-II-

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Le lendemain je me lève, la même routine qu'à chaque fois et pars en cours.
Je rejoins d'abord mes "amis" et mon copain dans un coin en train de fumer.
Je les regarde juste.
Je n'aime pas fumer.
Je fais la bise à tout le monde.
Et embrasse mon copain, qui ne semble même pas avoir compris qui l'embrassait.

Et quelque chose attire mon attention.
Enfin,
Quelqu'un.
Le voisin.
Il ne fume pas non plus.
Je le fixe un temps, lui faisant de même, jusqu'à ce que la sonnerie retentisse.
On rentre en cours.
Je m'assois au fond.
Puis il arrive.
«-Oh un nouveau! Présentez vous jeune homme» cri presque le prof d'habitude si monotone
«-J'm'appelle Dylan, j'ai 18ans et j'ai déménager de San Fransisco à ici»
«-D'accord allez vous assoir»

Il va à une table libre et laisse son sac sur la table en attendant la sonnerie.
L'heure est longue.
Tellement longue.
Quand ça sonne je sors, comme toute la classe, sans même laisser le temps au pseudo prof de finir sa phrase.
Puis me dirige vers mon prochain cours.
Et je répète les mêmes gestes indéfiniment.

Quand je rentre chez moi il n'y est pas mais ma mère, elle, l'est.
Je l'embrasse et monte dans ma chambre.
Je jete mon sac dans un coin sans même jeter un regard à sa zone d'atterrissage ni même à mon agenda.
Puis je me dirige vers la fênetre.
La voix de ma mère m'appellant a manger retentissante dans toute la maison, je lui repond en retour que je n'ai pas faim et me dirige vers mon lit.
La musique sort des baffles alors que je lache mon portable.

Je prends les bouteilles étaler sous mon sommier et rejoins encore une fois la fenêtre.
Je scie du regard les bouteilles dans mes mains et ouvre une de whisky.
Le liquide brulant traverse ma gorge et quelques gouttes coules de mes lèvres.
Ce n'est que quelques gorgées plus tard que je sens quelque chose de different sur mon visage.
Des larmes.
Des larmes que je ne peux retenir plus longtemps.

Mon père me manque.
Mon père était un homme sage et je l'aimais.
Mais il y a 5ans il est mort.
En y repensant je bois encore et encore.
J'ai fini ma bouteille sur un vieux son qui a surgit dans ma playlist
J'en prends une autre et continue.
Ce n'est que lorsque je tourne la tête que je vois que le voisin me regarde.

Je le regarde brièvement et me couche sur le sol, puis ferme les yeux.
Et je sens encore son regard pesant sur moi, alors je decide de rentrer dans ma chambre
Je ferme mes volets et vais prendre une douche.
Dans la douche je réfléchie.
Qu'est ce que le voisin, Dylan, va faire?
Les pensées divaguent et mes yeux s'arrêtent sur un tas de linge sale au dessus de la corbeil.
Dedans, des vêtements de sport.
Il faut que je retourne à la boxe.
La salle de boxe c'est le seul endroit où je peux me mettre en débardeur et ou personne ne me pose aucune question.
C'est un de mes endroit préférés avec les vieilles librairies de l'Upper East Side.

Une fois ma douche finit je pars me coucher.
Le lendemain, routine routine.
Une seule chose a changé.
Dylan est venu me parler, alors que d'habitude on se regardait simplement dans les yeux tandisque les autres parlaient entre eux.

-Salut...
-Bonjour.
-Comment tu t'appelles?
-Lilo je murmure
-Je te vois partout où Je vais me dit-il en souriant
-Partout? Questionnais-je
-On est voisin, on est dans la même classe..
-Ah oui.. je me.. rappelle je murmure hesitante
-Je t'ai vu hier..
-je sais
-Je sais qu'on ne se connait pas mais... je vais pas te laisser plonger comme ça
-Tu ne me connait pas, tu l'as dit toi même. N'essaie pas de me reparer, c'est impossible.

Je me lève précipitamment pendant que la sonnerie rententit
Je le sent me suivre.
Je rentre et m'assois a la meme place que d'habitude
Puis il s'assoit.
À coter de moi.

-Pars... s'il te plait je murmure comme pour moi meme
-Nan Je suis bien là

Je souffle de désespoir, même si au fond ça m'a rendu heureuse.
J'étais heureuse de savoir que quelqu'un ne me voulait pas de mal
Puis la journée s'est passée.
On a fait connaissance,
Il me fait incroyablement rire.
On a parlé,
de tout, du temps qui passe, de la pluie et du beau temps...

Apres On est rentré.
Il m'a raccompagné Avec sa voiture.

-Isaac ne va rien dire?
-Il est toujours défoncé avec ses potes il le verra jamais.
-Est ce que tu as des sentiments pour lui? Genre, est ce que tu l'aimes? il chuchote.
-Je... j'ai des sentiments pour lui c'est sur. Mais je ne pense pas en être a de l'amour pour lui j'explique en jouant avec mes mains

Puis je rentre.
Ni ma mère ni l'autre adulte vivant avec moi n'est present.
Je monte dans ma chambre et, comme d'habitude, jete mon sac dans un coin.
Puis je m'assois sur mon lit et juste, je regarde la fenêtre.
Je ne bouge pas, je reste juste assise a regarder par la fenetre.

I will love youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant