Chapitre 2

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Ça y est, je suis "normale".

J'ai souri, le plus beau sourire que j'ai pu faire. Il rayonnait de bonheur. Maintenant il ne reste plus qu'à voir si papa et maman sont fiers de moi.

J'ai ouvert la porte, descendu les escaliers et j'ai fixé du regard mes parents. Ma mère, surprise lâcha le couteau, le faisant tomber à terre et s'enfoncer dans la moquette. Mon père s'est mit à pleurer.

- Finalement.. Elles sont parties... Dieu a entendu nos prières.. Pleura ma mère.

Mon père, incapable de croire que j'en avais plus, s'est approché et a commencé à tâté mon front. Rien. Comme par magie il n'y avait plus rien.

Du haut de mes 10ans j'ai demandé bêtement si ils étaient fiers de moi.

- Pourquoi demandes tu ça ? Répondit ma mère.
- Je les ai faits partir maintenant je suis une fille normale comme vous le vouliez ! Vous n'êtes pas fiers ? Demandais je naïvement.

Mes parents se sont regardés entre eux pendant une longue minute, le regard... Bizarre ?

- Vous.. N'êtes pas fiers,.. ? Redemandai je.
- Si.. Commença mon père, si bien sur que si ma chérie ! Dit il dans une panique mal contrôlée.
- Il.. Il est l'heure de te couchée ma chérie, acheva ma mère.
- .... Bonne nuit alors.

J'ai alors commencé à monter les escaliers et prit la direction de ma chambre. Je me suis endormie rapidemment.

..

- Excuses nous... Pardonnes nous.. On t'aime on t'en supplie... Ne te réveilles plus...

..

J'ai ouvert les yeux. J'ai le torse endormi et ça pique. Je n'arrive pas à le bouger il est engourdi. Non, en fait ça fait mal.

J'ai alors essayé de toute ma force de me lever et c'était plus facile que prévu actuellement. En me relevant, j'ai mis ma main sur quelque chose de mouiller. Qu'est ce que c'est ? Naturellement j'avais penser que je m'étais peut être pisser dessus mais non, c'était noir. Et ce noir là je le connaissais que trop bien. C'est du sang, mon sang.

Mon lit en était en réalité recouvert. Asser pour dire que j'en serais morte à vrai dire.

Je n'ai pas compris alors j'ai regardé dans mon grand miroir murale et c'est là que j'ai compris.

Ils m'ont tuée. Ou du moins ils ont essayés. Je pouvais voir un couteau planté dans ma poitrine, tu m'étonne que ça faisait mal. Ma robe de nuit d'habitude si blanche était maintenant recouverte complètement de sang. Je pouvais sentir les tissus de ma chairs essayés tant bien que mal de se régénèrer autour du couteau. J'ai perdu mon sang continuellement étant donné que le couteau toujours dans la plaie empêchait à la blessure de se refermer.

J'ai alors retiré le couteau. Il était planté dans mon sternum et un bruit effectivement dégueulasse en est sorti. La blessure s'est tout de suite refermée et je ne ressentai plus aucune douleur. J'ai regardé mon lit. Il y avait plusieurs chapelets et une bible dedans. J'ai ouvert la bible et lu un passage.

«  Bénis soient les destructeurs des faux espoirs, car ils sont les vrais messies - maudits soient les adorateurs de Dieu, pour qu’ils restent de pauvres moutons !»

..... Je n'ai pas compris ce que je viens de lire. J'ai réfléchi, est ce que la Bliblr dirait vraiment ça ? J'ai refermé le livre et ai regardé une nouvelle fois la couverture.

" Bible Satanique "

- ..... Quoi ?

Je n'en croyais pas mes yeux. La Bible que je tenais dans mes mains s'est retrouvée être une bible satanique. Mes parents n'auraient jamais mis ça dans mon lit ! J'ai secoué la tête et ai regarder de nouveau. Cette fois, la couverture du livre disait " La Sainte Bible ". J'ai soupiré de soulagement et j'ai réouvert le livre et lui un passage à voix haute.

Ange DéchuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant