La Vie d'une Hybride

✓ Jour 7 : 18 juin 2018

Média : Natasha

L'odeur de verdure, le soleil contre mes paupières me brûle et une langue sur ma joue me réveillent...

Une langue sur ma joue !!

J'ouvre grand les yeux et tombe nez à nez avec un beau loup brun.

Nez à museau, du coup...

Tristan...

C'est vrai... On s'est endormi dans la forêt...

J'ai mal au dos et à la tête. Et j'ai pas bu hier !

On n'a pas cours aujourd'hui ?

Je crois...

Je me redresse, sors mon téléphone de ma poche de veste, il est actuellement 10h58 et j'ai loupé les trois premières heures de cours et je risque de manquer la quatrième. 

Perdue dans mes pensées pour trouver une excuse à ma mère, je caresse le pelage de mon loup en me rappelant en passant nos baissés échangés hier soir. 

Un petit grognement me réveille et l'animal à mes côtés se remet sur ses pattes en s'étirant puis il disparaît derrière les buissons en face de moi. Je sais qu'il est entrain de se métamorphoser et qu'il se rhabille, car les loups ne réapparaissent pas tout habiller après la transformation, en générale les débutants reviennent à eux nus mais les plus forts arrivent à revenir en sous-vêtements. Donc par précaution, les métamorphes et tous les espèces surnaturels qui touchent à la transformation se cachent pour réapparaître et se changer, à part les gens qui assument complètement leur corps et qui sont généralement vaginalement sociale, je dis ça, je dis rien...

Dis rien, c'est mieux pour tout le monde...

Tristan revient habillé comme la veille et s'assoie à mess côtés :

"- Il est quel heure, princesa ?

- Princesa ? Dis-je en arquant un sourcil, un sourire discret aux lèvres.

- Ouai, pourquoi ? T'aime pas ? Me demande-t-il en me souriant.

- Non, j'aime bien, il est onze heure pile, mon loup...

- Mmmh..."

Il m'embrasse à la commissure des lèvres mais avant qu'il s'éloigne, je le prends par la nuque et approfondi pour que cela devienne un vrai baisé, mon loup me mord légèrement ma lèvre inférieur pour pouvoir passer sa langue dans ma bouche pour une danse endiablée avec la mienne.

On se lâche mais je garde mes bras autour de son cou et lui autour de ma taille, je pose ma tête dans le creux de son épaule. 

"- On fait quoi, princesa ?

- On mange ? Demandais-je en relevant la tête, en manquant de me cogner à sa mâchoire.

- Pourquoi pas mais où ?"

Mac-do !!

"- Mac-do !! "

Il ne me répondit pas mais il posa son bras autour de mes épaules et nous nous dirigeons vers sa moto, qui a passait la nuit à la lisier de la forêt.

Après avoir enfilé le casque de Tristan, je monte derrière lui sur sa moto et il démarre alors que j'ai à peine entouré sa taille de mes bras.

Je lui tape faiblement l'épaule et je l'entends rigoler a travers le casque.

La paysage autour de moi défile rapidement mais je le temps de remarquer que nous sommes rentrés dans le centre ville, les magasins et les boutiques défilent sur les côtés de la routes.