La face cachée des bad boys

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PDV Ethan [et pourquoi pas Etam tant qu'on y est ?]

Je suis une fois de plus seul dans la maison, et pour mon plus grand bonheur. En entrant dans ma chambre, je vois la plus belle chose qu'il soit : j'ai nommé, mon reflet. Mes muscles sont difficilement camouflables sous ce tee-shirt moulant [parce que oui, même les hommes portent des vêtements moulants maintenant. Vous n'étiez pas au courant ? Moi non plus.] et ma mâchoire carrée me donne ce côté charismatique. Mes beaux cheveux bruns sont légèrement ébouriffés, et mes yeux marrons sont... ce qu'ils sont.

Ellipse de une semaine

Je hais Jessica ! Elle a encore mis la pagaille dans notre couple. A cause d'elle, Emily croit que je l'ai trompé ! Je ne prends pas le temps d'enfiler mes gants et frappe de toutes mes forces contre ce sac de boxe. Un coup, puis un autre. Ils s'enchaînent, mais je ne prête pas attention à la douleur et continu de me défouler. Soudain, la porte s'ouvre violemment, et je vois Emily entrer. Putain ! Je ne veux pas qu'elle me voit comme ça. Elle pose ses yeux sur mes mains, et ses yeux s'ouvrent grands. Elle se précipite vers moi.

- Ethan ! Montre-moi tes mains, m'ordonne-t-elle.

Je tente de négocier, en vain. Elle prend délicatement mes doigts, et dépose un bisou magique dessus [Mais non roh, vous y croyez vraiment ?]

Elle prend délicatement mes doigts, et c'est seulement maintenant que je réalise qu'ils sont ensanglantés. 

Ellipse de trois heures

Le médecin entre et m'annonce le résultat des analyses. J'ai toutes mes phalanges brisées. Il me regarde d'un air désolé et sort de la salle. [Moi je vous dit, il faut une carte de fidélité à l'hôpital de secteur !] Ma mère me ramène à la maison d'un air désolé, et je m'en veux. Un fils les mains dans le plâtre, ce n'est vraiment pas ce dont elle a besoin.

Nous rentrons à la maison, et il me semble que quelque chose est différent. Mon regard se pose au sol, et c'est là que je comprends. L'homme qui me sert de père est affalé dans le canapé, devant la télévision. Cet homme est le pire des connards. Il bat ma mère, s'absente des mois parfois sans nous prévenir, et profite d'elle pour se soulager. De plus, il me regarde d'un air supérieur, et veut me forcer à reprendre son entreprise plus tard. Ma mère ne dit rien, se tait, par crainte. Elle le connait, et ne veut pas nous mettre en danger. Car oui, ce monstre est dangereux. Mais le pire, c'est qu'elle pourrait divorcer, si elle le demandait. Cependant, elle ne le fait pas, car nous avons besoin de son argent. 

Je sais qu'elle souffre énormément de la situation, et sûrement plus que moi. C'est pourquoi je ne veux la décevoir. Je ne peux la décevoir. Le soir, quand elle pleure, je l'entends. Elle ne le fait devant son présumé mari pour ne pas se montrer faible, mais je l'entends chaque soir sangloter, seule dans sa chambre. Parfois, je la rejoint, et lui caresse tendrement les cheveux. C'est un peu comme si nous avions inversé les rôles, elle et moi.

Ellipse de la soirée

Je me lève, et descend lentement les marches. Je n'ai aucunement l'envie de revoir la tête de con de mon père, et miracle, je constate qu'il est parti. Enfin.

Ellipse du petit déjeuné

Je sonne à la porte de la maison, et c'est la mère d'Emily qui vient m'ouvrir. Je la salue poliment, et elle m'indique la chambre de ma petite amie. J'entre, et la vois assise devant son bureau à faire ses devoirs. Oh my god ses lunettes la rendent trop sexy ! [Et c'est bien que dans les livres, sinon c'est que les mecs que je connais ont besoin de lunettes !] Elle n'a pas du m'entendre arriver, c'est pourquoi je marche discrètement vers elle et pose une main sur sa bouche et mon avant bras pour l'étouffer.
Elle prend rapidement un dictionnaire, et me le balance dans la figure. Puis elle se lève, et me donne un bon coup là où ça fait mal.

Alors que je me plis en deux, je l'entends crier un "Ethan ?" stupéfait. Ses bras fins m'encerclent et me poussent sur le lit.

- Ethan excuse-moi, je croyais que t'étais un agresseur !

Je ne répond pas. Après qu'elle m'ai apporté un verre d'eau et présenté au moins vingt fois ses excuses, nous discutons calmement, allongés sur son lit, fixant le plafond.

- Tu sais Em, c'est la première fois que je tombe amoureux, c'est pour ça que je peux être un peu maladroit.

- Mais... et toutes ces filles ?

- Avec qui j'ai couché ? Je ne connaissais même pas leurs prénoms ! Et ce n'est pas comme si j'avais apprécié leur briser le cœur.

- Mais c'est pour ça que tu es le Bad Boy du lycée, tu as un large tableau de chasse !

- Non, c'est faux. Et ça me blaisse que tu penses cela de moi. Je n'ai jamais voulu être le Bad Boy, mais quand je suis arrivé vous m'avez tous collé cette étiquette. Je n'avais pas vraiment le choix.

- On a toujours le choix.

Nous restons comme ça quelques minutes.

- Et puis, pourquoi tu t'intéresses à moi ? Je ressemble à Jessica ?

- Quoi ? Mais bien sûr que non ! Je ne sors pas avec des putes ! Les pots de peinture sans cervelle, non merci !

[Pauvre Jessica, elle est perquescussé. Euh, persécutée.]

- Ma chérie, je ne pourrais jamais te faire de mal, je t'aime trop.

Elle me regarde, émue. Elle est si fragile, je veux la protéger.
Elle vient timidement se blottir contre moi, et s'endort, mes bras l'encerclant tendrement.

Parce que si vous ne le saviez pas encore, les intellos bipolaires s'endorment dans n'importe quelle situation !

Et voilà, nos petits bad boys qu'on aime tant. Je viens de vous spoiller les trois quarts des romans sur WattPad, et c'est pas fini !
Et oui, je pense qu'il y a encore des choses à dire sur les clichés Bad Boy. La suite au prochain épisode !

OUI aux clichés !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant