Adrénaline

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J'ai les mains crispées contre le volant. M'engageant à pleine vitesse dans les virages. J'ai soif de vivre, d'adrénaline et d'émotions forte. La vitesse me procure un sentiment plus fort que la peur et l'anxiété. Rien ne m'arrête pas même l'accident que j'ai fais l'an passé à su m'arrêter de mettre la pédale dans le tapis. Toute les raisons sont bonnes pour rouler vite pour moi même la mort ne faisait plus peur. Le danger me faisait vivre avec ce sentiment euphorique que j'avais de la difficulté à retrouver ailleurs. Le changement de vitesse et le grondement du moteur lors de mes accélérations me faisait me sentir puissante et invincible même si la douleur dans mon épaule gauche me rapellais que c'était faux. C'était un rêve inaccessible que d'être forte et la vitesse n'était pas la solution. Parce ma voiture,ma petite fusée, ne m'amènera jamais à vivre librement de ce flot d'amertume qu'est l'anxiété. J'ai beau être le plus optimisme du monde, je le sais bien au fond que c'est peine perdue. Aucune de ces choses illégales ou non procurant des sensations m'amènera à la guérison, jamais. L'adrénaline comme tout les sentiments sembables sont éphémères puisqu'ils ne durent pas longtemps. Ils ne durent seulement le temps qu'on se crée une illusion.
Un paradoxe irréel. Où vit un bonheur faux et inventé.
J'aimerais tant pouvoir espérer d'un bonheur qui dure réellement, d'une anxiété qui disparait mais non.
Même l'alcool ne réussissait pas à me faire oublier que jamais j'y arriverai véritablement.

Chronique d'une fille stresséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant