Thérapie sauvage

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Il faut croire que je ne suis pas normal. C'est peut-être le fait d'avoir été élevé dans un village un peu "redneck" mais je passais mes rages sous les rafales de cartouches dans la cible. Rien n'était plus libérateur pour vider son corps de toute ses raideurs en en créant de nouvelles sous l'impact. Plus aucune arme ne me faisait peur, je les regardais avec envie. Envie de les posséder et de les contrôler. J'ai rien d'une tueuse d'animaux mais pourtant je chasse depuis 6 ans. Quoi que je vois je vois pas la chasse comme un meurtre mais bien comme une thérapie. Prenez garde végétariens et sauveteurs des animaux j'ai aucun plaisir a voir des bêtes souffrir. Je ne veux pas partir de débat mais le grand air donne de l'oxygène à l'anxieuse que je suis. Lorsque la panique s'installe l'air dans mon corps se fait rare voire même inexistant et la nature à ce pouvoir là Pouf! De l'oxygène et je respire à nouveau.
J'ai rien contre la ville mais votre air dégage un petit quelque chose d'inquiétant qui me provoque des angoisses. C'est pas de votre faute mais en demeure pas moins que je dois m'en tenir loin. C'est un peu comme une réaction allergique urbaine qui a pour remède le sauvage. Je disais que j'étais pas normale bon cela va de soit mais à quel point les autres le sont? Encore beaucoup trop de questions dans ma tête pour bien peu de réponses. Une chance que je suis pas philosophe mon esprit serait saturé à penser autant. Faut être un peu torturer de l'esprit ou un peu bizzare peut-être? Pour prendre plaisir à lire ma folie en caractères noir sur une page blanche. Je me demande lequel d'entre nous est le plus sain d'esprit? J'ose espérer pour vous que ce n'est pas moi.

Chronique d'une fille stresséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant