La Vie d'une Hybride

✓ Jour 9 : 25 juin 2018

J'ai hyper mal à la tête...

Imagine, moi je suis dedans...

J'ai la bouche pâteuse et j'ai du mal à bouger mon corps, surtout mes jambes...

J'ouvre difficilement les yeux pour finir par les refermer à cause de la lumière de la pièce.

Quand je me suis enfin habituée à la lumière la première chose que je vois et le plafond trop blanc et parfait à mon goût. Je tourne la tête vers la droite et fais face à une table de nuit blanche, à un mètre d'elle il y a un mur de la même couleur et un armoire en bois collé à lui.

De l'autre côté, il y a aussi une table de nuit mais avec une lampe jaune posé dessus, la pièce est beaucoup plus profonde de ce côté là et elle est même séparée par un rideau bleu clair, je peux juste une commode en bois de l'autre côté.

Et la source de lumière qui me brûler les rétines toute à l'heure est rien d'autre que la grande fenêtre sur le même mur que le lit.

En relevant légèrement la tête, j'eus le temps d'apercevoir une porte en face de mon lit jaune pâle.

Je replace ma tête correctement sur l'oreiller et bouge mes mains pour frotter mon visage encore endormie.

Je ne sais pas ce qui c'est passé...

Je ne sais pas où je suis, même si ça ressemble grandement à une chambre d'hôpital...

Je ne sais pas ce que j'ai...

Et je ne sais pas où est la dernière personne que j'ai vu...

Avec un petit temps d'essais, j'arrive à basculer mes jambes hors du lit, je remarque que ma tenue est la même que quand je me suis réveillée la dernière fois, je pose délicatement un pied au sol, toujours en m'apuyant un maximum sur le lit au drap bleu par peur de tomber, puis je finis par glisser le second à son tour à terre en me lançant complètement d'un seul coup.

Et là, je perds équilibre et tombe comme un vulgaire sac de patate. Et contrairement à ce que j'avais pensé cela ne me fit mal nul part.

Je réessaie plusieurs fois mais je comprends vite que mes jambes sont comme paralysées et que je ne peux ni m'appuyer dessus donc ni marcher.

Après le choc d'une énième chute, la porte s'ouvre à la volet, et la personne que j'attends de voir depuis un moment rentre enfin dans la pièce.

"- Enfin te voilà !! Ça fait au moins une heure que j'essaie de me lever pour trouver quelqu'un !! Rigolais-je faussement de ma position et il me sourit légèrement comprenant mes pensées."

Tristan s'approche de moi et me prend en dessous des genoux et au niveau du dos pour me transporter sur mon lit.

Puis il déplace un chaise qui était cachée derrière la table de nuit de gauche, il la place à côté du lit et s'assoie dessus.

Toujours assise et appuyée sur la tête de lit, je le regarde attendant qu'il prononce enfin des mots.

"- Euh... On a paralysée tes jambes...

- J'avais pas remarqué. Le coupais je sèchement, agacée que l'on m'annonce des faits que je sais déjà.

- Euh... Il se gratte nerveusement la nuque. Mon père m'avait prévenu que tu étais méchante et dangereuse mais je ne me doutais pas que c'était à ce point... Marmonna-t-il pour lui même mais j'entendis tous.