PDV Rosie :
Dix-heure du soir.
Nous sommes en plein vol pour le Canada, mon pays natal.
Ma tête était posée contre la fenêtre, et je soupirais, pour la énième fois. Il pleuvait des cordes. Comme si le mauvais sort avait décidé de s'acharner sur moi. Et pour couronner le tout, j'étais condamnée à passer les heures à venir en compagnie de mon adorable père.
Le simple fait de le regarder fait revivre en moi toute ma haine envers lui. Cette haine, que je ne fais que refouler depuis mon enfance.
Certaines personnes ont vécu dans la joie de vivre, ont bien profité de leur jeunesse et ont été vraiment gâtée par la vie.
Ils ont certainement été proche de leurs parents, durant leur apprivoisement.
D'autre n'ont pas eu cette chance.
Je suis fille d'une famille assez riche, qui contrôle de nombreuses compagnies dans le monde. Mes arrières grands-parents été aristocrates, et mes parents ont bien tenu à conserver cette idée au fil des années.
Vous allez surement dire « mais quelle chance elle a ! » ou alors « quelle vie de rêve ! »
Détrompez-vous.
La vie d'une fille riche loin d'être amusant.
Vous allez devoir vivre une vie, où votre avis personnel, votre opinion ne compte pas et n'a la moindre importance. Votre rôle ? Obéir, sans discuter. Vos désirs ? Inutiles. Il faudra alors les refouler. Les étiquettes feront partie de votre quotidien. Pas de sorties, pas de jouets, pas de jeux vidéo, pas d'amis...
En gros, j'ai vécu une vie ou j'étais isolée du monde extérieur. Je me trouvais la plupart seule. Et comme dans notre famille, il est interdit de pleurer, et de se montrer vulnérable, je pleurais en cachette, dans ma chambre.
Heureusement pour moi, il y avait ma tante, Valérie. Elle était la seule dans toute ma famille qui s'opposait à ces traditions. Au contraire, elle trouvait que ces valeurs n'existaient que pour compliquer la vie des riches. Et depuis mon plus jeune âge, je l'admirais, pour tout ce qu'elle faisait.
Et malgré la décision de ma mère, qui était d'épouser mon père et de se soumettre également à ses étiquettes, elle était, dans un sens, très attachée a sa famille, notamment sa sœur ainée. C'est pour cela que je crains son état actuel.
Sur cette pensée, je fermais les yeux, essayant de m'enfuir de cette réalité douloureuse.
*Ellipse six heures*
« Chers passagers, nous espérons que le vol a été paisible et serein. Pour des conditions de sécurité, nous vous demandons de bien attacher vos ceintures, puisque nous allons bientôt atterrir. Merci bien. »
Je fus réveillée par la voix de l'hôtesse de l'air, qui venait probablement du haut-parleur. J'en déduis donc que j'avais dormit pendant tout le trajet. Bien. Comme ça, je n'étais pas obligée d'engager une conversation avec le père de famille.
En parlant de lui, je tournais la tête vers le siège, à ma gauche et je le vis, en train de lire un bouquin. Comment peut-il être aussi calme dans une situation pareil...
Une dizaine de minutes après, nous étions arrivées. Nous allâmes chercher nos valises, puis montâmes dans un taxi, direction la maison.
Je suis de retour.
Salut ! Voici le chapitre deux de « New Beginning » !
Nous découvrons petit à petit le passé de Rosie, qui n'a pas vraiment été simple...
Mais elle essaye tant bien que mal de surmonter cette épreuve délicate.
Qu'en pensez-vous de la relation de Rosie avec son père ?
Donnez-moi vos avis en commentaire, ce serais sympa !
A demain pour le chapitre trois !
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New Beginning
RomanceJ'étais tellement plongée dans la lecture du livre « Les misérables » du célèbre auteur Victor Hugo, que je ne vis le temps passer. Il faut dire que ce livre vaut bien la peine de se retirer de notre entourage afin de se concentrer uniquement sur sa...