Un Nouveau Départ

Chapitre 2

Une semaine maintenant que j'habite chez ma patronne, que je travaille dans ce petit café et que je profite du soleil parfait de Los Angeles. Mon teint commence à se caramélisé à force de sortir sous ce soleil et j'adore ça. En une semaine, je n'ai pas eu le temps de tout voir, mais j'ai visité le principal, comme la plage, Rodeo Drive, Griffith Park, Hollywood Boulevard, le Walk of Fame et, ah oui! la plage. Santa Monica est incroyable, je passe pratiquement toutes mes soirées là bas. Les gens sont aimable et je me suis même fait une amie. Bon, "amie" est un gros mot, nous nous sommes simplement échanger nos numéros de téléphone. Je vais peut-être la rappeler si je m'ennuie un soir! Elle s'appelle Amy et elle semble assez sympa. Du peu que j'ai vu d'elle, elle ne semble pas du type de filles avec qui tu t'ennuies. Elle pourrait sans doute me montrer des tonnes endroits où aller faire la fête.

Sinon, le travail est généralement facile. Ce n'est pas bien différent des autres jobs que j'ai déjà eu. Faire du café, servir les clients, remplir les trucs au fur et à mesure qu'ils se vident, laver quelques tables... La différence avec les autres c'est qu'ici, je n'ai qu'un simple tablier à enfiler à la taille en guise d'uniforme. Il est pratique, car il n'y a pas une journée où ne me salit pas. Mais en même temps c'est assez cool de pouvoir mettre mes propres vêtements.

***

Je suis présentement au travail. Ce n'est pas très achalander aujourd'hui contrairement à mardi passé. Le seul couple du petit café, se lève et s'en vont sans même ramasser leurs vaisselles sales. Je ne comprendrai jamais les gens qui n'ont aucun respect comme ça. Ils se croient tout permis seulement parce qu'ils sont les clients. Ce n'est pas parce que nous travaillons, que nous sommes leur serviteur. Furieuse, je sors de derrière le comptoir et va ramasser leurs déchets et les mettre à l'endroit prévu pour ça. Ils n'ont pratiquement rien mangé! Parfois les gens riches m'exaspère. Je ne sais pas pourquoi je prend ça autant à coeur, je n'ai jamais été vraiment pauvre. Pas riche non plus, mais je vivais bien à Chicago. Je crois seulement que gaspiller de la nourriture de la sorte, c'est stupide.

Encore un peu sur les nerfs, je fini de nettoyer la table et retourne vers le comptoir caisse. Je me penche pour prendre des serviettes en papier, car le distributeur est vide. Je les cherche pendant quelques secondes, pour me rendre compte que nous ne les rangeons pas en dessus du comptoir, mais en arrière. Le café est vide, donc je me dépêche d'aller chercher ce que j'ai besoin, mais dès que j'arrive dans l'arrière boutique, la petite clochette sonne, me disant qu'un client attend d'être servi. Barbara est dans son bureau aujourd'hui, elle a profiter de la calme journée pour faire sa paperasse, donc je suis seule pour servir les clients.

- Un instant s'il-vous-plait, criais-je, espérant qu'ils m'aient entendu.

Rapidement, je repère les napkins et en ramasse deux paquets sous mon bras. Je retourne en avant et en déposant les paquets sur le comptoir, je m'excuse aux clients :

- Je suis désolée, merci d'avoir patienter. Que puis-je...

Je me retourne et je reste figée une seconde ou deux. Il doit certainement être habitué que cela lui arrive quand les filles le voit, mais je dois me ressaisir. Je dois faire comme si le garçon qui se tient devant moi est un client normal. Et honnêtement, il en est un, je veux dire, c'est quelqu'un de normal, mise à part qu'il chante devant des milliers de gens toutes les semaines.

- Hum.. que puis-je vous servir? lui demandais-je, me retenant de contourner ce comptoir et de le serrer dans mes bras.

- Je vais prendre le sandwich au jambon et un grand café, s'il-te-plait, me répond-il avec un sourire charmeur.