Ranger - H.S -

Chapter 13

Chapter 13 :

Quelques jours plus tard nous nous retrouvons donc dans le jardin de la tante d'Harry. Il est habillé d'un simple short noir qui descend sur ses hanches et qui laisse voir la bande de son boxer, il descend jusqu'à ses genoux, il a enfilé ses baskets et à emboité une casquette sur sa tête.

Je me suis habillée moi aussi en sport mais un peu plus chaudement que lui, nous sommes tout de même en octobre ! Et le temps commence à se rafraîchir. Il me sourit et s'approche de moi et me tourne autour.

"Alors je veux que tu te mettes en tête que je suis Marco, et que je n'aurais aucune pitié." dit il quand il revient devant moi.

"Je sais."

"Je vais tout de même faire attention à ne pas te frapper je ne suis pas fou à se point." rit il.

Je souris et secoue la tête. Il se place juste derrière moi.

"J'ai tellement aimé tuer ton père, le voir s'écrouler à terre, voir le sang sortir dans son corps, voir son regard se vider de toute émotions, voir-"

Je cris et l'attrape par la nuque, je ne sais pas d'où me viens cette force mais j'arrive à le faire passer devant moi. Je prend son cou avec mon bras dans le creux de mon. Il sourit ce qui accentue ma colère je resserre mon bras.

Il place ses mains sur mon bras et essai de l'enlever. Je prend ses cheveux dans ma main et tire sa tête en arrière. Il me regarde mais il a arrêté de sourire, je vois son visage devenir rouge. Je me rend soudainement compte que ce n'est pas Marco que j'ai entre les bras mais Harry.

Je le lâche directement et il tombe à terre, il tousse pour rattraper une respiration normale. Je m'agenouille à ses cotés et pose ma main dans son dos.

"Oh mon dieu Harry je suis tellement mais tellement désolé mon chéri." dit je en le prenant dans mes bras.

Mais avant que je ne puisse enrouler mes bras autour de lui il me les empoigne et me les tourne dans le dos, je perd équilibre et je me retrouve coucher contre le sol les mains dans le dos. Harry monte sur moi et avec son autre bras il vient bloquer ma nuque par derrière.

"Ne jamais avoir de compatie pour son partenaire, peut importe si tu l'aime, peut importe s'il est entrain de mourir dans tes bras. Aucune pitié Mia." grogne-t-il dans mon oreille.

J'essaie de me débattre mais c'est peine perdu. Je lâche un cri pendant que lui rigole de moi. Il me retourne en une fraction de seconde et je me retrouve désormais sur le dos avec lui assis sur mes cuisses. Il a lâché mes mains et me regarde en souriant. Je me relève en souriant et m'approche de lui doucement, il croit que je vais l'embrasser car il avance son visage vers le miens.

Quand nous sommes à quelques millimètre l'un de l'autre je prend ses épaules et les retournes directement sur le ventre. Il est dans la même position que moi il y a quelques minutes. Il rigole mais s'arrête net quand je met mon bras par derrière son cou pour l'immobiliser complètement.

"Ne jamais avoir de compatie pour son partenaire même si vous amoureux n'est ce pas ?"

Je prend ses mains dans les miennes et prend son cou comme je l'ai fait plus tôt et le relève. Il est bien plus grand que moi et donc il est obligé de s'abaisser.

Il arrive à sortir ses mains des miennes et me prend les avant bras, il me fait passer par-dessus son dos et je me retrouve juste devant lui. Il met son bras autour de mon cou. Je souris et lui donne un cou dans son genou, il gémit de douleur et je profite de ce moment pour sortir de son emprise. Je m'éloigne de lui et le regarde de loin.

Il se relève et me regarde lui aussi. Il me fait signe d'avancer ce que je fais.

"On va voir si tu sais te battre et donner des coups." dit il. "Vas y, frappe moi."

"Quoi ? Comme ça ? Sans gants ?" dis je en écarquillant les yeux.

"Quand tu vas te battre contre Marco, croix tu que tu auras des gants à ta disposition ?" je secoue la tête. "Bien maintenant frappe moi. Même si avec ta force de moustique tu ne pas y arriver."

Je lève mon poing et m'apprête à le frapper, mais avant ça il m'attrape la main et me retourne une fois de plus. Il me remet à ma place et me dit de recommencer. J'élance une nouvelle fois mon poing mais il arrive encore à esquiver le coup. Au bout de quinze minutes il est complètement mort de rire pendant que moi j'ai la rage.

Je lève mon poing et lui donne un coup dans le nez. Il arrête directement de rire et se tiens le nez. Je lui donne un autre coup dans l'estomac et lui donne un coup derrière le mollet pour le faire tomber.

Il se roule en boule et se tient le nez ainsi que son estomac. Il enlève un peu ses mains et je vois du sang couler de son nez. Je met mes mains sur ma bouche et m'abaisse à son niveau. Il me regarde et me tue du regard. Je l'aide à se relever je l'appuie contre moi.

Je nous dirige dans la cuisine et l'assois sur une chaise. Je pars lui chercher de la glace qu'il place directement sur son nez. Je m'assois à ses cotés et pose ma pose dans ses cheveux que je malaxe doucement.

"Je suis désole mon chéri, vraiment je ne pensais pas te faire autant de mal."

"Merde Mia, je retire ce que j'ai dis, tu es loin d'avoir une force de moustique." gémit il.

Je m'en veux tellement. Après dix minutes il enlève le sac de glace et je vois que son nez ne coule. Par contre il a du sang partout autour de celui-ci, qui descend jusqu'à sa bouche. Il approche sa bouche de la mienne et veut que je l'embrasse.

"Non Harry ! Tu es plein de sang." dis je en rigolant.

Il grogne et part nettoyer le sang qu'il a sur son visage quand il revient il se rassoit sur la chaise et me prend directement sur ses genoux. Je rigole mais fus coupé par ses lèvres qui s'emparent des miennes. Je l'embrasse en retour et un raclement de gorge nous fait sortir de notre bulles.

Nous tournons la tête et nous voyons la tante d'Harry nous regarder en souriant.

"Et bien qu'elle combat !" s'exclame-t-elle.

"Oui elle m'a cassé le nez." dit Harry.

"Oh pauvre chou !" dit elle en secoue les cheveux d'Harry.

"Pourquoi personne ne tient avec moi dans cette maison." s'exclame-t-il.

"Peut être parce que c'est une fille qui t'a fait ceci." rit elle. Je rigole aussi.

Il soupire et jette sa tête en arrière. Et il se lève.

"Je l'ai laissé gagné de toute façon." dit il avant de sortir de la cuisine.

Je rigole suivit de Sophia. Qu'elle phénomène celui la.