Rosie ? J'espère que tu fais ce que je t'ai demandé. » Cria mon père depuis le salon.
Je serais les dents. Putain de merde. Egoïste et autoritaire. C'est ce qu'il a toujours été.
Je décidais de me lever et de ranger mes affaires, avant que je ne passe un mauvais quart d'heure.
Une demi-heure après, j'étais prête. J'avais dans mon sac quelques affaires qui me seront utiles pour deux-trois jours. Nous entrâmes, mon père et moi dans la voiture, puis nous nous dirigeâmes direction l'aéroport.
J'allais donc revoir ma mère. Je n'ose même pas imaginer dans quel état elle se trouve.
Il est donc de mon devoir de me montrer forte, devant tout le monde. Il le faut, pour permettre à ma famille de surmonter cette épreuve.
Dès maintenant, les larmes sont interdites. Au moins pour les jours à venir.
Hey ! Voici le premier chapitre de « New Beginning », J'espère qu'il vous a plus ! N'hésitez pas à donner vos avis !
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New Beginning
RomanceJ'étais tellement plongée dans la lecture du livre « Les misérables » du célèbre auteur Victor Hugo, que je ne vis le temps passer. Il faut dire que ce livre vaut bien la peine de se retirer de notre entourage afin de se concentrer uniquement sur sa...