Chapitre onze :

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PDV Aimée-Stéphanie :
Je me réveille en douceur, la tête posée sur mon coussin moelleux. Je remarque l'absence de Caïus, alors je me redresse en vitesse, je vois la tête de Léandre dépasser du lit, il est debout, appuyé sur le bord de son berceau, et me fixe de ses grands yeux bleus-gris.
Comment est-ce possible ? Il est né hier comment peut-il avoir autant grandit ? Je me lève oubliant totalement l'absence de Caïus à mes côtés. Je soulève le petit garçon et me dirige vers les escaliers paniquée. Une fois arrivée en bas, ne portant que le pull de Caïus m'arrivant à mi-cuisse et de longues chaussettes d'hiver noires.
Je rentre dans la cuisine attirant le regard de toute ma famille sur moi.
- Que se passe-t-il ? me questionne ma mère remarquant ma flagrante panique.
- Comment c'est possible ? déclarais-je en désignant mon fils.
Toutes les personnes présentes dans la pièce semblent se détendre, je suis totalement perdue. Mon père se rapproche de moi et pose un baiser sur ma tempe.
- C'est tout à fais normale, justifie tante Bella. Ton fils est à moitié humain et vampire, comme Renésmée, donc il grandira très rapidement pendant 7 ans et au bout de ces sept années sa croissance sera finit.
Je me contente de froncer les sourcils tout en fixant mon fils qui me regarde de ses grands yeux bleus/gris.
- Je lui donne quoi à manger ?
- La nourriture humaine comme le sang conviennent, répond à nouveau tante Bella.
Je me dirige vers le frigo et l'ouvre, la seule chose qui se trouve dedans c'est du sang alors je pris une poche de sang et je la vide dans un biberon que je passe à Léandre. Il prit le biberon entre ses petites menottes et but sans retenu. Il semble affamé et totalement aux anges d'enfin manger. L'absence de Caïus ainsi que de Lucius à mon réveille me revint en tête et la panique reprend place dans mon esprit.
- Où sont Caïus et Lucius ?
Les membres de la famille présent me regardaient en fronçant les sourcils.
- Ils n'étaient pas avec toi ce matin ? me demande mon père.
Je le regarde en levant un sourcil.
- Si, si en fait ils étaient avec moi dans la chambre. C'est exactement pour cette raison que je demande où ils sont !
Mon père se gratte la nuque et me regarde désolé. Je souffle avant de confier son petit fils à ma mère et de monter précipitamment dans ma chambre pour aller chercher mon portable. Je redescend dans la cuisine tout en composant le numéro de Caïus. Plusieurs intonations se font entendre avant qu'il ne se décide à répondre.
- Allo, ici le vampire le plus sexy de la planète à l'appareil, sa voix grave résonne dans mon oreille tandis que toute ma famille présente autours de moi se retient de rire face à l'immaturité de se qui se rapproche le plus d'une famille royale pour eux.
- Ah oui, je demande faussement calme. Bien dans ce cas où se trouve le cul du vampire le plus sexy de la planète pour que je puisse lui donner un bon gros coup de pied ! Espèce d'abruti, toi et ton immaturité complète vous aller vous ramener avant que je ne vous trouve et que je t'arrache la tête pour ensuite faire brûler ton corps avec toutes tes capes de Volturis ! Compris ?
Je ne lui laisse même pas le temps de répondre et je raccroche. Je pose rageusement mon portable sur le plan de travail de la cuisine. Toutes les personnes présentes me regardent soit étonnées soit hilares. Deux minutes à peine après Caïus réapparaît avec Lucius, que je m'empresse de prendre dans mes bras. Je vérifie que aucunes blessures ou rien d'autre ne se trouve sur son petit corps frêle. Je vais le donner à ma mère. Ce qui la rend encore plus heureuse qu'elle ne l'ai déjà.
C'est une fois côte à côte que l'on peut remarquer la différence de croissance entre les deux frères. Alors que Léandre peut déjà se tenir assis Lucius ne peut pas lui car il est encore au stade de nouveau-né. Léandre lui a une croissance d'un enfant de quelques mois déjà pour pouvoir se tenir debout sans artifices. Caïus pose alors deux paquets de couche à côté de mon portable. Une pour nouveau né et l'autre un peu plus grande pour Léandre. C'est à peine maintenant que je remarque que Léandre à été changé car ses vêtements devaient déjà lui aller trop petits ce matin. Pour finir Caïus pose alors un sac de vêtements pour Léandre.
Je commence à comprendre que j'ai eu tord de m'énerver.
- Pourquoi as-tu racheté des couches pour Lucius ? Je demande. On a à peine entamer celui de hier.
- Oh pour rien, répond Caïus innocemment, trop innocemment.
Je décide alors de m'introduire dans son esprit mais celui ci est fermer. Il tourne alors un regard mauvais vers Edward. Ce dernier sort de la cuisine comprenant que Caïus ne veut pas ouvrir son esprit en sa présence. Bella, Renésmée, Jacob et mes grands parents le suive de très près. Il ne reste plus que mes parents.
Alice et Jasper étant repartit pour que celle ci puisse continuer les préparatifs des deux cérémonies pour mon mariage.
Caïus évite mon regard me faisant alors comprendre que il ne me dira rien mais qu'il accepte mon irruption dans son esprit. Alors je reprend ma fouille.
Je le vois alors ce matin être réveillé par Caïus qui hurle. Il se lève et le soulève avant de le poser sur la table à langer, le petit arrête de pleurer et regarde son père avant de lui sourire, son premier sourire. Caïus prend alors une peluche et la lui passe pour l'occuper. Il retire le pantalon avant de se baisser au niveau des fesses de sont fils et de froncer le nez face à l'odeur.
- Mais bon sang, s'exclame t-il. Tu manges que tu sang, comment tu fais pour faire des cacas pareils ?
Lucius gazouille légèrement.
- C'est ça, grommelle Caïus. Moque toi de moi !
Il ouvre le body avant d'enlever la couche. Il la pose à côté de lui avant d'essuyer les fesses du poupon avec des lingettes pour bébés. Il met ensuite du talque.
Il a dû sûrement me voir faire hier.
Puis ensuite il attrape une autre couche propre, il soulève l'enfant par les pieds avant de mettre la couche mais il se rend compte que la couche est mal mise. Il essaie de la remettre et cette fois ci il réussit. Une fois cela fait il rhabille son fils assez rapidement, trop rapidement.
Lucius attrape le paquet de couche avant de l'envoyer voler, Caïus se baisse juste à temps pour l'éviter, le paquet finit sa course contre le mur avant d'exploser et de faire voler les couches partout dans la chambre.
Caïus souffle exaspéré, puis il pose un regard légèrement énervé sur sa progéniture.
Il pose Lucius sur le ventre par terre à côté du tas de couche. Puis il pose son regard sur Léandre et vois que ses vêtements le sert alors il s'empresse de déshabiller le deuxième petit garçon. Il lui enfile un T-shirt large et lui enlève aussi la couche déjà trop petite. Il lui met donc un slip à sa taille et lui remet des chaussettes. Il le repose dans le berceau et le petit garçon se rendort directement.
- Et bien, murmure Caïus. Tu as hérité du sommeil de ta mère, finit-il en coulant un regard vers moi encore endormie.
Il se retourne pour aller récupérer Lucius mais il se rend compte que le petit blond vient de déchirer toutes les couches éparpillées au sol. Il souffle d'agacement attrape Caïus, mes clés de voiture, enfile des lunettes de soleil, pour cacher ses yeux rouges sang, et sort de la chambre après avoir, grâce à sa vitesse de vampire, ramassé et jeté toutes les morceaux de couches.
Je m'extirpe de son esprit. Une moue boudeuse mais vaincue sur le visage.
- Tu aurais pu me laisser un message, je m'exclame faussement énervée.
- En fait, déclare Caïus en ce glissant près de Moi. Je pensais que tu dormirais encore quand je rentrerais. Généralement tu ne te lèves pas avant 10h30 parfois 11h. Il est quelle heure, me questionne t-il.
Je souffle cette fois ci définitivement vaincue.
- 9h47.
Il me sourit affreusement fier de lui. Il se penche ensuite pour poser ses lèvres sur les miennes. Au début je ne répond pas, encore vexées mais je finis par craquer et répondre à son baiser.
On se sépare et je reprend Léandre des bras de ma mère. Celui ci ayant finit son petit déjeuner je met le biberon en verre à la machine. Je me tourne alors vers Caïus qui a récupéré Lucius.
- Lucius a mangé ce matin ?
- Oui, en même temps que moi.
- Tu lui as donné quoi ?
- Bambi !
Je me retourne choquée.
- Tu as fais quoi ?
Je calme cependant face à la tête amusée de Caïus.
- Je rigole !
- C'est pas drôle.
Face à ma mine renfrognée, Caïus lève les yeux en sur-jouant un agacement imaginaire.
- C'est ta mère qui lui a préparé le petit déjeuner.
Immédiatement le soulagement prend possession de tout mon corps. Je me tourne vers ma mère.
- Merci.
Celle ci sourit.
- Tu sais à quel point j'aime les enfants. J'espère avoir pleins de petits enfants qui courront partout dans la maison.
- Ne t'en fais pas, nous avons toute l'éternité devant nous pour te donner des petits enfants.
Je me tourne vers Caïus pour attendre qu'il confirme mais je connais déjà sa réponse en le voyant regarder Lucius avec une admiration à peine dissimulée. Le petit vampire, lui, regarde ses mains amusé, les mettant dans sa bouche et bavant dessus hilare.
Je me retourne vers ma mère qui elle aussi à vu le spectacle.
- Ne t'en fais pas de ce côté.
Elle sourit ravie, je m'empresse de la prendre dans mes bras, toujours avec Léandre dans les miens.
Mon père se rajoute à l'étreinte.
- Merci, se contente de murmurer Rosalie Cullen.
On se détache les uns des autres.
- On part quand ? Demande d'un coup Caïus.
Je me tourne vers lui en fronçant les sourcils.
- Mais pourquoi on partirait ? je demande à mon tour.
- Pour le mariage peut être, déclare Caïus. Qui est dans deux semaines.
- Ah oui le mariage. On peut pas le reporter ?
Un silence morbide plane alors dans la cuisine.
- Pourquoi, demande froidement Caïus.
- Je suis fatiguée mon amour. Puis on dois gérer la croissance de Léandre et la faim de Lucius. Juste le temps que les choses se stabilisent.
Son visage se décrispe et un soupire de soulagement commun échappe à mes parents.
- Si tu veux. Je vais prévenir Aro. Mais je te préviens ta tante Alice ne sera pas des plus joyeuses.
Je souris en pensant à la réaction de ma tante.
- Effectivement, mais si elle sait que ses pour ses neveux alors elle ne dira peut être rien.
Caïus sort sont portable et compose un numéro avant de le porter à son oreille.
- Alice ? La petite voix fluette de ma tante retenti légèrement à travers le smartphone.
- ....
- Oui, oui, ou....attend quoi Non ! J'en sais rien. Tu lui demandera toi.
Caïus paraît agacé par la voix pleine d'énergie qui lui pose maintes et maintes questions.
-....
- Comment ça je suis censé savoir sa taille de poitrine !
-.....
- Écoute je suis content si Jasper connaît la tienne mais moi j'ai autre chose à faire que t'apprendre la taille de poitrine de ma fiancée, Caïus vient de gronder ses dernières paroles, ce qui démontre son profond agacement doublé de son énervement. Pourtant la voix de ma tante continue de plus belle.
-.....
- Alice ! Gronde Caïus cette fois ci définitivement à bout de patience. La ferme veux-tu.
Cette phrase valu un regard réprobateur de mes parents.
- Passe moi juste Aro !
-....
- Quoi ? Mais je m'en fou de la couleur des nappes !
-....
- Encore plus de celle des serviettes !
-....
- Mais bon sang tu vas me passer Aro ou il faut que je te décapite !
Immédiatement la voix de ma tante s'éteint pour laisser place à celle de Aro Volturi.
- Oui. Enfin. Bonjour Aro.
-....
- Oui ils vont bien.
-.....
- Oui.
-.....
- Elle aussi elle va bien.
-....
- Oui.
-.....
- Non.
-.....
- C'est pas le sujet.
-....
- Le mariage.
-....
- Non quand même.
-....
- On voudrait le reporter.
-.....
- Non pour les jumeaux.
-.....
- Je sais pas ! De plusieurs mois pour que Lucius ne se jette pas sur le premier humain venu.
-....
- C'est quand même un nouveau né, faut faire attention.
-....
- Non pas de problème avec Léandre. Il mange de la nourriture humaine à côté du sang.
-.....
- Oui, d'accord. Merci.
Puis Caïus raccroche encore agacé par Alice. Et il se tourne vers moi.
- Aro a accepté de reporter le mariage de 10 mois.
- Oui. Je penses que en 10 mois Lucius saura se contrôler et la croissance de Léandre n'ira sûrement plus aussi vite.
Caïus acquiesce de la tête. Il pose son regard sur Léandre en souriant. J'allais le lui passer  lorsque la porte d'entrée calque. Je dépose Léandre dans les bras de Caïus avant de me diriger vers l'entrée accompagnée des trois autres personnes présentes dans la cuisine. Rapidement le reste de la maisonnée nous rejoins en bas. Tout les loups sont présents en bas. Caïus renifle avec déteint. Je lui lance un regard pleins de reproches.
- Que se passe t-il ? Demande Carlisle.
- On aurait besoin de Jacob, déclare Quil.
Le concerné descend les escaliers après avoir embrassé Renésmée. Il dit au revoir à Bella et au reste de la famille par pure politesse. Et après il s'avance vers moi. Ce simple geste eu pour résultat de faire gronder Caïus. Je lève les yeux au ciel amusée avant d'avancer à mon tour vers Jacob. Il me prend alors dans ses bras. Par la suite il se tourne vers sa meute et les regarde avec dureté. Je suis presque sûre qu'il prie tout les dieux que les loups soit venus le déranger avec une bonne raison, très bonne raison.
- Bon, déclare t-il. Que se passe-t-il ?
Le groupe de jeunes hommes se sépare en deux dévoilant deux enfants d'à peine une dizaines d'années.
- Quoi ? Demande t-il perdu
- Se sont deux loups. Il se sont transformés ce matin, répond Seth.
- Quoi ? S'étouffe Jacob.
- Oui, Sam t'attend pour que vous preniez une décision. Car ils se sont transformés à l'école de la réserve. Devant plusieurs de leurs camarades.
- Tu te fous de moi ? Déclare Jacob.
- Non, répond Leah.
- En même temps, commence Seth en regardant en direction des jumeaux avec haine. La naissance d'autres vampires dans le coin n'aide en rien.
Sa remarque est accueilli pas un grondement remplit de rage de la part de Caïus tandis que mes parents se mettent en position d'attaque. Le reste de la famille se montre hostile, même Jacob semble désapprouver. Moi, je ne bouge attendant simplement de voir si Seth va tenter quoi que se soit. Avec mes capacités je sais que si il bouge ne serais ce que d'un poils de travers vers les jumeaux, je serais déjà entrain de le démembrer avant même qu'il est comprit ce qu'il se passe. Seth est mon premier amour, celui qui m'a apprit à aimer mais cela ne lui laisse pas le droit de s'en prendre à mes enfants.

- C'est pas le sujet, déclare Embry tentant de calmer la tensions presque palpable dans l'air. Il faut aider ses petits, si jamais leurs parents en ont peur ? Qu'ils les rejettent ? De toutes façons ils ne peuvent plus aller à l'école. Jacob attrape le plus jeune des deux pour le prendre des ses bras, le petit semble aussitôt légèrement rassuré. Puis Jacob attrape la main du deuxième qui doit avoir à peine 12 ans. Et il s'en vont devant la maison.
Une fois dehors Jacob repose le garçon et lui parle, il leurs parle à tout les deux. Puis d'un coup chaque membre de la meute se transforme les uns après les autres. Puis il se tourne vers les deux nouveaux. Le plus vieux se transforme au bout d'une dizaine de minutes. Il en sort une version plus petite des autres loups. Il fait la taille d'un veau et il a la masse corporelle d'un jeune ourse à peine adulte, le jeune loup est tacheté blanc, noir et bruns. Jacob se baisse vers le deuxième qui doit avoir 8-9 ans.
- Ca va aller, commence t-il avec douceur. Tout va bien se passer, je suis là pour toi. Je vais m'occuper de toi. Je te promet de ne jamais te laisser. Je vais rester avec toi autant de temps et de fois que tu le voudra. Ok ?
Le jeune homme hoche de la tête. Ses tremblements cessent doucement. Puis il regarde Jacob avec confiance.
- Ok. Prêt ?
Le jeune garçon hoche de la tête encore une fois.
- Souffle un bon coup et concentre toi.
Le petit ferme les yeux et continue de souffler. C'est au bout de un quart d'heure que un loup à peine plus petit que l'autre fait son apparition. Celui ci est blanc. Le blanc de l'innocence. Il ressemble vraiment à un louveteau.
Il peine à marcher et tombe à plusieurs reprise. Comme lorsqu'un poulain apprend à marcher. Il finit par arriver à se tenir sur ses pattes mais il marche maladroitement.
Je ne pense pas que son pelage va garder cette couleur blanche légèrement grisâtre.
Je me tourne vers Caïus assit sur le canapé avec les jumeaux. Je souris. Je sors mon portable et prend une photo de la situation que je m'empresse de mettre en fond d'écran. Et je vais les rejoindre, prenant Lucius dans mes bras.

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